La rentrée marque une transition entre l’indolence de l’été et l’excitation déraisonnable des foires automnales. Avec une certaine nonchalance, elle mâchouille une énergie élastique. A l’échelle européenne, l’éminence d’une pratique sculpturale est à signaler. Elle concerne des artistes qui triturent des matériaux gourmands en se permettant une palette large et franche. Ainsi à Hanovre, Londres, Paris, Luxembourg et Bruxelles, la souplesse des choses est mise à l’épreuve d’ambitions cosmétiques.
Rachel Harrison au Kestnergesellschaft à Hanovre
Marisa Merz à la Serpentine gallery à Londres
Sarah Tritz à la Galerie Anne Barrault à Paris
Richard Tuttle à la Galerie Marian Goodman à Paris
Folkert de Jong au Mudam – Musée d’art moderne Grand-Duc Jean à Luxembourg
Candy à la Galerie Blain Southern à Londres
Sterling Ruby à la Charles Riva Collection à Bruxelles
Sarah Tritz, Ma femme, 64.5x36cm, chêne, peinture à l’huile, tissus, 2013 –
Courtoisie de l’artiste et la galerie Anne Barrault Paris