Il existe des contenances existentielles, façonnées pour être remplies par tout ce que l’on ne quantifie pas. Dans l’Antiquité égyptienne, la divinité des eaux était représentée par une jarre surmontée d’une tête animale. La figure indique le zodiaque d’une crue, en fonction du débordement mesurée sous telle constellation. Mais le pot se trouva rapidement associé à un usage funéraire, pratique lors des embaumements pour y répartir les viscères d’un corps défunt. Du trivial au sacré, le vase, la vase.
Yoshiro Kimura | Jean Girel chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles
Daniel Dewar & Grégory Gicquel chez C L E A R I N G à Bruxelles
Vessels ~ on body fluids ~ par Alix Janta-Polczynski à Island à Bruxelles
Héloïse Bariol au Centre Céramique Contemporaine à La Borne
Audrey Barbes par Héloïse Bariol à 180 litres au Centre Céramique Contemporaine à La Borne
Anton Reijnders par Fracas à l’Atelier Jespers à Bruxelles
Nitsa Meletopoulos pour Nouvelle Vague à Saint-Quentin-La-Poterie
Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Granite trough with pig, 175 x 220 x 165 cm, granite stone, 2020 | Courtoisie des artistes et de C L E A R I N G (Bruxelles), crédit photographique Eden Krsmanovic et Benjamin Baltus