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Archives de Tag: Galerie Torri

Une sève électrique circule dans ces plantes-là. D’un métabolisme nouveau, elles offrent un agrément connecté. La vie organique y trouve un mode alternatif. Le moteur de la photosynthèse se voit remplacé par une gestion autre de l’énergie. Même réduit à un motif, le végétal continue à pulser.

Made in oven par Thierry Boutemy avec à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Abraham Cruzvillegas à la Tate modern à Londres

Apichatpong Weerasethakul à la Galerie Torri à Paris

David Posth-Kohler à l’Espace arts plastiques Madeleine-Lambert à Vénissieux

Hard flowers par Clara Guislain à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris

Nobuyoshi Araki au Musée Guimet – Musée national des arts asiatiques à Paris

Ludovic Sauvage à Ofnazareth à Paris

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Apichatpong Weerasethakul, Fire garden – extrait, 1’53, installation vidéo, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Torri, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Des effluves méditerranéennes nous arrivent de la côte. Humour et décontraction se couvrent légèrement de couleurs assumées, pour se pavaner sans gênes. L’atmosphère, indépendamment de tout, se gargarise de températures clémentes, de cette permanente douceur du climat. La langueur est inévitable. Monaco est tout proche. La Californie n’est pas si loin.

Art-o-rama 2015 à La cartonnerie à La friche La belle de mai à Marseille

Brian Calvin par Eric Troncy au Consortium à Dijon

Mira Dancy à la Galerie Hussenot à Paris

Le sommeil de plâtre par Frédéric Houvert à La mezz à Pierre-bénite

Antoine Grulier & Pierre Pauselli à la Galerie des grands bains douches de la plaine à Marseille

Julie Digard par Moly-Sabata à La serre à Saint-étienne

Alistair Forst à la Galerie Torri à Paris

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Christian Newby, Art-o-rama, 2015 – Courtoisie de l’artiste et Space in between

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’onomatopée est une invitation nette à l’action. Elle embarque dans une dynamique nerveuse, aux intentions toniques. La radicalité mise en œuvre ici passe par une violence certaine, sans être expéditive pour autant. Il ne s’agit pas de bâcler l’opération, mais bien d’en trouver la juste intensité, offerte de front, giflant l’engourdissement, avec ce caractère tenace propre à la résistance orthogonale.

Bernard Piffaretti au Frac Franche-Comté – Fonds régional d’art contemporain à Besançon

Louis Cane à la Galerie Torri à Paris

Jonathan Lasker au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Adventures of the black square à la Whitechapel gallery à Londres

Rémy Zaugg au Centre culturel suisse à Paris

An evanescent fix à la Vitrine Gallery à Londres

Oscar Tuazon au Consortium à Dijon

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Bernard Piffaretti, Sans titre, acrylique, toile, 2004 – Copyright l’artiste et l’Adagp et courtoisie de l’artiste et des galeries Frank Elbaz et Cherry & Martin

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le néologisme arrive des côtes américaines. Dans le domaine du respect trois point zéro, il indique un degré ultime de plénitude, une décontraction totale, le top niveau de la zénitude. Instantanément à son évocation, doux embruns et fragrances édulcorées embaument nos sens, dans une caricature de leur désirs. Voilà notre idéal de détente normé, répondant à de nauséabonds impératifs commerciaux. L’industrie du bien-être regorge d’images génériques qui anticipent avec indécence nos perspectives de décompression. Partout, le lounge s’autoproclame comme calibre de confort et de sympathie. L’esthétique web et les artistes qui l’exploitent, s’emparent avec malice de ces stéréotypes. Bienvenue dans une quiétude nineties. Yeah.

Relaax par Jocelyn Villemont sur internet

Le showroom de la start-up par Dorothée Dupuis aux Ateliers des Arques aux Arques

Jean-Alain Corre à la Galerie Cortex Athletico à Bordeaux

Sugar and spice à la Galerie Torri à Paris

Speculative materialism Oo par Cosson & Luciani chez Paradise à Marseille

A sip of cool par Cosson & Luciani à la Gad – Galerie Arnaud Deschin à Marseille

Carter Mull au Capc – Musée d’art contemporain à Bordeaux

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Manuel Fernandez, Provisionnal landscape, 2’30min, video, 2013 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Un ton exclamatif s’impose pour clamer cette étrange linguistique du net, dans laquelle excelle l’adolescent surexcité. Ce dialecte ne s’oralise pas mais, pianoté sur une tablette, se déchiffre dans le silence d’un écran, éventuellement bercé par le ronronnement d’un disque dur saturé. Imbibés par l’esprit tumblr, cinglants comme un tweet, les statuts sentencieux de cette nouvelle population s’évitent et passionnent pourtant. Éloignons-nous du caractère péjoratif d’une telle dénomination pour nous laisser simplement porter par la révolution qu’elle condense, et l’esthétique qu’elle véhicule. Iconographie positiviste et gaité obligatoire transmettent
en haut débit une bonne humeur manifeste.

Shana Moulton à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Offline art – New2 par Aram Bartholl à la Xpo Gallery à Paris

Fiona Rae à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Aloïs Godinat par Lionnel Gras à La salle de bains à Lyon

David Hockney à la Galerie Lelong à Paris

Julio le Parc à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

The magic bullet à la Galerie Torri à Paris

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> Rob Pruitt, Mother earth, 216x209cm, acrylique, toile, 2012

Issus du glossaire nautique, ces termes conduisent tout navire de port en port. Entre les escales, l’embarcation flotte, et le capitaine feint cette autorité qui suggère à son équipage la maîtrise de la situation. Pourtant, une forme de dérive semble incontournable et le gouvernail trépigne toujours en vue d’une île nouvelle, un continent inconnu, une Inde de plus. Malgré le quadrillage despotique de la planète, subsiste aujourd’hui le mythe du marin libre, seul conquérant sur la mer des possibles.

Roe Ethridge par Anne Pontégnie au Consortium à Dijon

Landon Metz à la Galerie Torri à Paris

L’âge d’or des cartes marines à la Bnf – Site François Mitterrand à Paris

Explorateurs – Œuvres du Cnap au Masc – Musée de l’Abbaye Sainte-Croix aux Sables d’Olonne

Cécile Beau à la Galerie Farideh Cadot à Paris

Geert Goiris à la Galerie art:concept à Paris

Rothko/Sugimoto – Dark paintings and seascapes à la Pace Gallery à Londres

> Geert Goiris – Courtoisie Galerie art:concept Paris

Toute œuvre semble négocier une valeur de mémoire. Certaines d’entre elles s’en font cependant un devoir explicite, ou bien secouent au contraire le vocabulaire qu’on associe habituellement au recueillement. Plutôt monolithique et minéral, ce répertoire plastique ne peut être que grave. Sa destination première consiste à animer le souvenir, même si son comble est souvent de se faire oublier.

Les monuments invisibles par Costanza Paissan à La Galerie à Noisy-le-Sec

Clémence Seilles à la Galerie Torri à Paris

Stéphanie Nava à Moly-Sabata à Sablons et au Musée des mariniers à Serrières

Julien Nédélec au Musée des Beaux-arts à Mulhouse

L’équilibre des contraires au Grand Café à Saint-Nazaire

Vera Lutter au Carré d’art à Nîmes

Anne-Charlotte Yver à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

> Tomas de Luca, Sad disco stone men (détail), 2012 – Courtoisie de la Galerie Monitor Rome

Il y a un siècle en 1912, un physicien français eut l’idée de contenir sous tension un gaz rare dans un tube de verre. Il applique cette invention quelques années plus tard en réalisant les premières enseignes lumineuses telles qu’on les connait, éclairant la nuit citadine de messages promotionnels. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur l’usage grandissant de ce matériau au cours de la seconde moitié du XXe siècle jusqu’à devenir aujourd’hui encore, un exercice de style pour tout sculpteur émergeant. Systématique ou anecdotique, sa présence a progressivement colonisé c’est vrai, les expositions d’art contemporain. Sa plastique séduisante happe facilement les attentions volatiles, mais sa redondance semble aussi agacer certaines sensibilités comme le feraient des publicités intempestives.

Néon, who’s afraid of red, yellow and blue ? par David Rosenberg à La Maison Rouge à Paris

Lux perpetua à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Dan Flavin à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Børre Sæthre par Clément Minighetti au Mudam à Luxembourg

Thomas Lélu à la Galerie Vincenz Sala à Paris

Vittorio Santoro par Daniel Kurjakovic à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Medium Kelly à la Galerie Torri à Paris

> Simon Nicaise, Et un néon de plus, néon, 2011

Envouté à la fois par la puissance du noir et par le spectacle toujours merveilleux des nuages qui se dissipent, j’oriente cette chronique vers les perturbations atmosphériques. Il n’y aura pourtant là pas, explicites, de ciels, mais plutôt cette obscurité chargée qui provoque parfois des éclairs, et ces fantastiques nuées, lumineuses, colorées. Nos intempéries seront tranchantes, et floues, colériques, ténébreuses.

Elodie Lesourd à la Galerie Olivier Robert à Paris

Bettina Samson à la Galerie Sultana à Paris

Jérôme Poret à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay

Odilon Redon aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris

Jessica Warboys à la Maba à Nogent-sur-Marne

2 éclats blancs toutes les 10 secondes (suite) au Crac Alsace à Altkrich

Jean Baptiste Bernadet à la Galerie Torri à Paris