Toute œuvre semble négocier une valeur de mémoire. Certaines d’entre elles s’en font cependant un devoir explicite, ou bien secouent au contraire le vocabulaire qu’on associe habituellement au recueillement. Plutôt monolithique et minéral, ce répertoire plastique ne peut être que grave. Sa destination première consiste à animer le souvenir, même si son comble est souvent de se faire oublier.
Les monuments invisibles par Costanza Paissan à La Galerie à Noisy-le-Sec
Clémence Seilles à la Galerie Torri à Paris
Stéphanie Nava à Moly-Sabata à Sablons et au Musée des mariniers à Serrières
Julien Nédélec au Musée des Beaux-arts à Mulhouse
L’équilibre des contraires au Grand Café à Saint-Nazaire
Vera Lutter au Carré d’art à Nîmes
Anne-Charlotte Yver à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris
> Tomas de Luca, Sad disco stone men (détail), 2012 – Courtoisie de la Galerie Monitor Rome