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Archives de Tag: Galerie Campoli Presti

Voilà une approximation sophistiquée, une petite soupape là où tout demeure verrouillé. Des réglages sont opérés. On évalue avec rigueur l’imprécision. Un trouble subsiste d’ailleurs sur ce que l’expression désigne exactement : plus ou moins, un peu ou beaucoup, dans une certaine mesure, en une faible quantité, environ ou à peu de chose près. On continue à estimer l’ampleur d’un doute.

Henrik Olsesen chez Buchholz à Berlin

We are the weavers, we are the web au CAP Saint-Fons à Saint-Fons

Wolfgang Laib chez Buchmann à Berlin

Lukas Hoffmann pour Les Rencontres d’Arles à Monoprix à Arles

Barbara Kruger à la Neue Nationalgalerie à Berlin

Illusions of Comfort chez Campoli Presti à Paris

Dayanita Singh au Gropius Bau à Berlin

49a7dcd7-f5d3-cef6-274f-1633f64d4e80Nick Mauss, The Waves, 31 x 41 cm, glazed ceramic, 2022 | Courtoisie des artistes et Campoli Presti (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

L’apparence extérieure peut volontairement restreindre tout accès à soi, affichant indifférence et froideur en ostentation. La belle formule est signée de l’historien allemand Helmut Lethen, qui en fait une étiquette sociale de circonstance. Une figuration se développe mécaniquement, facilitant la lecture des populations par sections, en une grande nomenclature.

Julien Heintz à pal project à Paris

/ Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander / au Centre Pompidou à Paris

Alexandra Bircken au Crac Occitanie à Sète

Monica Bonvicini chez Raffaella Cortese à Milan

Valerie Keane à High Art à Paris

Des corps libres par Thibaut Wychowanok au Studio des Acacias à Paris

Benni Bosetto chez Campoli Presti à Paris

d2af2cb4-9538-5ad2-96af-0b5077c9bcccOtto Dix, Bildnis der Journalistin Sylvia von Harden, 121 x 89 cm, huile et tempera sur bois, 1926 | Collection Centre Pompidou MNAM-CCI (Paris) © Adagp, Paris, 2022, crédit photographique Audrey Laurans, distribution RMN-GP

Il est des gemmes si précieuses, qu’on les prend pour modèle au sein de l’échelle des valeurs. La perfection s’apprécierait ainsi. Dans le lexique lapidaire, le terme désigne la pierre de touche, celle par laquelle tout existe. C’est l’étalon de la splendeur.

Sylvie Auvray à la Carpenters Workshop Gallery à Paris

Luxes par Olivier Gabet au Musée des Arts Décoratifs à Paris

Hôtel Le Lièvre #5 chez Campoli Presti à Paris

Isabelle Cornaro par Mouna Mekouar à la Fondation Pernod Ricard à Paris

Jeff Koons au Mucem à Marseille

Portraits en majesté au Musée d’art Hyacinthe Rigaud à Perpignan

Martial Raysse au Château royal de Blois à Blois

0655b494-aba1-3858-730b-3b341fe216f5Sylvie Auvray, Ring 7, peridot, amethyst, 2021 | Courtoisie de l’artiste et Carpenters Workshop Gallery (Paris)

Loin d’une rétention d’émotions aride, il existe une humeur réussissant à libérer une puissante charge sensible selon une économie de moyens, parfois spectaculaire. Tout demeure strict. Une passion circule.

Tarik Kiswanson au Carré d’art à Nîmes

L’horizon de l’abstraction à la Galerie Poggi à Paris

Ann Veronica Janssens à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Hôtel Le Lièvre #4 à la Galerie Campoli Presti à Paris

Christophe de Rohan Chabot à Établissement d’en face à Bruxelles

Structures of Radical Will par Béatrice Gross à la Fondation CAB à Bruxelles

Superstudio par Emmanuelle Chiappone-Piriou au CIVA à Bruxelles

Yvonne Rainer, Hand Video, 8′, 8mm film transferred to video, black and white, silent, 1966 | Video Data Bank at the School of the Art Institute of Chicago

Maison d’éducation, cet établissement allie autorité et accueil. Une vigilance y règne, l’institution prenant soin d’une jeune population, de la turbulence à la docilité. Dans ce logis communautaire, les heures de la journée sont rythmées en huis clos par les rituels quotidiens, selon une promiscuité policée. L’enfance puis l’adolescence se cognent là un cadre strict, lieu d’une sororité exacerbée.

Anne Bourse à la Galerie Crèvecœur à Paris

Paula Kamps à Sans titre (2016) à Paris

Worst Case Scenario par Chloé Bonnie More au 8 boulevard Malesherbes à Paris

Hôtel Le Lièvre #2 chez Campoli Presti à Paris

Louise Bourgeois à la Galerie Karsten Greve à Paris

Paloma Varga Weisz par Eric Troncy au Consortium à Dijon

Chloé Royer par Salomé Burstein à Karl Marx Studio à Paris

Christian Bonnefoi, Janapa Remake 1, 130 x 100 cm, acrylic on tarlatan canvas, metal stretcher, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de Campoli Presti (Paris)

Un bouleversement retourne les choses. Une partie de nous se contracte, se dérobe, se rejette en arrière. Des crispations déforment les traits. Une force agit et cette possession brève nous ôte tout contrôle d’un corps alors régi par les spasmes. Faire horreur. Ces afflux encouragent les tensions, pour mieux exprimer une révolte organique.

Jean-Charles de Quillacq chez Marcelle Alix à Paris

Ecce Puer chez Pact à Paris

Rachel Rose à Lafayette Anticipations à Paris

Vampires. L’évolution d’un mythe au CaixaForum à Madrid

Enzo Cucchi chez Balice Hertling à Paris

Penny Goring chez Campoli Presti à Paris

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

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Rachel Rose, série Borns, roche et verre, 2019 | Courtoisie de l’artiste, Lafayette Anticipations (Paris), et des galeries Pilar Corrias (Londres) et Gavin Brown’s Entreprise (New York, Rome), crédit photographique Andrea Rossetti

Notre planète bouge. Bien-sûr son globe révolutionne mais trop souvent encore, nous négligeons l’activité de son corps-même, une masse vivante. Parmi la diversité d’événements qui marquent son cours, il existe des mouvements de terrain entraînant d’impressionnants transports de matériaux. Ce phénomène ne concerne pas tant une tectonique volcanique, qu’une modification des sols liés au climats changeants. Ces translations s’accompagnent évidemment des mêmes inquiétudes liées au pergélisol menacé. Ainsi, la partie superficielle de la terre fond pour cheminer sur les strates toujours gelées, vers le bas des pentes qui la contenaient jusque-là. Son état de liquide visqueux est proche de la qualité du verre en fusion. On parle d’écoulement, et ces glissements lents mais continuels réussissent à charrier avec eux des roches titanesques, même sur une faible inclinaison. C’est la nature entière qui prend racine là voire ailleurs, que cette instabilité déforme.

Pakui Hardware chez Polansky à Prague

Permafrost au MO.CO. Panacée à Montpellier

Chercheur d’amour ou hors-la-loi à La Société des Nouveaux Mondes à Paris

The Blazing World par Darren Leak & Bianca Chu à Sotheby’s S|2 Gallery à Londres

Metallo Urlante chez Campoli Presti à Paris

Depuis l’île de Pâques par OFF.ON.FOCUS à Kommet à Lyon

Sári Ember à Karlin Studios à Prague

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Pakui Hardware, Extrakorporal, verre, fausse fourrure, cuir, silicone, graines de chia, système de suspension en métal, 2019 | Production Moly-Sabata avec le soutien de l’Institut Culturel Lituanien, crédit photographique Marc Domage

Explosive. Évidente. Volcanique. Triomphante. Elle est la figure irréductible d’une mythologie générique. Elle est primitive. Elle est actuelle. Son gabarit et son tempérament invoquent la violence de la nature, de ce genre de tempête aux vents opposés formant des tourbillons que l’on craint pour leurs ravages. Elle peut raser un pays, par colère, par fureur, par passion. Elle offre une épaisseur autre. À travers elle, s’impose une figuration en ébullition.

Germaine Richier au Musée Picasso à Antibes

J’aime le rose pâle et les femmes ingrates par Sarah Tritz au Crédac à Ivry-sur-Seine

Imi Knoebel à la Galerie Ropac à Paris

Katherine Bradford à la Galerie Campoli Presti à Paris

Barbara Kapusta | Zsófia Keresztes par Gianna Manhattan (Vienne) pour la Fiac au Grand Palais à Paris

Oda Jaune à la Galerie Templon à Paris

Co Westerik chez Sadie Coles HQ à Londres


Nicole Eisenman, Women on the verge, huile sur toile, 2010 | Centre national des arts plastiques

De vapeur, de sueur, de poussière, de fumée, d’écume, c’est une trace. Elle marque un passage, même s’il n’en reste que l’évanescence. Et si la matière n’est plus, demeure son parfum, son influence. Une allure s’affirme. Elle guide, et laisse son souvenir indélébile. Ce qui existe derrière soi.

Liz Deschenes chez Campoli Presti à Londres

Sigmar Polke au Bal à Paris

Back side / Dos à la mode par le Palais Galliera au Musée Bourdelle à Paris

Ruby Neri | Marilyn Minter | Philippe Malouin par Salon 94 à la Fiac 2019 à Paris

Louisa Gagliardi par Dawid Radziszewski à la Fiac 2019 à Paris

Lisa Brice chez Stephen Friedman à Londres

Histoire de corps Le nu dans l’oeuvre d’Alberto Giacometti à l’Institut Giacometti à Paris

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John Galliano, Robe fourreau fermée par 51 boutons, Prêt-à-porter, automne-hiver 1998-99 | Crédit photographique Pierre Antoine

Système qui gouverna l’enseignement musical au Moyen-Âge, il fut inventé par Gui d’Arezzo afin de répartir toute l’échelle diatonique en trois hexacordes identiques. Voici un principe qui a permis d’accorder les chants durant des siècles. D’un point de vue plus guttural, le terme désigne également l’altération de la voix de l’adolescent qui passe au moment de la puberté, du registre élevé de l’enfant au registre grave de l’adulte. Une figuration en mutation.

Elizabeth Peyton chez Sadie Coles HQ à Londres

Young Monsters par Marcelle Joseph chez Lychee One à Londres

Maryan à la Galerie Patricia Dorfmann à Paris

Self Portrait with Visor à la Galerie Campoli Presti à Paris

Helene Schjerfbeck à la Royal Academy of Arts à Londres

Transformer: A Rebirth Of Wonder pour The Vinyle Factory à Londres

Ambera Wellmann au MO.CO.Panacée à Montpellier

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Ambera Wellmann | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Kraupa-Tuskany Zeidler (Berlin)

Deux silhouettes pétrifiées semblent partager aujourd’hui encore dans le mutisme de leur contenance, une flagrante intimité. Un volcan s’embrase. L’humanité s’embrasse. L’archéologie réussit à éveiller une sensualité inattendue. Sur la pierre, chacun projette sa sensibilité. L’étreinte, l’empreinte, amplifiées par notre imagination, restent lisibles sur tout objet sorti de terre.

Arnaud Vasseux au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier et à Lattara à Lattes

Dune Varela par François Cheval au Cloître Saint-Trophime à Arles

Tom Castinel & Octave Rimbert-Rivière à La bourse du travail à Valence

Eileen Quinlan à la Galerie Campoli Presti à Londres

Juana Muller dans Le couloir des curiosités au Musée de Valence à Valence

Le spectre du surréalisme par Karolina Ziebinska-Lewandowska à L’atelier des forges à Arles

Alberto Giacometti par Frances Morris & Catherine Grenier à la Tate Modern à Londres

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Tom Castinel & Octave Rimbert-Rivière, La vallée dérangeante, 2017 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Être fauve passe pour une nécessité. La palette, qu’elle soit composée d’huiles ou d’émaux, devient à outil pour modeler la franchise de la couleur, en surface. Il s’agit d’enflammer. Et mettre notre plaisir en combustion. Une vraie satiété découle de ces productions à la vitalité flagrante.

Howard Hodgkin à la National Portrait Gallery à Londres

Liz Larner à la Galerie Max Hetzler à Paris

Simone Fattal à la Galerie Balice Hertling à Paris

Christian Bonnefoi à la Galerie Campoli Presti à Paris

Icônes de l’art moderne – La collection Chtchoukine à La fondation Louis Vuitton à Paris

Adagio à La BF15 à Lyon

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Howard Hodgkin, Going for a Walk with Andrew, 100 x 115 cm, 1995 – Copyright de l’artiste, courtoisie Gagosian gallery, collection Walker Art Center, Minneapolis

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Parfois, une volupté nouvelle réussit à nous conquérir. Le mythologique Lôtos est un fruit au goût de miel identifié comme la baie du jujubier. Dans un épisode de l’Odyssée d’Homère, cette plante fait perdre la mémoire à l’équipage d’Ulysse. Les éclaireurs y ayant goûté, oublient leur mission, leur identité, leur envie de retour et se prélassent dans la pure délectation d’une hospitalité inédite. Dans l’histoire, cela ne plaît pas au héros qui devra ramener de force ses hommes pour poursuivre son épopée. Envisageons avec davantage de décontraction, les bienfaits narcotiques de cette came qui embarque dans un confortable état de béatitude, au sein d’un environnement qui nous enveloppe de son apparente bienveillance.

Aurore-Caroline Marty à L’abéïcité – Abbaye de Corbigny à Corbigny

John M Armleder à L’istituto svizzero à Rome

Jutta Koether à la Galerie Campoli Presti à Paris

Jonathan Baldock à Space à Londres

Giorgio Griffa à la Galleria Lorca O’Neill à Rome

Sussex modernism – Retreat and rebellion à Two temple place à Londres

Vanessa Bell à la Dulwich picture gallery à Londres

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Aurore-Caroline Marty, Lotos, 160x150x80cm, bois, mousse, tissu, peinture, bananes en plastique, paillettes, 2017 – Courtoisie de l’artiste

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Le 15 juillet 2014, le gouvernement français par l’intermédiaire de son Ministère de l’économie, a consacré un label qui s’impose aux établissements de restauration préparant les plats qu’ils vendent. La mention identifie ce qu’élabore le cuisinier et valorise ainsi son métier. Pour le consommateur, cela permet de distinguer la cuisine d’assemblage de celle confectionnée à partir de produits crus. Il n’y a aucune procédure de certification ou examen de passage. À chacun d’auto-proclamer le meilleur de son hospitalité.

Charlotte Denamur à la Galerie Tator à Lyon

John McAllister chez Carl Freedman Londres

Plages chez Campoli Presti à Londres et Paris

Domestic par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani chez Truth and consequences à Genève

Entangled – Threads & making par Karen Wright à Turner contemporary à Margate

Phyllida Barlow à la Kunsthalle Zürich à Zürich

Phillip King à la Galerie Lelong à Paris

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Samara Scott, Old lake, moquette, yaourt, plâtre, colorants alimentaires, 2017 | Courtoisie de l’artiste, The sunday painter et Turner contemporary, crédit photographique Stephen White

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Accessoire et résolue, elle est un document annexé à un message principal. Cette pratique existait bien-sûr avant l’ère numérique. Les correspondants n’ont pas attendu l’électricité pour s’envoyer des missives à tiroirs. Aujourd’hui cependant, le terme induit un encodage, une transformation technique de l’information pour mieux pouvoir l’acheminer. Le fichier initial subit généralement une compression afin de limiter les encombrements. C’est ce façonnage-là qui nous concerne, dans sa manière, sa matière. Les composants semblent malaxés. Et pour apparaître, l’image doit être ré-ouverte.

Robert Rauschenberg à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Liz Deschenes à la Galerie Campoli Presti à Paris

Jospehine Meckseper à la Galerie Gagosian à Paris

landlords are not currently collecting rent in self-love chez Cell project space à Londres

Elsa Boch & Ferréol Babin à la Galerie Tator à Lyon

Au-delà de l’image III à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris

Peggy Franck chez Arcade à Londres

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Peggy Franck, Of naked ground, 248x178cm, c-print, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de Arcade, London

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Le corps est imbibé d’informations, aujourd’hui plus encore. Ses interfaces sont des voies navigables. Il s’agit de ne plus se complaire de la simple surface. Au-delà de la peau, il y a une profondeur à tutoyer. Pénétrons sa sensibilité.

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

Body holes Paul Barsch & Tilman Hornig en ligne sur Newscenario.net

Streams of warm impermanence par Vincent Honoré à la David Roberts art foundation à Londres

Donna Huanca à la Zabludowicz collection à Londres

Julia Phillips chez Campoli Presti à Londres

Marisa Merz à la Thomas Dane Gallery à Londres

Aimee Parrott chez Breese Little à Londres

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Justin Fitzpatrick, Sehnsucht (For John Craxton), 2016 – Courtoisie de l’artiste

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C’est la qualité de ce qui est aigu. L’angle ici, est restreint à une ouverture incisive. Les yeux se plissent pour optimiser une visée tranchante. La coupure est nette. Cela ne saigne même pas. Les réglages de l’objectif assurent une mise au point limpide. L’intensité est à son comble, à ce haut niveau de perception. Nous voilà hypersensible. Tout est d’une extrême gravité. Les choses sont distinctes et permettent une pénétration intellectuelle admirable.

Visibility chez Campoli Presti à Londres

La boîte de Pandore par Jan Dibbets au Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Double take à The photographers’ gallery et à Drawing room à Londres

Dove Allouche par Kate Macfarlane à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Éléonore False à Glassbox à Paris

Pierre-Olivier Arnaud à la Galerie art:concept à Paris

Emilie Ding à Art3 à Valence

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Eléonore False, Sans titre (dent), céramique raku, 2015 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Florie Berger

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Enfin un petit signe engageant à reprendre son souffle. Cet élément de ponctuation suspend, sans stopper. Elle offre une respiration providentielle. Qu’elle relève d’une calligraphie lyrique ou s’incarne dans des pauses heureuses, elle permet une bouffée appréciée. Quelque part, c’est une apostrophe vagabonde. Son inspiration la caractérise comme l’inverse d’un soupire.

Clément Rodzielski à la Campoli Presti Gallery à Londres

Tia deth par Emalin dans un garage désaffecté à Londres

Marc Desgrandchamps par l’Atelier Michael Woolworth à la Bibliothèque de l’Éns à Paris

Joie de vivre au Palais des beaux-arts à Lille

Vintage prints à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ali Banisadr à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Matt Connors à la Herald st Gallery à Londres

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Clement Rodzielski, Untitled, 83x60cm, acrylique, feutre détecteur de faux-billet, carton, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Campoli Presti

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Son nom international est bien plus sexy. La désignation exotique proviendrait de l’italien qui dès le dix-huitième siècle lierait la fameuse maladie infectieuse à l’influence du froid. Pour le lexique français, nous avons préféré nous attacher à son caractère ravageur. Nous ne l’attrapons pas, c’est elle qui nous empoigne. Être grippe. La déraison amplifiée par la fatigue propulse notre corps fébrile dans des paysages apocalyptiques. Fièvre, céphalée, toux, pharyngite et myalgies font oublier la très relative bénignité de l’état grippal pour nous morfondre dans les abysses, yeux gonflée, tempes suintantes, gorge irritée. Et alors que l’exténuation domine l’activité corporelle, tâchons de nous enthousiasmer de quelques avantages. Suer permet de brûler des calories. Se liquéfier évacue les toxines. Bousculer une fois de plus le système immunitaire le fortifie.

Roland Flexner à la Galerie Massimo de Carlo à Londres

Eileen Quinlan à la Galerie Campoli Presti à Londres

Caroline Mesquita à la Union pacific gallery à Londres

Turibulum game plan à la Lychee one gallery à Londres

Holly Hendry à la Bosse &  Baum Gallery à Londres

Organic sculptures à la Alison Jacques Gallery à Londres

Stéphanie Cherpin à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

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Stéphanie Cherpin, Foreign parts, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Cortex Athletico, crédit photographique Cyrille Cauvet

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Tout objet se plie aux caprices de l’auteur qui l’asservit. Son volume toujours, est interprété avec un degré relatif et accessoire de mimétisme. Par ce processus, le modèle vivant rend alors ses chairs disponibles aux filtres de la figuration. Galbes et cambrures s’offrent pour terrain d’un façonnage sensuel des masses, pâte disposée à épouser les reliefs les plus imaginatifs.

Mapplethorpe Rodin au Musée Rodin à Paris

Eileen Quinlan – Cheyney Thompson à la Galerie Campoli Presti à Paris

Dewar & Gicquel  par Noëlle Chabert au Musée Rodin à Paris

Charles Ray au Kunstmuseum et au Museum für Gegenwartskunst à Bâle

Ed Atkins au Palais de Tokyo à Paris

Mazaccio & Drowilal au Cloître Saint-Trophime à Arles

Aline Bouvy par Françoise Lonardoni à l’Espace d’arts plastiques Madeleine-Lambert à Vénissieux

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Aline Bouvy, Toi pas eux II, 135x160cm, photographie, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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Et voilà de quoi revitaliser les mines trop grises. L’actualité se fait ici secouer par une énergie vitaminée, drôle parfois même. Si elle relève de la cosmétique, cette dynamique plutôt peinte, diffuse un irrésistible pouvoir chromatique. Programmes malicieux et palettes rafraîchissantes font pétiller les cubes blancs. Il n’est pas courant d’écarquiller ainsi les yeux.

Bernard Piffaretti à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Jacques Julien au Crac Languedoc-Roussillon – Centre régional d’art contemporain à Sète

Franz Erhard Walther par Elena Filipovic au Wiels à Bruxelles

Yeah and look where it got us chez MonChéri à Bruxelles

Rose par Elodie Royer & Yoann Gourmel au Ceaac à Strasbourg

Christophe Ruckhäberle à la Galerie Campoli Presti à Paris

Peter Halley au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-priest-en-jarez

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Bernard Piffaretti, Sans titre, 180x140cm, acrylique, toile, 2014 – Courtoisie
de l’artiste et la galerie Frank Elbaz, Paris

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Il y a énigme. Et les peintres s’évertuent depuis des siècles à la résoudre. Avec détermination, il ne s’agit pas d’une fantaisie de nouvel an, mais bien de l’histoire millénaire de la représentation. Soit réduire le monde en un seul plan et régler librement la définition de l’image en question. L’ère numérique que trop d’observateurs envisageaient comme une menace, prolongement de son aînée mécanique, se voit activement investie par de nouveaux calibrages picturaux qui digèrent voire anticipent les interrogations contemporaines de l’écran, de la mise au point et du flux.

Sigmar Polke au Musée de Grenoble à Grenoble

Muriel Rodolosse au Château des Adhémar à Montélimar

{davide balula, (…), elodie seguin} par Aude Launay à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Avec et sans peinture au Mac/val – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne à Vitry-sur-seine

Armand Jalut à la Galerie Michel Rein à Paris

Bernard Frize à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Blake Rayne à la Galerie Campoli Presti à Paris

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Muriel Rodolosse, On the ruins of the pizzeria, 520x700cm, peinture sous Plexiglas, 2014 – Courtoisie de l’artiste et production Château des Adhémar, Montélimar

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Fruits et légumes de saison sont disposés pour l’appréciation du regard, à l’affut d’une nourriture fraîche et goûtue. L’étal participe d’une définition de l’exposition-même, territoire de présentation sur lequel les choses s’offrent à l’horizontal. Chargées de la trivialité de l’urgence et l’immédiateté, les matières premières se répandent ici selon un casting éclairé, en un certain ordre assemblées.

Nora Schultz à la Galerie Campoli Presti à Paris

Despite our differences par Adrienne Drake à la Fondation Hippocrène à Paris

Manfred Pernice par Sylvie Vojik à Art3 à Valence

Manfred Pernice par Nathalie Ergino à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Tout va, et de travers aux Salaisons à Romainville

Serge Poliakoff au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Thea Djordjadze par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

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Thea Djordjadze, our full, 2013 – Courtoisie de l’artiste et crédit photographique Rémi Villaggi

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Une évidence émane d’un récent séjour londonien. La multiplicité de travaux picturaux dégradant les tons m’offre l’opportunité de composer un pendant britannique à une récente compilation qui s’attachait à un phénomène similaire sur la scène française au courant de l’été. Cette passion pour le spectre penche franchement vers l’abstraction, étirant les champs chromatiques d’une teinte à l’autre. Et lorsque les gammes ne sont pas guillerettes, c’est vers l’ombre que les surfaces s’estompent. Ou disparaître, plus ou moins discrètement.

Kate Owens à la Limoncello Gallery à Londres

Stopped clocks in places of busyness par  John Lawrence à la Fold Gallery à Londres

Liz Deschenes à la Galerie Campoli Presti à Londres

Rob Pruitt à la Carlsson Gallery Massimo de Carlo à Londres

Ryan Sullivan à la Sadie Coles Gallery Kingly street à Londres

Jeff Elrod à la Simon Lee Gallery à Londres

The show is over à la Gagosian Gallery Britannia à Londres

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Kate Owens, Towards zero, savon, peinture, 2013 – Courtoisie Limoncello Gallery

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’évènement se prépare, et son existence commence à s’ébruiter depuis quelques mois. A l’automne au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris, se tiendra une exposition collective prenant pour focale la production moderne et contemporaine de tapis et tapisseries. Surfaces textiles découpant traditionnellement l’espace domestique en pans horizontaux ou verticaux, ce mobilier élémentaire surgit effectivement en masse dans l’actualité artistique internationale. La perspective m’émoustille énormément et il faut féliciter l’institution française qui marquera l’évidente abondance des motifs, techniques et connotations liés à cet art décoratif. Avec lui, c’est généralement l’imaginaire de la manufacture qui est invoqué, une économie fantasmée où l’humain par son geste concret retrouve une place dans la chaîne de fabrication des objets qui l’entourent. Pour patienter jusqu’à l’avènement de cette initiative, voici une sélection s’engouffrant avec délice dans le sillon qu’elle esquisse.

Robert Rauschenberg à la Gagosian Gallery à Londres

Emmeline de Mooij par Kiera Blakey et Matthew Robert-Hughes chez Legion Tv à Londres

Hippolyte Hentgen à la Chapelle du Genêteil à Château-Gontier

Ethan Cook à la Galerie Jeanroch Dard à Paris

Alexandre da Cunha au Grand café à Saint-Nazaire

Harold Ancart (…) Pae White à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Nora Schultz à la Galerie Campoli Presti à Londres

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> Emmeline de Mooij – Courtoisie de l’artiste

L’écran est une réalité indéniable, et il s’agit ici d’en sortir. L’imprimante devient alors cette fée qui projette dans la matière, nos images de lumière. Et beaucoup de surprises surgissent lors de ce passage. Une jeune génération d’artistes s’emploient justement à transformer les mauvaises en bonnes, à sublimer les aberrations de connectique. Périphériques et unités centrales forment la topographie de leur gestation, qui entre en écho avec une tradition de la coquille optimiste, envisageable lorsqu’un support est marqué par voie mécanique. Et si l’aléatoire œuvre, c’est que tout a été programmé pour.

Joséphine Kaeppelin au Crac Alsace – Centre rhénan d’art contemporain à Altkirch

Xavier Antin à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Gustav Metzger par Mathieu Copeland au Mac – Musée d’art contemporain à Lyon

L’apparition des images par Audrey Illouz à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Jesus Alberto Benitez au Cap – Centre d’arts plastiques à Saint-Fons

Olivier Mosset – Eileen Quinlan – Blake Rayne à la Galerie Campoli Presti à Paris

Clément Rodzielski à la Galerie Chantal Crousel à Paris

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> Joséphine Kaeppelin, Draft mode, impression numérique jet d’encre, papier dos bleu, 2010-12