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Archives Mensuelles: février 2016

Avant de devenir un anthroponyme ayant une double désignation décorative et militaire, ce prénom fut celui d’une archiduchesse autrichienne devenue impératrice des français au début du dix-neuvième siècle. Il faudra développer davantage l’ancrage de cette potentielle provenance, et sa symétrie soldatesque. Le même terme est effectivement utilisé pour nommer les conscrits du premier Napoléon, plusieurs fois victorieux grâce à ces jeunes novices recrutés hâtivement mais entourés de vétérans. Ce statut intermédiaire résonne avec la fonction de notre élément dans le domaine des beaux-arts. En matière d’encadrement, il fait la transition entre l’œuvre et le cadre. Zone de respiration, il participe de la scénarisation de la jouissance de ce qu’il ceint. Il ne faut pas le confondre avec le passe-partout qui consiste en une fenêtre séparant l’œuvre d’une vitre qui la protège. L’obsolescence aurait pu aujourd’hui guetter cette stratégie du regard, mais différentes sensibilités lui donnent une vitalité nouvelle, littéralement ou pas. Il s’agit de survoler une certaine actualité européenne de l’image imprimée, et des façons de la donner à voir.

Constance Nouvel à la Galerie In situ – Fabienne Leclerc à Paris

George Shiras au Musée de la chasse et de la nature à Paris

Thomas Hirschhorn à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Roe Ethridge à la Gladstone gallery à Bruxelles

New builds à la Josh Lilley Gallery à Londres

Decade à la Galerie Freymond-Guth à Zürich

Marina Pinsky à la Kunsthalle Basel à Basel

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Constance Nouvel, série Persistants – Panorama, 21x23x21cm, tirage argentique, plâtre, 2014 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Minutieux. Lentement élaboré. Craintif. Voilà comment la fameux poète qualifie tout ce qui proviendrait de Lyon, assassinant ses contemporains avec ce violent et définitif constat. Une caricature de la confortable bourgade et de son influence, pourrait auprès de qui raille cette ville, se reconnaître effectivement en ce portrait. Alors que le terme-même de peinture lyonnaise sonne comme une double charcuterie, il y a un plaisir certain à désamorcer ici toute offensive contre elle. Aujourd’hui la dimension locale a évolué et il sera bien plus excitant d’invoquer son actualité et sa résonance, dans une transversalité, monolithique, minérale. Et mieux renverser la sentence. Soigneux. Délicatement conçu. Précis.

Un regard sur la scène artistique lyonnaise au XXe siècle par Sylvie Ramond & Patrice Béghain au Musée des beaux-arts de Lyon

Max Schoendorff à la Galerie Michel Descours à Lyon

Jérémy Liron à la Fondation Bullukian à Lyon

Henry Moore aux Terme di diocleziano à Rome

Maude Maris au Vog à Fontaine

Sculpture 4tet par Jean-Pierre Criqui à la Galerie Marian Goodman à Londres

Etienne-Martin à la Galerie Bernard Bouche à Paris

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Maude Maris, Attique 2, 24x33cm, huile, toile, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Isabelle Gounod, production Résidence saint-ange, crédit photographique Aurélien Mole

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Le mythique fluide attribuerait une irrésistible puissance sexuelle. Sa légende s’ancre dans la culture afro-américaine seventies, accompagnant les coups de bassins de l’époque disco. Animal de la drague, serial fucker, qui le détient jouit d’une vague de popularité confortant un nombre indécent de conquêtes. Ce philtre foncièrement organique, a quelque chose d’argentique. Sa caricature résiste moins à l’ère numérique, qui semble se fabriquer d’autres pouvoirs pour pallier à l’urgence de jouissance. Nos applications fonctionnent moins sur ce principe d’attraction chimique, la lumière des écrans bousculant davantage les photons que les molécules. De nouvelles stratégies de séduction s’élaborent, tressant les flux et afflux, électriques et sanguins. Faut du jus.

Aline Bouvy à la Galerie Albert Baronian à Bruxelles

Antoine Bellini & Lou Masduraud à La bf15 à Lyon

James Lewis à la Galerie Joseph Tang à Paris

Morgan Courtois à Bikini à Lyon

Eros Hugo, entre pudeur et excès à la Maison Victor Hugo à Paris

The funnies chez Mot international à Bruxelles

Cornelia Baltes chez Limoncello à Londres

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James Lewis, vue de l’exposition The problem I can no longer read, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Joseph Tang

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Ce gabarit de fête consiste simplement à s’accorder des plaisirs de fin d’après-midi. Son horaire le distingue de la trivialité d’un repas ou l’impératif cérémonieux d’un bal. Il est juste prétexte à retrouvailles. C’est le créneau de la décontraction. Tout y est léger, la musique, les boissons, les fleurs. Historiquement, son mythe semble culminer entre la fin du dix-neuvième et le début du vingtième siècle, imbibé d’un imaginaire Belle époque, colonial, oisif, décadent. Car ce format est aussi celui que privilégient les contre-cultures, profitant de la réputation bon enfant de ces rencontres pour mieux en bousculer les conventions. L’alternatif surgit ainsi dans le cliquetis des tasses reposées sur leur soucoupe. Les délicatesses de salon découvrent leur potentiel de rébellion. Et l’air de rien, on s’encanaille.

Peter Shire par Julie Boukobza à la New galerie à Paris

Tapisseries, espaces échangés au MUba Eugène Leroy à Tourcoing

A moveable feast à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris

Nadia Agnolet à La maison Jandelle à Paris

Condo à la Rodeo gallery à Londres

Brafa art fair 2016 à Tour & taxis à Bruxelles

Gabriel Méo dans un local à La plaine saint-denis

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Peter Shire, Double dip mug, 10x15x10cm, céramique, 2015 – Courtoisie de l’artiste

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