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Archives de Tag: Primo Piano

Ils sont trentenaires et français, et forment une génération soudée par l’estime de leurs pratiques respectives et par des réflexions communes sur le cœur de l’art autant que son emballage. Diplômés de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où ils se sont rencontrés à différents niveaux même si certains liens se sont renforcés par la suite, ils trouvent au sortir de leur cursus un contexte de crise qui les forcera à trouver des alternatives pour survivre, dans tous les sens du terme. Chacun modèle progressivement un équilibre économique pour poursuivre son travail artistique, luttant à tout prix pour continuer. Toujours, il s’agit de faire. Nourris par de systématiques séjours à l’étranger qui confortent ou secouent leur formation parisienne, ils bénéficient en ce printemps d’une actualité méritante. Il faut saluer ici l’élan qui les fait exister, ensemble.

Mireille Blanc à la Galerie Eric Mircher à Paris

Man-Made à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Le songe, la raison et les monstres à la Galerie Paul Frèches à Paris

Raphaël Barontini par Mathieu Buard au 6b à Saint-Denis

Ravine par Guillaume Constantin aux Instants Chavirés à Montreuil

Ubiquité[s] à Sciences Po à Paris

Marion Verboom par Eric Verhagen chez Primo Piano à Paris

> Constance Nouvel, Césures, 64x42cm, tirage argentique, 2012

Viendra pourtant le jour où l’on évoquera les origines de Saint-Denis comme on le fait aujourd’hui de Montmartre, village jadis indépendant et progressivement happé par la masse croissante de la capitale. Et on racontera que les Portes d’Orléans, de Bagnolet et de Clichy figuraient les seuils d’une frontière que les parisiens d’antan peinaient à franchir. Malgré des courants évidents et un Grand Paris qui motive beaucoup de langues mais encore trop peu d’usages, un mépris persiste. De l’hostilité de climats architecturaux à la clémence préservée de pavillons de banlieue, notre sélection témoignera des réalités de l’expansion urbaine, et des fantasmes que sa gestion alimente.

Derelict par Lionel Balouin à l’Emba / Galerie Manet à Gennevilliers

Yves Bélorgey par Hélène Audiffren au Mrac – Musée régional d’art contemporain à Sérignan

Peter Downsbrough à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Abscisses par Lucie le Bouder à la Galerie Nicolas Silin à Paris

Mathieu Cherkit par Emmanuelle le Bail au Musée des Avelines à Saint-Cloud

Yan Tomaszewski par Hanna Alkema chez Primo Piano à Paris

Marcel Storr par Laurent Danchin au Pavillon Carré de Baudouin à Paris

Paris grelotte sous les températures hivernales. A Beaubourg, la nouvelle approche du grand expressionniste norvégien fait évènement, et motive quelques expositions parisiennes auxquelles s’agrègent d’autres encore. Les artistes de cette chronique partagent des racines scandinaves. Ces peuples nordiques passionnent, pour les extrêmes qu’ils représentent. En harmonie perpétuelle avec la nature entre Arctique et Occident, ces européens d’une beauté légendaire sont les descendants de sanguinaires barbares tout en cultivant aujourd’hui la réputation de la citoyenneté la plus élégante. Voyons ce que vaut cette caricature.

Norsk à la Galerie Jérôme Poggi et chez Primo Piano à Paris

Edvard Munch – L’oeil moderne par Angela Lampe au Centre Pompidou à Paris

L’univers d’Edvard Munch au Musée des Beaux-Arts de Caen

Pia Rönicke à la galerie gb agency à Paris

Erró à la Schirn Kunsthalle à Frankfurt am Main

Henrik Samuelsson à la Galerie Laurent Godin à Paris

Eva Nielsen à la Galerie Dominique Fiat à Paris