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Archives de Tag: Hamburger Bahnhof

Il nous empêche de tomber. Barrière matérielle ou précaution philosophique, il tient la violence à distance. Parapets, balustrades et rambardes protègent du vide existentiel. Au Moyen-Âge, le terme désigne un élément vestimentaire, pièce d’armure cuirassant le ventre du soldat.

Nairy Baghramian au Carré d’Art à Nîmes

Leonor Antunes à La Loge à Bruxelles

Rebecca Horn chez Thomas Schulte à Berlin

Church for Sale par Gabriele Knapstein à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Nina Canell à la Berlinische Galerie à Berlin

Eva Barto au Frac Île-de-France – Le Plateau à Paris

Felix Gonzalez-Torres – Roni Horn à la Bourse de Commerce à Paris

8c7a6450-df3f-e713-5535-8fe8202071d7Rebecca Horn, BLACK COCKFEATHERS, 80 x 60 cm, black and white print, 1971 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Thomas Schulte (Berlin)

Ma seconde chronique berlinoise a tardé à se concrétiser. Irrité par le manque de réactivité des structures de la ville, je déplore le déficit d’énergie qu’elles mettent dans la diffusion de leurs projets. Leurs sites internet sont pauvres ou ne fonctionnent plus, jusqu’à devoir en contacter une par téléphone qui prétend ne pas réussir à envoyer d’images par courriel. Quelques exceptions m’ont néanmoins apporté leur complicité et rendent finalement la composition de ce numéro possible. Définitivement, Berlin n’est pas cette Allemagne qui m’est familière. Et au fil des visites, par le sujet des oeuvres, il était frappant de relever combien la dimension domestique était présente, de l’attention portée à son quartier à la documentation d’intérieurs. D’urgence, habiter.

Helen Mirra au KW Institute for Contemporary Art à Berlin

Tomas Saraceno à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Architektonika à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Claude Parent à la Galerie Esther Schipper à Berlin

Isa Genzken au Schinkel Pavillon à Berlin

Susa Templin à la Galerie Rasche Ripken à Berlin

Private à la Galerie Thomas Fischer à Berlin

Tout un pan de la création, actuelle comme historique, est intriguée, voire motivée, par une énergie obscure. Lunaires et magnétiques, ces forces sont canalisées par différents dispositifs qui tendent à leur donner une forme, basculant alors de façon manifeste l’invisible dans le visible. Pour exciter les foules, l’occulte doit par définition, ne pas rester aussi dissimulé qu’on le croit. Il s’agit bien là d’un jeu stratégique pour négocier les apparitions. N’en montrer pas assez confortent les sceptiques. En montrer trop révèlent les subterfuges. Seul un équilibre juste entre silence et surgissement, garantit le plus spectaculaire des ésotérismes.

Paul Laffoley à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Thomas Fontaine à la Galerie Florence Leoni à Paris

Joachim Koester à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Phénomènes par In Extenso chez Néon à Lyon

L’Europe des esprits au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg

Damien Deroubaix à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Sociétés secrètes par Cristina Ricupero & Alexis Vaillant  au Capc à Bordeaux