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Archives de Tag: The Approach

Rien de linguistique ici. Il s’agit bien d’une dextérité linguale, qui remue tout en bouche. La grosse viande que nous renfermons dans sa cavité buccale, sait tenir ses nerfs. Elle excelle en diverses tensions et pressions. Mais il ne suffit pas d’être virtuose de l’embrassade sportive. C’est l’ensemble de ce qui est rattaché à elle, qui s’active. Musclons l’organe du goût.

Lisa Herfeldt à Between Bridges à Berlin

Rochade par Melissa Canbaz chez Soy Capitán à Berlin

Peter Hujar au Jeu de Paume à Paris

Entrare nell’opera par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Paul Gounon dans l’atelier d’Iván Argote aux Grandes Serres à Pantin

Maria Pinińska-Bereś à The Approach à Londres

Genesis Belanger par la Galerie Perrotin pour la Fiac au Grand Palais à Paris


Genesis Belanger, Helps the Medicine go down, 27.9 x 43.2 x 22.9 cm, porcelaine, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Perrotin (Paris),
crédit photographique Pauline Shapiro

Voilà une machine à produire du plat. Dans un contexte mécanique, elle se compose généralement de deux cylindres contrarotatifs. De la matière y passe afin de réduire plus ou moins son épaisseur. Il s’agit d’un procédé de fabrication par déformation plastique. C’est une installation sidérurgique élémentaire dans le domaine de l’industrie lourde.

Chelsea Cuprit par Queer Thoughts pour Condo London 2019 chez Maureen Paley à Londres

Shapeshifters à The Approach à Londres

Mais pas du tout, c’est platement figuratif ! Toi tu es spirituelle mon amour ! par Anaël Pigeat & Sophie Vigourous à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Jacopo da Pontormo à The Morgan Library & Museum à New York

Cluster à Chamalot-Paris à Paris

A Strange Relative à la Galerie Perrotin à New York

Emily Mae Smith par Eric Troncy au Consortium Museum à Dijon

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Mireille Blanc, Reliefs, 40 x 29 cm, huile sur toile, 2018 – Courtoisie de l’artiste

L’industrie textile fascine, depuis ses matériaux jusqu’à son circuit de distribution. Sans encore parler de mode, il s’agit d’établir un focus sur l’avant ou l’après de la couture, d’en saisir un morceau. L’occasion de se replonger dans ce qui fait une étoffe, et d’approfondir les tactiques pour la diffuser une fois mise en forme.

Anni Albers à la Tate Modern à Londres

Brent Wadden chez Pace Gallery à Londres

Atelier E.B à la Serpentine Sackler Gallery à Londres

Gabriele Beveridge chez Seventeen à Londres

En rouge et blanc à Kanal – Centre Pompidou à Bruxelles

Caitlin Keogh à The Approach à Londres

Marion Verboom par Léa Chauvel-Lévy à la Galerie Poggi à Paris

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Atelier E.B, Passer-by, 2018 – Courtoisie Serpentine Galleries, crédit photographique readsreads.info

La chose a d’abord la particularité d’être masculine et féminine à la fois. L’Académie française accepte effectivement les deux genres du terme depuis des siècles. Cela désigne ainsi un petit objet que l’on porte sur soi, auquel chacun attribue un pouvoir de protection. À l’inverse du talisman, l’amulette est passive contre les influences néfastes. Sa simple présence éloigne le mal. Et purement là, préserve du mauvais œil.

Michael Dean par Emma Dean à BALTIC Centre for Contemporary Art à Gateshead

Rafal Zajko chez Castor à Londres

Splendor Solis à The Approach à Londres

Mathis Altmann chez Freedman Fitzpatrick à Paris

Hannah Hyy à l’Academy of Fine Arts – Project Room à Helsinki

Early Monodies chez Rodeo à Londres

Jean-Marie Perdrix dans le cadre d’Otium#3 à l’IAC à Villeurbanne

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Michael Dean, Having you on, 2018 – Courtoisie de l’artiste et BALTIC Centre for Contemporary Art, Gateshead, crédit photographique Jonty Wilde

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C’est celui qui assoit. Selon le fisc français au temps de l’Ancien Régime, il a pour mission de déterminer l’assiette de l’impôt pour répartir biens et revenus. Tant pis, je cherchais une traduction satisfaisante au mot anglais « sitter », qui décrit parfaitement la position d’un modèle qu’on assied. La posture classique du portrait demeure bien le siège, ancré dans une tradition de culte de la personnalité par laquelle l’artiste glorifie le sujet trônant. Une Histoire de l’ergonomie pourrait s’écrire en articulant les poses à travers les âges.

Le siège de l’air à L’Aubette 1928 à Strasbourg

Bacon – Giacometti à la Fondation Beyeler à Riehen

Neil Haas | Patrick Procktor à The Approach à Londres

Martial Raysse chez Lévy Gorvy à New York

Evelyne Axell chez König London à Londres

Thomas Schütte pour L’Almanach 18 au Consortium à Dijon

Jumana Manna par Samuel Leuenberger à SALTS à Birsfelden

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Patrick Procktor, Marius, 33 x 22 cm, aquarelle sur papier, 1977 – Courtoisie de l’artiste et The Approach, London

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L’humanité cherche parfois à réagir en écoutant davantage son environnement naturel. Ou l’image qu’elle s’en fait. Des modes alternatifs de jardinage se développent en s’inspirant d’une écologie originelle. Cette humeur accompagne une aspiration générique à s’émanciper des systèmes établis pour viser un rythme plus respectueux du monde dans sa diversité. Il s’agit de célébrer le vivant à toutes ses échelles. Créer l’abondance. Établir la fertilité. L’expérimentation règne et de nombreux laboratoires cherchent leur voie à ciel ouvert. Ici, l’harmonie se trouve dans la culture de la permanence.

Marguerite Humeau par Elsa Coustou à la Tate Britain à Londres

Rock Garden chez Semiose galerie à Paris

Nick Laessing à la Galerie PCP à Paris

Marylin, flowers, lips, gun, mirror, cactus chez Ordovas à Londres

Bill Lynch chez The approach à Londres

JP Racca-Vammerisse à la Galerie Le Fil Rouge c/o la QSP* à Roubaix

Julia Crabtree & William Evans à Cell Project Space à Londres

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Julia Crabtree & William Evans, Gullet, 2018 – Courtoisie des artistes et Cell Project Space, London

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Qu’elle soit à barreaux, à claire-voie, thoracique, d’escalier ou d’ascenseur, elle est un espace clos propice à l’étude, l’usage ou le spectacle. Entre prison et scène, elle isole son objet derrière des parois, si ce n’est devant. Ainsi visuellement, les cloisons dessinent par leur graphisme, d’incontournables filtres que le regard se doit de traverser, peu importe en quel sens. En respectant la gravité de toute servitude, la notion de captivité impose une vision par l’écran.

Sara Barker chez The approach à Londres

Abbandonando un’era che abbiamo trovato invivibile à La triennale di Milano à Milan

Neil Beloufa par Sandra Patron au Mrac – Musée régional d’art contemporain à Sérignan

The smell of the moon à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

Blush pane par Noguchi Breton à la Galerie Balice Hertling à Paris

Face à face par Cécile Debray au Musée Fabre à Montpellier

Laurent Proux chez Semiose galerie à Paris

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Fausto Melotti sur Thea Djordjadze par Lorenzo Giusti, 2017 – Courtoisie des artistes

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C’est une source d’un débit léger qui dans un pré, favorise la pousse de l’herbe au printemps. L’eau y ruisselle. Un tel suintement est synonyme de fertilité pour les terrains qu’il arrose. Il affirme une joie à y voir poindre de bonnes choses pour l’avenir. Encourager le plaisir liquide. Sécréter de l’enthousiasme.

Sigmar Polke à la Michael Werner Gallery à Londres

France-Lise McGurn chez Bosse & Baum à Londres

Henri Matisse au Musée des beaux-arts à Lyon

Tender touches par Daria Khan à l’Austrian cultural forum à Londres

Juergen Teller à la Galerie Rudolfinum à Prague

Flavio Garciandía chez Mai 36 à Zürich

Sonia Almeida par Simone Subal Gallery à The approach à Londres

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Zoe Williams, Châteaux double wide aide, 5′, vidéo, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Antoine Levi, Paris

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Ce numéro se penchera sur une photographie qui privilégie à la constatation d’un sujet, la création d’un vocabulaire plastique puissant. S’éloignant d’une prétendue objectivité, il s’agira ici d’aiguiser la singularité des outils, quitte à brouiller la reconnaissance du motif. Cette énergie électrique traverse l’actualité photographique européenne et contrarie une définition caricaturale de la subjectivité, qui n’est plus une fantaisie exubérante mais bien un caractère original et précis.

Raphael Hefti au Camden Arts Centre à Londres

Recto/Verso chez The Approach à Londres

Matt Lipps à la Josh Liley Gallery à Londres

Nikolai von Rosen à la Galerie Sassa Trülzsch à Berlin

Markéta Othová à la Galerie Nicolas Krupp à Basel

Jesus Alberto Benitez à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Eric Rondepierre à l’Arsenal à Metz

Enfin : Londres. C’est à la mi-juillet que j’ai pu parcourir pour ma première fois cette excitante capitale, traversée selon la géographie de son actualité artistique. Plus d’une centaines d’expositions ont ainsi été vues en cinq jours. Et mon enthousiasme est loquace. Je le concentrerai donc en deux numéros organisés selon la nature des lieux approchés. En effet, la permanence du mot Gallery est assez déconcertante pour un français habitué à une définition francophone du vocable Galerie. Ainsi, les commerces portent rarement le patronyme de leur responsable, et les institutions affichent souvent dans leur intitulé ce terme ambigu. Pour nous sortir de toute confusion, je partagerai mon investigation en commençant par une sélection d’évènements présentées par des Galleries/Galeries.

Pablo Picasso à la Gagosian Gallery à Londres

Head chez The Approach à Londres

Lara Schnitger à la Modern Art Gallery à Londres

Tony Swaim à la Herald St Gallery à Londres

James White à la Max Wigram Gallery à Londres

Joseph Cornell – Karen Kilimnik à la Sprueth Magers Gallery à Londres

Newspeak : British Art Now I à la Saatchi Gallery à Londres