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Archives de Tag: Galerie BugadaCargnel

Qu’elle soit à barreaux, à claire-voie, thoracique, d’escalier ou d’ascenseur, elle est un espace clos propice à l’étude, l’usage ou le spectacle. Entre prison et scène, elle isole son objet derrière des parois, si ce n’est devant. Ainsi visuellement, les cloisons dessinent par leur graphisme, d’incontournables filtres que le regard se doit de traverser, peu importe en quel sens. En respectant la gravité de toute servitude, la notion de captivité impose une vision par l’écran.

Sara Barker chez The approach à Londres

Abbandonando un’era che abbiamo trovato invivibile à La triennale di Milano à Milan

Neil Beloufa par Sandra Patron au Mrac – Musée régional d’art contemporain à Sérignan

The smell of the moon à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

Blush pane par Noguchi Breton à la Galerie Balice Hertling à Paris

Face à face par Cécile Debray au Musée Fabre à Montpellier

Laurent Proux chez Semiose galerie à Paris

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Fausto Melotti sur Thea Djordjadze par Lorenzo Giusti, 2017 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Ils sont deux, et délimitent une frange dont les frontières restent théoriques et relatives. Moins tranchantes que l’Équateur qui découpe littéralement la planète en deux hémisphères inversés, ces lignes zodiacales suggèrent un intervalle propice aux projections les plus fantaisistes. Cet ailleurs, loin, inconnu, inaccessible, continue de représenter le terreau pacifique d’une faune et flore extravagantes, cristallisant pour l’occidental autocentré toutes les caractéristiques de l’inépuisable mythe du sauvage. Avec le Cancer au nord et au sud le Capricorne, cette zone de notre globe mélange des réalités contradictoires, carrefour de visions paradisiaques contre climats politiques indésirables. Il y a ceux qui feraient tout pour la quitter, et ceux qui ne rêvent que de s’y rendre. Il s’agira d’accueillir les témoignages de ces terres et ces eaux secouées par les invasions, sans s’empêcher de figurer l’exotisme langoureux qu’elles inspirent.

Paul Jacoulet au Musée du quai Branly à Paris

Adrien Missika à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

Julia Rometti & Victor Costales à la Galerie Jousse à Paris

Artesur – Collective fictions au Palais de Tokyo dans le cadre de Nouvelles vagues à Paris

La dix-huitième place à La villa du parc dans le cadre des 50Jpg à Annemasse

Torben Ribe à la Galerie Hussenot à Paris

Glauco Rodrigues au Palais des beaux-arts à Paris

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> Cintia Clara Romero, Limite, 200x300cm, tirage jet d’encre, 2010 – Courtoisie de l’artiste

Un ton exclamatif s’impose pour clamer cette étrange linguistique du net, dans laquelle excelle l’adolescent surexcité. Ce dialecte ne s’oralise pas mais, pianoté sur une tablette, se déchiffre dans le silence d’un écran, éventuellement bercé par le ronronnement d’un disque dur saturé. Imbibés par l’esprit tumblr, cinglants comme un tweet, les statuts sentencieux de cette nouvelle population s’évitent et passionnent pourtant. Éloignons-nous du caractère péjoratif d’une telle dénomination pour nous laisser simplement porter par la révolution qu’elle condense, et l’esthétique qu’elle véhicule. Iconographie positiviste et gaité obligatoire transmettent
en haut débit une bonne humeur manifeste.

Shana Moulton à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Offline art – New2 par Aram Bartholl à la Xpo Gallery à Paris

Fiona Rae à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Aloïs Godinat par Lionnel Gras à La salle de bains à Lyon

David Hockney à la Galerie Lelong à Paris

Julio le Parc à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

The magic bullet à la Galerie Torri à Paris

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> Rob Pruitt, Mother earth, 216x209cm, acrylique, toile, 2012

Voilà une génération qui n’a pas éclot dans les fleurs et l’insouciance. Tous sont nés autour des années 80, ont grandi en plein post-modernisme, éduquaient leur sexualité alors que le Sida fauchait et étudiaient encore quand les tours se sont effondrées. Ensemble, ils poursuivent une merveilleuse tradition du dépouillement, quasi baroque dans son extravagance déraisonnable à prôner une simplicité grave. Mais Réforme, Rigueur et Austérité sont des valeurs qui disposent de résonances bien plus réjouissantes que l’extrême précarité dans laquelle les  gouvernements les étouffent ces temps-ci. Protestons, dans un festin de lignes strictes et de grisailles.

Emilie Ding à la Galerie Samy Abraham à Paris

Nick Oberthaler à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Barney Kulok à la Galerie Hussenot à Paris

Milieux fossiles à la Galerie Epoque(s) à Paris

Anelia Saban à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Valerie Snobeck à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Were all stars to disappear or die… à la Galerie Bugada&Cargnel à Paris

Il est intriguant de noter combien l’espace construit est source d’interrogation au sein de la création contemporaine. La prééminence de la ville en tant que motif m’avait particulièrement marqué à Delhi où la dimension urbaine, son développement et son occupation semblait prendre une envergure singulière auprès des artistes indiens. Ce numéro visera à approcher les images produites aujourd’hui, chez nous, pour représenter l’environnement bâti. La sélection s’articulera autour du portrait d’un architecte français dont l’œuvre fait actuellement l’objet d’une soudaine revalorisation publique.

Claude Parent à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris

Architecture en lignes au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

Eric Tabuchi à la Galerie DohYang Lee à Paris

Modélisme au Frac Limousin – Fonds Régional d’Art Contemporain à Limoges

Laurence Bonvin au Cpif – Centre Photographique d’Ile-de-France à Pontault-Comabault

Ian Wallace à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Wilfrid Almendra à la Galerie BugadaCargnel à Paris

L’esperluette est ce signe typographique hybride que l’on utilise sans en connaître généralement le nom pour affirmer le lien qui unie deux éléments soudainement inséparables. Résultant de la progressive ligature des lettres e et t, notre logogramme & semblerait considéré jusqu’au XIXe siècle comme la vingt-septième composante de l’alphabet mais ne subsiste aujourd’hui dans son usage courant que comme la conjonction de coordination associant deux personnes en un couple qui forme alors une entité propre. Il s’agira pour nous cette semaine de nous pencher sur la création à deux, sur ces binômes qui rythment notre actualité selon diverses notions d’accouplements fertiles que nous parcourrons ici.

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Gil & Moti à la Galerie Eric Dupont à Paris

Nathalie Brevet & Hughes Rochette au Collège des Bernardins à Paris

Morgane & Salomé à l’Espace Jean-Marie Poirier à Sucy-en Brie

Jérôme le Goff & Delphine Ralin au Loft19 chez Suzanne Tarasiève à Paris

McDermott & McGough à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Iris van Dongen & Dionisis Kavallieratos à la Galerie Bugada & Cargnel à Paris

Paris défile cette semaine et la création contemporaine l’accompagne. Le corps préoccupe, sa représentation pose toujours encore question. Ce sujet, notre enveloppe visible, restera la vitrine, le pignon sur rue offert à l’autre, au monde. « Homme automne-hiver 2008-2009 ». Voilà l’image d’une promesse qui se dévoile. La mode nous propose de nous montrer de quoi sera fait demain ? Essayons déjà d’être attentif à l’aujourd’hui.

Don Brown à la Galerie Almine Rech à Paris

Joana Vasconcelos à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Gavin Perry à la galerie Baumet Sultana à Paris

Romain Kremer à la Ménagerie de Verre à Paris

Larry Deyab à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Elmgreen&Dragset à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Pierre Bismuth à la Cosmic Galerie à Paris