Je me suis toujours méfié du divertissement. Voilà sept expositions qui témoignent des manières par lequelles il conditionne les citoyens, jusqu’à générer un vocabulaire formel propre, prêt à nous domestiquer encore davantage. Le jeu imite le réel pour s’amuser de ses contraintes. Et voilà que notre environnement se met à s’imprégner du ludique pour s’ériger, aboutissant à une copie de copie. Partout, le sympa règne, grâce à la dictature de l’amusement qui, du jardin d’enfants à la discothèque, soumet chacun à la docile consommation la plus abjecte, celle où rayonne la standardisation des esprits. Résistons.
BASE au Parc de Belleville à Paris
Mona Hatoum au Mac/Val à Vitry-sur-Seine
Aires de jeux, contre-emplacements par Vincent Romagny à Micro Onde à Vélizy-Villacoublay
L’art est un jeu – Tant pis pour celui qui s’en fait un devoir au Frac Alsace à Sélestat
Amélie Bertrand à la Semiose Galerie à Paris
Dreamlands au Centre Pompidou à Paris
Philippe Chancel à la Galerie Philippe Chaume à Paris