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Archives de Tag: Zabludowicz Collection

La mycologie est une science vertigineuse dont nous avons encore beaucoup à apprendre, autant sur les propriétés du règne fongique que sur la diversité nourrissante de ses formes, notamment fractales. Elle concerne des organismes vivants dont nous ne visualisons généralement que quelques détails spectaculaires pour l’œil, fructification temporaire d’une structure cellulaire à caractère plus durable et discret. Retenons-en l’impressionnant pouvoir vital, capable d’ensemencer voire de s’auto-générer. Enzymes, levures, kéfir et kombucha demeurent des principes actifs, et pas que pour nos flores.

Natsuko Uchino à la Galerie Allen à Paris

Zoe Paul chez Baronian Xippas à Bruxelles

Laurence Owen chez Lychee One et à la Zabludowicz Collection à Londres

Mushrooms par Francesca Gavin à la Somerset House à Londres

Valentin Defaux à Super F-97 à Villeurbanne

Greengrassi and Corvi-Mora hosting Hot Wheels pour Condo London 2020 chez Greengrassi à Londres

Solange Pessoa chez Mendes Wood DM à Bruxelles

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Valentin Defaux, Les fleurs ressemblent aux bûches, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Une étymologie opportune, méditerranéenne, invoque le vêtement d’apparat. Il s’agit de plaire en société. La résonance semble démodée. Pourtant tout y est distinction et élégance. C’est une réjouissance. Donner une fête. Recevoir. Le représentation est somptueuse, solennelle, cérémonieuse, diplomatique. L’étiquette y a ses exigences. Courtoisies et politesses sont de mise. Une ultime occasion d’être couture.

Kayode Oyo chez Balice Hertling à Paris

Gala Salvador Dalí au Museu Nacional d’Arte de Catalunya à Barcelone

Than Hussein Clark à la Galerie Crèvecoeur à Marseille

De l’autre côté du miroir. Reflets de collection au Musée de Valence à Valence

Rachel Maclean à la Zabludowicz Collection à Londres

Amélie Bertrand chez Semiose à Paris

Arthur Hoffner à la villa Noailles à Hyères

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Amélie Bertrand, Daisy Temple, 220 x 180 cm, huile sur toile, 2018 – Courtoisie de l’artiste et Semiose galerie, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement – Full issue on request

Ajouter un petit coussin. S’assurer de l’aisance de son invité. Lui offrir un rafraîchissement. Dresser le couvert. Augmenter le chauffage. Ne pas faire trop de bruit. Le savoir-recevoir peut passer par une foule d’attentions. Accueillir l’autre, c’est avant tout permettre son existence chez soi. La convivialité semble alors relever d’un équilibre humaniste entre générosité et propriété.

Jagna Ciuchta pour Une maison de pierre… à La Galerie à Noisy-le-Sec

The house of dust by Alison Knowles au Cneai à Pantin

Dans la place par Stéphane Corréard au Pavillon Carré de Baudouin à Paris

Quart d’heure américain par heiwata à Mains d’Œuvres à Saint-Ouen

Christopher Kulendran Thomas par Annika Kuhlmann à la New Galerie à Paris

Camille Henrot par Daria de Beauvais au Palais de Tokyo à Paris

Haroon Mirza à la Zabludowicz Collection à Londres

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Jagna Ciuchta, All Available Light, 177 x 120 cm, jet d’encre sur papier, 2017 avec Céline Vaché-Olivieri, Smuggling Smuggling, 2017 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il est excitant d’envisager la photographie comme médium de la parthénogenèse, s’autogénérant par son principe-même. L’image se regarde. Il s’agit de se reproduire soi, de s’inventer. Et la pronomination ne concerne pas tant ici l’auteur que le procédé. La copie du même culmine dans un égoïsme manifeste. Enfanter seul. Et Vierge, le second roman d’Amélie Lucas-Gary, vient de paraître aux Éditions du Seuil.

The camera exposed au V&A – Victoria and Albert museum à Londres

Christopher Williams à la David Zwirner Gallery à Londres

You are looking at something that never occurred à la Zabludowicz collection à Londres

Double take à Skarstedt à Londres

Akram Zaatari à la National portrait gallery à Londres

James Beckett chez T293 à Rome

Behind the mask, another mask à la National portrait gallery à Londres

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Elad Lassry, Egyptian mau, 2010 – Zabludowicz collection

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le corps est imbibé d’informations, aujourd’hui plus encore. Ses interfaces sont des voies navigables. Il s’agit de ne plus se complaire de la simple surface. Au-delà de la peau, il y a une profondeur à tutoyer. Pénétrons sa sensibilité.

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

Body holes Paul Barsch & Tilman Hornig en ligne sur Newscenario.net

Streams of warm impermanence par Vincent Honoré à la David Roberts art foundation à Londres

Donna Huanca à la Zabludowicz collection à Londres

Julia Phillips chez Campoli Presti à Londres

Marisa Merz à la Thomas Dane Gallery à Londres

Aimee Parrott chez Breese Little à Londres

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Justin Fitzpatrick, Sehnsucht (For John Craxton), 2016 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le terme est emprunté aux québécois toujours inventifs pour éviter les anglicismes. Sans s’enliser dans des explications électrotechniques dont je suis incapable, il y a cette réalité qui nous environne, cette dématérialisation d’informations délocalisée qui semble à juste titre, former une nébuleuse impalpable. Aiguisant la mobilité qui définit notre ère, le cloud permet d’accéder à ses données depuis n’importe qu’elle position connectée. Souplesse. Contrôle. Les fervents félicitent un partage instantané. Les détracteurs pointent de précieuses fuites. L’existence de serveurs distants conditionne forcément les formes produites aujourd’hui, anglo-saxonnes surtout dans ses avatars les plus frontaux. La multiplication des fenêtres que sa pratique induit, constitue étrangement une profondeur folle pour la platitude lisse qui la caractérise.

Jon Rafman à la Zabludowicz collection à Londres

Rachel Rose à la Serpentine gallery à Londres

Co-workers – Beyond disaster par Mélanie Bouteloup & Garance Malivel à Bétonsalon à Paris

Ian Cheng à la Pilar Corrias Gallery à Londres

Co-workers – Le réseau comme artiste au Mam – Musée d’art moderne de la ville à Paris

David Douard à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Screen play_evolution  par It’s our playground sur internet

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Screen play_evolution, 2015 – Courtoisie It’s our playground

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Un gros trou. Nous y voilà face. De vertigineuses ouvertures aspirent notre attention dans la profondeur de leur surface. L’irrésistible appel du gouffre permet ici de partager une prospection, vaste dans sa diversité plastique et pourtant toujours frontale dans ce qu’elle a de contemplatif. Ces cavités plates fascinent. La planitude n’est jamais là un obstacle déceptif. C’est l’aventure.

Wolfgang Tillmans à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Mark Lewis au Bal à Paris

Christopher Williams à la Whitechapel gallery à Londres

Isabelle Cornaro au Palais de Tokyo à Paris

Flore Nové-Josserand à la Zabludowicz collection à Londres

Gabriel Méo dans un hangar à La plaine Saint-denis

Samara Scott à Eastside projects à Birmingham

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Samara Scott, Silks, 2015 – Courtoise de l’artiste et Eastside projects, crédit photographique Stuart Whipps

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La bureaucratie est devenu au fil des décennies le cadre-même de l’aliénation. Open spaces sympas et team building camouflent de toute évidence une standardisation au service de la surveillance et de la productivité. Cette dimension semble plus vive encore dans la société anglo-saxonne, la première à se gargariser des plaisirs corporate. Il s’agit d’ausculter ici le contexte qui façonne l’identité si générique de l’administration planétaire, et son occulte cérémoniel.

Julie Béna à l’Emba Galerie Manet – École municipale des beaux-arts à Gennevilliers

Columbidae par Laura McLean-Ferris au Cell project space à Londres

Dieudonné Cartier  à la Galerie Laurent Mueller à Paris

Eva Barto par Lucia Schreyer chez Primo piano à Paris

La mécanique des gestes à La galerie d’exposition du Théâtre de Privas à Privas

Nicolás Paris par Maria Belén Sáez de Ibarra à la Galería Elba Benítez à Madrid

The still house group à la Zabludowicz collection à Londres

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Eva Barto, Truthful, faux moule pour Heads and tails, caoutchouc , carte d’accès, 2015 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Une élégance gracile connecte les deux termes de ce numéro, confondant les zones sombres de la graphite à la palette vive de diverses corolles. Dans un élan de délicatesse toujours imprégné d’Ikebana, des bouquets de tiges et de traits fleurissent en cette saison. Les deux passions atemporelles témoignent d’un maniérisme, réconciliant la nature et l’artifice. Bâtons, pistils, feuilles et pétales se languissent indifféremment.

Between the lines à la All visual arts Gallery à Londres

Guillaume Millet à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Le Salon du dessin 2013 au Palais Brogniart à Paris

Drawing now 2013 au Carrousel du Louvre à Paris

Marc Bauer au Centre culturel suisse à Paris

Francesca DiMattio à la Zabludowicz Collection à Londres

Cécile Bortoletti à la Brachfeld Gallery à Paris

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Anne Laure Sacriste, Chute noire, 21x30cm, crayon, papier, 2010

Voilà une ville où l’été n’est pas un prétexte à la paresse. On connaît mon enthousiasme pour la capitale britannique, pourtant découverte il y a un an seulement. L’engouement reste vif et le témoignage de ce quatrième séjour se concentrera sur une sélection d’expositions collectives offertes ces jours-ci par la scène londonienne, où galeries et fondations maintiennent une exigence très satisfaisante.

Untitled (Evidence) à la David Roberts Art Foundation à Londres

All that glitters à la Stephen Friedman Gallery à Londres

Glaze à la Bischoff/Weiss Gallery à Londres

Sharp Surface chez Arcade à Londres

The moment pleasently frightful par Chris Sharp à la Laura Bartlett Gallery à Londres

The shape of things to come : New sculpture à la Saatchi Gallery à Londres

We will live, we will see à la Zabludowicz Gallery à Londres

Sous le charme toujours vif de la capitale britannique, ce deuxième numéro poursuivra l’investigation lexicale lancée la semaine passée en se focalisant cette fois-ci sur une majorité de structures qui portent le nom de Gallery sans correspondre pour autant à l’acceptation francophone de son homonyme. Ce prétexte permettra de parcourir une actualité à but plus ou moins non lucratif, témoignant des prestigieux musées, centres d’art et fondations de la ville.

Wolfgang Tillmans à la Serpentine Gallery à Londres

Haris Epaminonda à la Tate Modern à Londres

Alice Neel à la Whitechapel Gallery à Londres

Ernesto Neto à la Hayward Gallery à Londres

Systematic à la Zabludowicz Collection à Londres

Unto this last chez Raven Row à Londres

Nothing is Forever à la South London Gallery à Londres