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Archives de Tag: Galerie Suzanne Tarasiève

Nous brillons. Notre simple présence éclaire. Ainsi le médium photographique se retrouve volontiers convoqué pour enregistrer cette radiance. Les rayons caressent l’épiderme, en colorent le relief. Et lorsqu’il fait sombre, voire que la nuit est déjà tombée, s’étend notre besoin de luire.

Jimmy DeSana chez Amanda Wilkinson à Londres

Paul Mpagi Sepuya à Modern Art Vyner St à Londres

James Welling à la Galerie Marian Goodman à Paris

Aurore-Caroline Marty au Frac Bourgogne – Boutique des Bains du Nord à Dijon

No Photos on the Dance Floor! à C/O Berlin à Berlin

Wolfgang Tillmans au CA2M Centro de Arte Dos de Mayo à Móstoles

Ed Paschke à la Galerie Suzanne Tarasiève / Loft 19 à Paris

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Wolfgang Tillmans, Easter, b, 2012 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Buchholz (Berlin, Cologne)

La légendaire drag queen américaine RuPaul déploie son empire en contribuant à l’éveil populaire par le divertissement. Bien que vulgarités et caricatures y semblent incontournables, son business a l’avantage de placer dans la parole publique une base de visibilité pour la communauté LGBTQ. Son histoire est rythmée d’engagements éminemment charnels, dont le corps est l’ultime moyen. Il était une fois des bals en périphérie new-yorkaise où concourraient des reines pour remporter des titres. Ces affronts fonctionnent par parades, selon diverses catégories régissant les compétitions. C’est un comble de constater que même au sein des contextes les plus inventifs en matière de normes et de marges, tout fonctionne par case. Division. Sorte. Espèce. Classe. Genre.

Cindy Sherman chez Sprüth Magers à Londres

DRAG par Vincent Honoré à la Hayward Gallery à Londres

Jürgen Klauke à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Vladislav Mamyshev-Monroe à Kiasma – Finnish National Gallery à Helsinki

Forbidden to Forbid par Paul Clinton chez Balice Hertling à Paris

A Study in Scarlet par Gallien Déjean au Frac Ile-de-France / Le Plateau à Paris

Bad Juju par EXO EXO à la New Galerie à Paris

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Madison Bycroft, Human Resources, 5′, vidéo, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement – Full issue on subscription

L’acception ancienne du terme désigne une lésion de la rétine. Médicalement, on parle aujourd’hui de myodésopsie, de phosphène ou de scotome. L’œil par son anatomie perturbée, émet des signaux extravagants de perception. La vision est troublée. La lumière comme toujours, reste essentielle dans ce dérèglement hallucinatoire. La vue relève alors de l’excentricité de l’éberlué ou de l’hurluberlu.

Jochen Lempert par BQ Berlin à Paris Internationale à Paris

Melancholia – A Sebald variation pour le King’s College London à la Somerset House à Londres

Collection n°7 chez Interior and the collectors à Lyon

Renée Levi à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Mireille Blanc par Eric Mircher à la Galerie Joseph à Paris

Sigmar Polke à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Katharina Grosse à la South London Gallery à Londres

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Mireille Blanc, L’étiquette, 200 x 145 cm, huile sur toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Si séduire un partenaire par une simple effluve reste encore un mythe humain, les images semblent elles, savoir exercer une attraction sexuelle explicite. Quasi chimiques, de mystérieuses sécrétions irriguent leur voisinage pour mieux assouvir un désir commun. Il s’agit une fois de plus de faire fleurir la beauté du cul alors que le climat actuel ne se l’autorise plutôt pas, s’embourbant dans une médiocrité qui consiste à censurer le meilleur et ne laisser échapper dans les médias que la plus vulgaire de ses interprétations. La résistance passe aussi par l’ambition de son excitation, par l’excellence de ce qui nous fait bander.

Lina Scheynius aux Arcane studios à Londres

Monica Majoli à la Galerie Air de paris à Paris

Not so still life à la Luxembourg&Dayan Gallery à Londres

Juergen Teller à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Douglas Gordon au Mam – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Soft measures par André Tehrani & Anthea Buys dans le Project room du Wiels à Bruxelles

Robert Mapplethorpe aux Galeries nationales du Grand palais à Paris

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Lina Scheynius, Book 06 – extrait autocensuré pour Instagram, 2014

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Madame Anastasie a une fois de plus sévi. La mythique personnification de la censure plane sur notre société pour en éliminer les reliefs. Et elle s’est manifesté dans ma vie électronique pour en amputer une brique du mur. « Nous avons supprimé cet élément de Facebook, car il enfreint les standards de notre communauté ». L’humiliation va jusqu’à se gargariser de respecter la publication de « contenus de nature personnelle, qu’il s’agisse de photos d’une sculpture telle que le David de Michel-Ange ou de photos avec un enfant au sein de sa mère ». Merci bien le créneau, et les exclusives représentations tant masculines que féminines qu’il véhicule. En contrepoint à cette anecdote, je prends plaisir cette semaine à partager différentes teneurs de nudités.

Juergen Teller par la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris photo 2013 au Grand palais à Paris

John Currin à la Galerie Gagosian à Paris

Sanne Sannes par Hans Rooseboom & Mattie Boom à l’In – Institut néerlandais à Paris

Paul-Armand Gette à la Galerie Jean Brolly à Paris

Masculin/masculin au Musée d’orsay à Paris

Aaron Curry à la Galerie Almine Rech à Paris

Wolfgang Tillmans à la Galerie Maureen Paley à Londres

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Juergen Teller, Série Louis XV, Paris, 2004, 50x61cm, C-print, 2012
– Courtoisie de l’artiste et la galerie Suzanne Tarasiève

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’été dénude les masses, qui alors s’étalent généralement dans l’espace public. C’est en cette saison que le corps est le plus exposé, au soleil comme au regard. Et une proportionnelle inverse semble relier température et pudeur. La chair est matière plastique, à modeler, de la contenance musclée à l’opulence sans retenue. Plages et parcs deviennent les socles de la diversité de l’enveloppe humaine.

Thomas Schütte par Andrea Bellini & Dieter Schwarz au Castello di Rivoli à Rivoli

Hybride à la Fondation Francès à Senlis

Sarah Lucas à la Galerie Sadie Coles – Situation à Londres

Mika Rottenberg au Frac Languedoc-Roussillon – Fonds régional d’art contemporain à Montpellier

Marisa Merz à la Fondazione Merz à Turin

Superbody à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Summer camps par Marie Maertens à la Galerie Suzanne Tarasiève – Loft19 à Paris

> Sarah Lucas, Hard Nud, 2012 – Courtoisie de la Galerie Sadie Coles Londres

Restons dans notre lancée germanique. Après avoir sondé l’actualité en Allemagne, voyons comment le pays s’exporte à Paris, via un médium qui lui est propre depuis l’après-guerre, chargé de tout l’expressionnisme qu’on lui reconnaissait déjà depuis des décennies. Cet automne, quatre grandes signatures sont simultanément présentées par une institution et des galeries majeures. En complément de ces géants, il m’importera de partager la production d’artistes plus jeunes et de même nationalité, pour observer la gestion de leur héritage autant que les voies qu’ils ouvrent.

Georg Baselitz au Musée d’art moderne de la ville de Paris

Norbert Bisky à la Galerie Daniel Templon à Paris

Markus Lüpertz à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Albert Oehlen à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Anne Neukamp à la Galerie Chez Valentin à Paris

Gerhard Richter à la Galerie Marian Goodman à Paris

Anselme Reyle à la Galerie Almine Rech à Paris

Une série de manifestations permit récemment d’apprécier des propositions berlinoises sans à avoir à traverser le fleuve qui nous sépare de la capitale allemande. L’initiative Berlin/Paris a été réitérée pour la troisième fois pour fédérer cette année quatorze couple franco-allemand de galeristes, qui offre chacun un aperçu de ses engagements dans l’espace d’exposition de son acolyte. Et d’autres évènements se greffent encore à cette correspondance, donnant une visibilité soudaine et abondante à la scène artistique germanique.

Berliner Allee 74 au Centre Culturel Colombier à Rennes

Le Paris Bar à Paris à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Susan Philipsz à la Galerie Natalie Seroussi à Paris

Chert at Gaudel de Stampa à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Sur un piédestal à la Galerie 1900-2000 à Paris

Life in a house with wooden billows à la Galerie DohYang Lee à Paris

Gregor Schneider à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Cette citation trouve divers propriétaires selon des sources divergentes – d’André Breton à Alain Robbes-Grillet – mais elle a l’avantage malgré une origine trouble, ou partagée, d’orienter notre sélection vers le motif du corps sexué et la manière dont son exhibition pourra exciter certains tout en en offusquant d’autres. Je ne me prononcerai donc pas sur l’ultime différence séparant les deux termes de notre intitulé, mes recherches sur le sujet ne me donnant pas suffisamment satisfaction pour vous livrer une réponse définitive. D’un côté, le sens de la pornographie semble avoir été brusqué par l’industrie cinématographique alors qu’il signifie étymologiquement « l’art de représenter une prostituée ». De l’autre, l’érotisme ne paraît plus avoir de limites, dépassant largement l’incarnation pour se loger dans n’importe quel détail de notre environnement lorsqu’on l’envisage comme je le fais sous l’angle permanent du plaisir, et l’Art ne serait alors plus que constitué de cette substance-là. Restent la vulgarité, ou l’élégance.

Nobuyoshi Araki à la Galerie Daniel Templon à Paris

Pierre Andréotti à la Galerie Anton Weller – Isabelle Suret à Paris

Ignacio Goitia à la Galerie 13 Jeannette Mariani à Paris

Alair Gomes à la Mep à Paris

Richard Conte à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Weird & Wonderful dans le cadre du Festival Jerk Off au Loft19 chez Suzanne Tarasiève à Paris

Jürgen Klauke à la Galerie Serge le Borgne à Paris

L’esperluette est ce signe typographique hybride que l’on utilise sans en connaître généralement le nom pour affirmer le lien qui unie deux éléments soudainement inséparables. Résultant de la progressive ligature des lettres e et t, notre logogramme & semblerait considéré jusqu’au XIXe siècle comme la vingt-septième composante de l’alphabet mais ne subsiste aujourd’hui dans son usage courant que comme la conjonction de coordination associant deux personnes en un couple qui forme alors une entité propre. Il s’agira pour nous cette semaine de nous pencher sur la création à deux, sur ces binômes qui rythment notre actualité selon diverses notions d’accouplements fertiles que nous parcourrons ici.

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Gil & Moti à la Galerie Eric Dupont à Paris

Nathalie Brevet & Hughes Rochette au Collège des Bernardins à Paris

Morgane & Salomé à l’Espace Jean-Marie Poirier à Sucy-en Brie

Jérôme le Goff & Delphine Ralin au Loft19 chez Suzanne Tarasiève à Paris

McDermott & McGough à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Iris van Dongen & Dionisis Kavallieratos à la Galerie Bugada & Cargnel à Paris

A l’heure pascale où les chrétiens, rappelons-le, commémorent la résurrection de leur sauveur, miracle s’il en est, il me semblait opportun de documenter une certaine actualité artistique sensible aux apparitions les plus insolites. Alors que nos provinces font voler les cloches et pondre du chocolat, les artistes de notre temps continuent, indépendamment bien-sûr au calendrier grégorien, à explorer les délices du pouvoir qu’ils détiennent à intriguer notre perception par d’irrationnels représentations. Talentueux prestidigitateurs, ils manient l’illusion et les objets polysémiques pour aiguiser toujours encore notre rapport aux images, septique optique.

Oda Jaune à la Galerie Daniel Templon à Paris

Paris, capitale photographique 1920-1940 au Jeu de Paume – Site Sully à Paris

Christoph Steinmeyer à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Une image peut en cacher une autre aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Giorgio de Chirico au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Brigitte Zieger à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

Les 10 ans du Prix Arcimboldo au Musée du Montparnasse à Paris

C’est un institutionnel évènement qui nous invite à nous pencher cette semaine sur l’usage de l’image projetée, par les protagonistes de la création contemporaine qui animaient une récente actualité parisienne. Tous ont été invité, ou auraient pu l’être, à participer à la grande foire vidéographique hébergée sous la vaste verrière du Grand Palais. Mais revenons au caractère plastique même de ce qui unit leur pratique frôlant toujours l’incantation magique par les éléments invoqués : faire surgir de la lumière dans la nuit.

Dans la nuit, des images au Grand Palais à Paris

Anthony Mc Call à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Laurent Pernot à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

Kirill Chelushkin à la Galerie Rabouan-Moussion à Paris

Miguel Chevalier à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Gary Hill à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Henri Foucault à La Monnaie de Paris

Nous accompagnerons cette semaine les défilés Femme Printemps-Été 2009 qui ponctueront la géographie parisienne squattant les Jardins du Palais Royal, confortant le ventre du Grand Palais ou inaugurant le 104, nouvel espace culturel dans le 19e arrondissement. Cela nous offrira l’occasion de nous pencher sur la représentation du corps féminin dans les arts plastiques selon différents médiums, de l’utilisation de graciles silhouettes comme motif à l’affirmation d’une posture émancipée. Il ne s’agit pas de nous étaler du machisme au féminisme mais bien d’être attentif à la manière dont s’inscrivent aujourd’hui dans nos supports l’iconographie d’Ève, de Marie, de Madeleine ou d’autres.

Frank Perrin à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Karin Bubas au Centre Culturel Canadien à Paris

Brian Finke à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Abetz&Drescher à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Gustav Klimt à la Galerie Eric Coatalem à Paris

Laetitia Bénat à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Marnie Weber à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

On connaît l’influence omniprésente du cinéma comme machine à faire rêver chacun, le temps d’une projection et celui qui la succédera dans une durée relative à la qualité de la production. Le 7e art continue à alimenter nombre de démarches plastiques qui interrogent tant son dispositif dans son caractère formel et technique, que le phénomène culturel qu’il représente. C’est une acceptation plus ouverte encore qui guidera notre sélection cette semaine. Nous invoquerons ce pouvoir hollywoodien à  proposer un ailleurs séduisant, parsemé de stars scintillantes, de décors envoûtants et de fictions fantastiques.

John Armleder au Centre Culturel Suisse à Paris

Travelling à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Gil Heitor Cortesão à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Georges Méliès  à La Cinémathèque Française à Paris

Douglas Gordon à la Collection Lambert en Avignon

Annie Leibovitz à la Mep – Maison Européenne de la Photographie à Paris

Blow-up aux Prairies de Paris à Paris

Minces couches de tissus ectodermiques tapissant nos cavités ouvertes vers le milieu extérieur, les muqueuses sont cette interface entretenue entre le dedans et le dehors, entre soi et l’autre. Tout créateur partage cette position, cette fonction médiatrice entre l’intime et l’universel, qui peut prendre la multitude de formes qui composent et composeront l’Histoire de l’Art. J’attire aujourd’hui votre organique attention sur une sélection d’artistes affirmant le caractère vulnérable de ce rôle inconfortable et parfois irritant à travers un vocabulaire plastique qui assume la prégnance physiologique du  fragile vivant, de ses excroissances, ses fluides et ses fuites indélébiles.

Louise Bourgeois au Centre pompidou à Paris

Elsa Sahal à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Michel Gouéry à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Alkis Boutlis à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Valérie Dantas Mota à la Galerie Griesmar&Tamer à Paris

Marlène Moquet à l’Emba / Galerie Manet à Gennevilliers

Thomas Lélu à la Galerie Léo Scheer à Paris

J’emprunte l’intitulé de cette lettre au nom de l’association qui fédère une majeure partie des galeries réparties géographiquement dans le treizième arrondissement parisien autour de la rue de Madame Weiss dont nous retiendront ici le prénom. Sans ignorer les désaccords quant à l’avenir culturel de ce quartier, il m’apparait nécessaire de souligner une sélection de l’offre effective à découvrir au cours d’une promenade bitumée entre les stations de métro Chevaleret et Bibliothèque Nationale.

M/M (paris) à la Galerie Air de Paris à Paris

Adi Nes à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Roger Tallon à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Boris Mikhailov à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

David Shrigley chez Nathalie&Christophe Daviet-Thery à Paris

Ronan&Erwan Bouroullec à la Galerie Kreo à Paris

L’Ambassade à Bétonsalon à Paris