Les corps dans l’espace public ne semblent plus que faire de la figuration. Au mieux, une allure passe. Des lignes se profilent sur des fonds. Des ombres se projettent. Des contours se frôlent et s’évitent. Au théâtre ou au cinéma, il s’agit d’incarner un petit rôle épisodique. On raconte qu’Étienne de Silhouette, contrôleur général des finances au XVIIIe siècle, avait pour hobby de tracer dans son château ces sortes de profils. En plus d’en lancer la vogue, il leur laissa son patronyme. La pratique évoque un mode de représentation antédiluvien. Alors l’humanité se schématise.
Bojan Šarčević à la Galerie Frank Elbaz à Paris
Ridley Howard à la Galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris
Collection n°11 (Part.1) à INTERIOR and the collectors à Lyon
Piero Gilardi par Valérie Da Costa à la Galerie Michel Rein à Paris
Raphaela Simon à la Galerie Max Hetzler à Paris
Nathalie Talec à la Galerie Maubert à Paris
Jean-Luc Blanc à la Galerie Art : Concept à Paris
Piero Gilardi, Vestito-Natura Anguria, 180 x 80 x 60 cm, mousse polyuréthane, 1967 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Michel Rein (Paris), crédit photographique Florian Kleinefenn