Ils sont trentenaires et français, et forment une génération soudée par l’estime de leurs pratiques respectives et par des réflexions communes sur le cœur de l’art autant que son emballage. Diplômés de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où ils se sont rencontrés à différents niveaux même si certains liens se sont renforcés par la suite, ils trouvent au sortir de leur cursus un contexte de crise qui les forcera à trouver des alternatives pour survivre, dans tous les sens du terme. Chacun modèle progressivement un équilibre économique pour poursuivre son travail artistique, luttant à tout prix pour continuer. Toujours, il s’agit de faire. Nourris par de systématiques séjours à l’étranger qui confortent ou secouent leur formation parisienne, ils bénéficient en ce printemps d’une actualité méritante. Il faut saluer ici l’élan qui les fait exister, ensemble.
Mireille Blanc à la Galerie Eric Mircher à Paris
Man-Made à la Galerie Dominique Fiat à Paris
Le songe, la raison et les monstres à la Galerie Paul Frèches à Paris
Raphaël Barontini par Mathieu Buard au 6b à Saint-Denis
Ravine par Guillaume Constantin aux Instants Chavirés à Montreuil
Ubiquité[s] à Sciences Po à Paris
Marion Verboom par Eric Verhagen chez Primo Piano à Paris
> Constance Nouvel, Césures, 64x42cm, tirage argentique, 2012