Sur l’échelle du désir, aventurons-nous davantage vers la fantaisie que la dépravation. Tout de même plus indélébile que le simple caprice, il s’agit de rester dans les zones les plus candides du vice. Les corps détiennent une plasticité, propices lorsqu’ils le veulent, aux modelages les plus fantasques. L’étymologie de la perversité nous engage sur le terrain de la tournure. Alors sans nécessairement changer le bien en mal et en nous émancipant idéalement du jugement moral, jouissons de l’originalité de certaines satisfactions.
Marianne Marić par Emmanuelle Walter à La Filature, scène nationale à Mulhouse
Tainted love par Yann Chevallier au Confort Moderne à Poitiers
Enzo Cucchi à la Galerie Balice Hertling à Paris
H-G Clouzot, un réalisateur en œuvres par Damien Airault au Musée Bernard d’Agesci à Niort
Robert Pougheon à La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent à Roubaix
Marina Faust par Éric Troncy au Consortium à Dijon
Alexandra Bircken au Crédac à Ivry-sur-Seine
Marianne Marić, série Les Statues Meurent Aussi, photographie argentique, Paris, 2016 – Courtoisie de l’artiste