2016 semaine 07 – Mojo

Le mythique fluide attribuerait une irrésistible puissance sexuelle. Sa légende s’ancre dans la culture afro-américaine seventies, accompagnant les coups de bassins de l’époque disco. Animal de la drague, serial fucker, qui le détient jouit d’une vague de popularité confortant un nombre indécent de conquêtes. Ce philtre foncièrement organique, a quelque chose d’argentique. Sa caricature résiste moins à l’ère numérique, qui semble se fabriquer d’autres pouvoirs pour pallier à l’urgence de jouissance. Nos applications fonctionnent moins sur ce principe d’attraction chimique, la lumière des écrans bousculant davantage les photons que les molécules. De nouvelles stratégies de séduction s’élaborent, tressant les flux et afflux, électriques et sanguins. Faut du jus.

Aline Bouvy à la Galerie Albert Baronian à Bruxelles

Antoine Bellini & Lou Masduraud à La bf15 à Lyon

James Lewis à la Galerie Joseph Tang à Paris

Morgan Courtois à Bikini à Lyon

Eros Hugo, entre pudeur et excès à la Maison Victor Hugo à Paris

The funnies chez Mot international à Bruxelles

Cornelia Baltes chez Limoncello à Londres

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James Lewis, vue de l’exposition The problem I can no longer read, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Joseph Tang

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

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