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Archives de Tag: Galerie Denise René

Effet optique qui gratte la rétine, ce grésillement exige régularité et mouvement. Que ce soit l’œuvre ou l’œil qui bouge, un déplacement même nerveux doit opérer afin d’activer le chevauchement de rayures strictes. Parallèles et contrastées, ces lignes narguent notre perception pour nous emporter dans le vertige d’une dimension où la mise au point peine à se faire. Des réseaux plus complexes encore peuvent alors plonger notre regard dans un réel bain d’interférences. Une mouvance historique exploita ces jeux dans les années soixante, et l’actualité parisienne d’artistes anglo-saxons nous fait requalifier cet héritage. Offrons-nous au plaisir de la turbulence.

Michael DeLucia à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Hommage à Denise René à la Galerie Denise René à Paris

The mystery spot par Marc Bembekoff à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Sol LeWitt à la Galerie Marian Goodman à Paris

Luke Dowd à la Galerie Jeanroch Dard à Paris

Gabriel Hartley à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Haegue Yang à la Galerie Chantal Crousel – La Douane à Paris

> Michael DeLucia, Heavy Point, 244x244x2cm, Osb, émail, 2012 –
Courtoisie Galerie Nathalie Obadia Paris Bruxelles

Le précédent numéro s’attardait sur une peinture contemporaine principalement figurative. Il me semble en effet important de souligner que ce retour du médium passe aujourd’hui majoritairement par le souci du peintre à figurer, voire défigurer. En contrepoint de cette piste, se pose la question de l’abstraction, terme opposé d’un art que l’on voudrait bipolaire. J’avoue n’avoir pas encore réussi à ce jour à ressentir l’exacte séparation qui différencie ces deux bornes, l’abstrait représentant indéniablement du reconnaissable, et le figuratif offrant toujours la possibilité d’un pur jeu plastique. Mais badinons à exécuter le docile exercice consistant à réunir, sous l’égide d’un père de ce langage visuel historiquement enraciné dans le XXe siècle, une sélection d’héritiers qui s’obstinent à ab-straire, verbe violent dont l’étymologie heureuse confirme ce volontaire mouvement d’isolement, cette déchirure manifeste.

Vassily Kandinsky au Centre Pompidou à Paris

Youri Jeltov à la Galerie Denise René – Espace Marais à Paris

Ida Ekblad à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

William Eggleston à la Fondation Cartier à Paris

Beatriz Milhazes à la Fondation Cartier à Paris

Frank Nitsche à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Jean-François Brunaud à la Galerie du Haut-Pavé à Paris

2009 semaine 21 – Et l’abstraction ?