D’habitude, c’est le printemps. Il s’agit traditionnellement d’une saison où tout sort. La nature a éclot. Elle a déjà ouvert une partie de ses bourgeons, ou poussé les autres très fort. Les animaux finissent d’hiberner et s’activent. Eux quittent leur tanière. Les humains ont vécu tout l’inverse de l’élan printanier, sans traverser l’automne non plus. Contraints au reploiement vers l’intérieur, il nous a fallu nous rouler du dehors au dedans. Ce recroquevillement minéralise les masses dans un mutisme apparent. L’introspection a dû trouver ses formes pour se montrer. Et si les langues parlaient, c’est sur le ton de la confidence.
Özgür Kar chez Edouard Montassut à Paris
Henri Matisse au Musée Matisse à Nice
Mario Merz au Museo Reina Sofia à Madrid
Gotthard Graubner à la Galerie Karsten Greve à Paris
Robert Grosvenor à la Galerie Max Hetzler à Paris
Richard Learoyd à la Fundación MAPFRE à Madrid
Lola Gonzàlez à la Galerie Marcelle Alix à Paris
Lola Gonzàlez, Telma & Anouk, 4’25, vidéo HD stéréo, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Galerie Marcelle Alix (Paris)