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Copenhague

L’idée de nature est une construction qui nécessite beaucoup d’inventivité. C’est un fantasme qui cherche à déterminer ce qui s’éloignerait de la civilisation, ce qui vise une forme libérée de nos réglementations. Pas de rugissement caricatural ici. C’est plutôt un genre accessible que nous frôlons, une ruralité idéalisée, une échappée à portée de main. Cette destination doit rester secrète, sachant que si on y jette en œil c’est qu’elle n’est déjà plus vierge. Soit Jonnhy Deep se retournant les manches pour une pub de parfum.

Théodore Rousseau par Line Clausen Pedersen à la Ny Carlsberg Glyptotek à Copenhague

Bruno Serralongue au Bleu du ciel à Lyon

Claude & François-Xavier Lalanne chez Ben Brown fine arts à Londres

Dana Lok chez Chewday’s à Londres

Henri Rousseau par Kristýna Brožová à la Národní galerie v Praze – Kinský palace à Prague

Charlotte Moutou par Moly-Sabata à La serre à Saint-Etienne

Laure Prouvost à la Národní galerie v Praze – Veletržní palace à Prague

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Théodore Rousseau, Sunset on the sand dunes of Jean-­de-­Paris, 90 x 117 cm, huile, toile, 1864-­67 – Wadsworth atheneum museum of art, Hartford, Connecticut

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

De la sévérité du ballet académique aux beaux élans du sentiment amoureux, le corps virevolte pour séduire, préserver, reconquérir. Ses cabrioles ont pour moteur la discipline du tempo ou le magnétisme de l’autre, partageant partout un érotisme palpable. Figure technique de la danse comme de l’équitation, cette parade manifeste une forme de plénitude, désagrégeant toute peur. Car régir son cœur ne consiste pas à subir les obligations de son propre pouvoir, mais bien à partager les meilleures des lois pour un bonheur libre. La chorégraphie des désirs peut alors rayonner, abrégeant les négociations pour simplement synchroniser les envies.

Edgar Degas par Line Clausen Pedersen au Ny Carlsberg Glyptotek à Copenhagen

Gerald Petit par Judicaël Lavrador à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Clément Rodzielski à la Maba – Maison d’art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-marne

In a sentimental mood par Vanessa Desclaux à la Galerie des galeries à Paris

Pink summer à la Galerie Sultana à Paris

La distance juste par Albertine de Galbert à la Galerie Vallois à Paris

The black moon par Sinziana Ravini au Palais de tokyo à Paris

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Edgar Degas, Dancers at the bar, 47.2 x 62.5 cm, huile, papier, 1876-77 – London, British Museum © The trustees of British museum

Nous clôturerons avec ce troisième numéro la saison danoise par laquelle nous avons pu nous attarder sur l’actualité plastique de Copenhague. Ce dernier volet complétera notre visite par un balayage à nouveau relativement périphérique partant de Sydhavnen, ancien port dont les berges sont en cours de réhabilitation, pour remonter une langue maritime jusqu’à l’île de Christiana, dont je ne parlerai pas du micro-état qu’elle héberge, ses tentatives d’approche m’ayant répugné. Nous passerons ensuite vers Osterport pour nous aventurer jusque dans une lointaine banlieue septentrionale et couronner le séjour par un incontournable complément architecturale quoique historique. Notre élément lexical de la semaine signifie, et c’est peut-être le plus inintelligible de tous, vues d’exposition.

Mads Gamdrup à la Galleri Nils Stærk à Copenhague

Dan Graham à la Galleri Nicolai Wallner à Copenhague

Tove Storch à l’Overgaden à Copenhague

Helgi Þorgils Friðjónsson au Nordatlantens Brygge à Copenhague

Tróndur Patursson au Nordatlantens Brygge à Copenhague

Carl Nielsen og Anne Marie C-N Legatudstilling 2008 au Frie Udstilingsbygning à Copenhague

Peder V. Jensens-Klint à Copenhague

Nous poursuivons notre triptyque danois par ce deuxième volet qui s’attardera davantage dans les quartiers pittoresques. Partant du Børsgraven puis du Nyhavn, canaux animant le centre-ville et bordés d’édifices historiques et de maisonnettes aux frontons colorés, nous remonterons la Bredgade, majeur axe rectiligne et désuet investit par les antiquaires, reliant le cœur urbain au Kastellet, citadelle au pied de laquelle est échouée den Lille Havfrue, la Petite Sirène, pas aussi ridicule que le disent les ragots, triste figure mélancolique isolée sur un industriel horizon portuaire fumant. Tout le parcours est bien-sûr ponctué de manifestations participant à la délimitation de cette scène copenhagoise que nous cherchons à appréhender, stimulée tant par des artistes internationaux que des natifs locaux et élargie dans ce numéro au design et à l’architecture. Notre mot de la semaine accompagnant l’intitulé de cette chronique, malgré l’évidence de son préfixe, demeure fantastique lorsqu’il est prononcé par l’employé d’accueil d’un lieu d’exposition et est à traduire par communiqué de presse.

Kara Walker au Kunstforeningen GL Strand à Copenhague

Lars Arrhenius & Johannes Müntzing à la Galleri Specta à Copenhague

Caspar David Friedrich kom… à la Kunsthal Charlottenborg à Copenhague

Sebastian Dacey à la Galleri Mikael Andersen à Copenhague

Christin Johansson à la Galleri Køppe à Copenhague

Ulrik Weck à la Galleri Christina Wilson à Copenhague

Mvrdv à Copenhague

Revenant d’un généreux séjour à Copenhague, il m’est apparu opportun de vous proposer trois séries de sélections hebdomadaires à travers une saison danoise témoignant de l’excitante scène artistique approchée durant ce voyage. Ce sera donc au total vingt-et-un évènements qui vous seront évoqués, choisis parmi plus de quatre-vingt manifestations découvertes durant ces six jours à l’orée de la Scandinavie. Notre programme suivra donc le cheminement chronologique qui guida ma double exploration, de la ville et du réseau culturel qu’elle héberge, dans la fraîcheur franche de la métropole viking. Quittant le quartier de Vesterbro, nous tamiserons Valby, banlieue résidentielle au sud-ouest de la capitale accueillant un pôle dynamique de la création contemporaine, pour suspendre ce premier volet de notre triptyque copenhagois autour du Rosenborg Have, jardin royal bordé par l’extravagant Statens, Musée National pour l’Art. Chacun des intitulés de ces septentrionales chroniques nous familiarisera également avec un exotique mot danois extrait du vocabulaire courant relatif au monde de l’art contemporain. Nous inaugurons ainsi notre série avec la mot « fernisering » signifiant vernissage.

Søren Fauli chez Mohs Exhibit à Copenhague

Mika Ninagawa à la Galleri Helene Nyborg à Copenhague

Jonas Hvid Søndergaard à la Galleri Bendixen Contemporary Art à Copenhague

Jonathan Meese à la Galleri Bo Bjerggaard à Copenhague

Reality Check au Statens Museum for Kunst à Copenhague

Rammens Kunst au Statens Museum for Kunst à Copenhague

Martin Erik Andersen à la Galleri Susanne Ottesen à Copenhague