Me voilà de retour d’un tout premier séjour dans la capitale allemande, visée depuis un moment par la scène artistique internationale comme le contexte ultime de la création actuelle. Il faut donc tenter de se libérer de toutes ces louanges entendues depuis des années, pour réussir à vivre la ville de façon singulière, avec le plus de disponibilité possible. La tâche est difficile, car tous mes aprioris créés par méfiance ou résistance, se sont vus progressivement confirmés : précarité entretenue, jeunisme, chantiers permanents, douleurs historiques encore tangibles et modernisme omniprésent. Mais ce râle ne doit pas taire le réel enthousiasme procuré par la découverte de la vaste métropole, froide et déserte. En une semaine, cent cinquante-deux expositions ont guidé mon itinéraire au sein de différents quartiers. Ce premier numéro berlinois partagera le meilleur de mon non-étonnement.
The poster show à la Galerie Carlier Gebauer à Berlin
Tina Schulz à la Galerie Kow à Berlin
Sammlung Boros à Berlin
Dominik Lang à la Galerie Krobath à Berlin
Sean Edwards à la Galerie Tanya Leighton à Berlin
I’ll explain you everythiinnngggg à la Galerie Chert à Berlin
Tobias Madison chez Haubrokshows à Berlin