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Archives Mensuelles: janvier 2012

Me voilà de retour d’un tout premier séjour dans la capitale allemande, visée depuis un moment par la scène artistique internationale comme le contexte ultime de la création actuelle. Il faut donc tenter de se libérer de toutes ces louanges entendues depuis des années, pour réussir à vivre la ville de façon singulière, avec le plus de disponibilité possible. La tâche est difficile, car tous mes aprioris créés par méfiance ou résistance, se sont vus progressivement confirmés : précarité entretenue, jeunisme, chantiers permanents, douleurs historiques encore tangibles et modernisme omniprésent. Mais ce râle ne doit pas taire le réel enthousiasme procuré par la découverte de la vaste métropole, froide et déserte. En une semaine, cent cinquante-deux expositions ont guidé mon itinéraire au sein de différents quartiers. Ce premier numéro berlinois partagera le meilleur de mon non-étonnement.

The poster show à la Galerie Carlier Gebauer à Berlin

Tina Schulz à la Galerie Kow à Berlin

Sammlung Boros à Berlin

Dominik Lang à la Galerie Krobath à Berlin

Sean Edwards à la Galerie Tanya Leighton à Berlin

I’ll explain you everythiinnngggg à la Galerie Chert à Berlin

Tobias Madison chez Haubrokshows à Berlin

En pied, en buste, auto, robot, de trois-quart, face ou profil, c’est le genre typique de la reconnaissance. Généralement focalisé sur le visage, il porte une dimension politique indéniable, multipliant l’autorité du modèle en un clone à jamais immortalisé. Il installe une identité. Sa particularité demeure de figer une personne en une chose, qui lui survivra.

Patrick Faigenbaum au Musée de la vie romantique à Paris et au Point du Jour à Cherbourg

Diane Arbus au Jeu de Paume à Paris

Antoine Marquis à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Anouk Kruithof au Petit Endroit à Paris

Pierre David au Musée du Nouveau Monde à La Rochelle

FotoRio à la Mep – Maison européenne de la photographie à Paris

Georges Tony Stoll à La Galerie à Noisy-le-Sec

Paris grelotte sous les températures hivernales. A Beaubourg, la nouvelle approche du grand expressionniste norvégien fait évènement, et motive quelques expositions parisiennes auxquelles s’agrègent d’autres encore. Les artistes de cette chronique partagent des racines scandinaves. Ces peuples nordiques passionnent, pour les extrêmes qu’ils représentent. En harmonie perpétuelle avec la nature entre Arctique et Occident, ces européens d’une beauté légendaire sont les descendants de sanguinaires barbares tout en cultivant aujourd’hui la réputation de la citoyenneté la plus élégante. Voyons ce que vaut cette caricature.

Norsk à la Galerie Jérôme Poggi et chez Primo Piano à Paris

Edvard Munch – L’oeil moderne par Angela Lampe au Centre Pompidou à Paris

L’univers d’Edvard Munch au Musée des Beaux-Arts de Caen

Pia Rönicke à la galerie gb agency à Paris

Erró à la Schirn Kunsthalle à Frankfurt am Main

Henrik Samuelsson à la Galerie Laurent Godin à Paris

Eva Nielsen à la Galerie Dominique Fiat à Paris

L’abstraction telle qu’on la désigne dans le champ des arts plastiques, ne date que d’un siècle finalement. Il serait bien-sûr assez plaisant d’envisager ses précurseurs dans l’histoire, annonçant un choix plastique généralement radical. Ce n’est pas notre présent propos, qui au contraire compile une série d’artistes qui poursuivent, toujours, en 2012, cet appétit de la forme libérée de son signifiant, ou presque. Et c’est du médium originel de la peinture dont il sera question, et à travers lui, de deux des principales qualités de la surface qu’elle offre. Motifs et palette viseront donc à stimuler sans détours notre rétine.

Les braves à la Galerie Jean-Luc & Takako Richard à Paris

Camila Oliveira Fairclough par Thierry Leviez à -1 à Paris

Shirley Jaffe à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Colombe Marcasiano & Sofie Haesaerts à Komplot à Bruxelles

Pedro Cabrita Reis à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Expanding.Color – Les peintres / Les constructeurs à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Blair Thurman à la Galerie Triple V à Paris

Alors que certains se seront probablement déhanchés pour le réveillon, inaugurons cette année avec une chronique consacrée au corps, offert en représentation. Nu même vêtu, le danseur exclut la parole pour manier un autre langage, avec pour seul phrasé sa présence suspecte, sous nos yeux. Et j’aime beaucoup le projet de commencer notre nouveau calendrier, sous les charmes communément associés à la danse : Vitalité et Raffinement. Il ne s’agira pas ici de rendre compte de spectacles, mais bien de rester attentif aux résonances de ce domaine dans le champs de l’art contemporain, et plus généralement, à la figuration de l’humain en mouvement.

Alex Katz à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Jesper Just au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Daniel Larrieu à la Galerie Poggi à Paris

Danser sa vie au Centre Pompidou à Paris

Olaf Breuning au Palais de Tokyo à Paris

Claude Cattelain à la Galerie du Haut-Pavé à Paris

Denis Darzacq à la Galerie Vu’ à Paris