Avec l’odorat, le goût est relégué à une sensibilité plutôt animale. Renifler, lécher ou croquer relèvent d’un rapport au corps qui n’existe que par l’ingurgitation. Et des protocoles parfois extrêmement sophistiquées n’ont eu de cesse d’encadrer le rituel du repas pour l’éloigner au maximum de l’aspect sauvage que son caractère vital lui confère indéniablement. Même s’il faut différencier l’action de manger de celle de goûter, il n’en demeure qu’une abstinence gustative compromettrait la survie.
Seth Price à la Galerie Chantal Crousel à Paris
Food Design, aventures sensibles au Lieu du Design à Paris
Hungry Eyes au FoMu à Anvers
Tous cannibales par Jeanette Zwingenberger à la Maison Rouge à Paris
Olga Kisseleva à La Criée à Rennes
Martin Bruneau à la Galerie Isabelle Gounod à Paris
Convivio ou la plastique culinaire à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay