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Archives de Tag: La Galerie

On peut préférer rester chez soi. Une vie sédentaire fleurit alors, à travers les satisfactions de tout un decorum aiguisé pour installer au mieux son sentiment d’aisance. Chaque détail participe de cette situation, née d’un penchant ou d’un impératif, quoiqu’il en soit renforcés par tout ce qui ne sert qu’à asseoir le confort. De l’inclination pantouflarde à l’assignation à domicile, il s’agit de se construire une position stationnaire.

Ron Nagle à The Perimeter à Londres

David de Tscharner à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Côme Clérino à la Galerie Chloe Salgado à Paris

Alexandre Benjamin Navet à la Galerie Derouillon à Paris

The Yellow Wallpaper à L’Attrape-Couleurs à Lyon

Le Dandy des gadoues par Marc Bembekoff à La Galerie à Noisy-le-Sec

Hugo Pernet chez Semiose | Project space à Paris


Côme Clérino, Les vertes éclairées, dimensions variables, technique mixte, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chloe Salgado (Paris)

Sortes de poumons de l’extrême, il s’agit d’organes internes ou externes permettant à de nombreuses créatures d’extraire l’oxygène de l’eau, c’est-à-dire de rester vivant dans des conditions inédites. Elles sont techniquement des évaginations tissulaires vascularisées et alternent opercules, filaments et lames. Que l’on soit mollusque ou pas, elles affirment la souplesse et la structure, la rigidité et la volupté. Elles sont une surface d’échange, et piègent en plus de tout, de la nourriture. Respirer à tout prix.

Anu Põder par Barbara Sirieix à La Galerie à Noisy-le-Sec

Dipolar par Sophie Vigourous à la Galerie Jousse à Paris

Arnaud Vasseux au Temple de Saoû

Derek Jarman chez Amanda Wilkinson à Londres

Umbilicus à la Galerie Sultana à Paris

Hans Jean Arp par Catherine Craft à la Peggy Guggenheim Collection à Venise

Shanta Rao à la Galerie Joseph Tang à Paris

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Anu Põder, Lécheur·euse·s, métal, textile, papier d’aluminium, 2007 | Collection particulière, crédit photographique Pierre Antoine

Ajouter un petit coussin. S’assurer de l’aisance de son invité. Lui offrir un rafraîchissement. Dresser le couvert. Augmenter le chauffage. Ne pas faire trop de bruit. Le savoir-recevoir peut passer par une foule d’attentions. Accueillir l’autre, c’est avant tout permettre son existence chez soi. La convivialité semble alors relever d’un équilibre humaniste entre générosité et propriété.

Jagna Ciuchta pour Une maison de pierre… à La Galerie à Noisy-le-Sec

The house of dust by Alison Knowles au Cneai à Pantin

Dans la place par Stéphane Corréard au Pavillon Carré de Baudouin à Paris

Quart d’heure américain par heiwata à Mains d’Œuvres à Saint-Ouen

Christopher Kulendran Thomas par Annika Kuhlmann à la New Galerie à Paris

Camille Henrot par Daria de Beauvais au Palais de Tokyo à Paris

Haroon Mirza à la Zabludowicz Collection à Londres

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Jagna Ciuchta, All Available Light, 177 x 120 cm, jet d’encre sur papier, 2017 avec Céline Vaché-Olivieri, Smuggling Smuggling, 2017 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Elle y évoque les châteaux européens, l’histoire de l’art d’exposer et la distinction entre art et design. La canadienne Ashlee Conery nous a offert un texte épais et éclairé, mettant en perspective les engagements qu’avec Mathieu Buard, je développe en tant que commissaires. Et les derniers mots de son essai nous concernent tout spécifiquement. Cette conclusion pointe un fait trivial et distingué. Afin d’alimenter cet axe justement déterminé, prenons du recul pour mieux ausculter l’actualité des exposition, respectant la sphère domestique que la formule suggère. Il s’agira de prospecter quant à la nature de ces fruits, les qualités de cette table et la manière dont les uns sont mis sur l’autre.

Laura Lamiel à La galerie – Centre d’art contemporain à Noisy-le-sec

Konstantin Grcic à la Galerie kreo à Paris

Superstructures par Julien Pelloux au 6b à Saint-Denis

Martin McNulty à la Galerie Scrawitch à Paris

Cinq, posément au Château de Saint-ouen à Saint-ouen

Grand opening ! par The ister chez Tonus à Paris

David Douard par Rebecca Lamarche-Vadel au Palais de Tokyo à Paris

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Nadia Agnolet, Série Pierres précieuses, techniques mixtes, équerres, métal laqué, 2013 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Toute œuvre semble négocier une valeur de mémoire. Certaines d’entre elles s’en font cependant un devoir explicite, ou bien secouent au contraire le vocabulaire qu’on associe habituellement au recueillement. Plutôt monolithique et minéral, ce répertoire plastique ne peut être que grave. Sa destination première consiste à animer le souvenir, même si son comble est souvent de se faire oublier.

Les monuments invisibles par Costanza Paissan à La Galerie à Noisy-le-Sec

Clémence Seilles à la Galerie Torri à Paris

Stéphanie Nava à Moly-Sabata à Sablons et au Musée des mariniers à Serrières

Julien Nédélec au Musée des Beaux-arts à Mulhouse

L’équilibre des contraires au Grand Café à Saint-Nazaire

Vera Lutter au Carré d’art à Nîmes

Anne-Charlotte Yver à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

> Tomas de Luca, Sad disco stone men (détail), 2012 – Courtoisie de la Galerie Monitor Rome

En pied, en buste, auto, robot, de trois-quart, face ou profil, c’est le genre typique de la reconnaissance. Généralement focalisé sur le visage, il porte une dimension politique indéniable, multipliant l’autorité du modèle en un clone à jamais immortalisé. Il installe une identité. Sa particularité demeure de figer une personne en une chose, qui lui survivra.

Patrick Faigenbaum au Musée de la vie romantique à Paris et au Point du Jour à Cherbourg

Diane Arbus au Jeu de Paume à Paris

Antoine Marquis à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Anouk Kruithof au Petit Endroit à Paris

Pierre David au Musée du Nouveau Monde à La Rochelle

FotoRio à la Mep – Maison européenne de la photographie à Paris

Georges Tony Stoll à La Galerie à Noisy-le-Sec

Voilà bientôt un an que l’aventure a commencé. L’entente germano-française jouit d’une nouvelle formule pour célébrer l’actualité artistique, fédérant centres d’art et Kunstvereine de part et d’autre du Rhin. Le principe est simple et il poursuit d’autres initiatives, semblables, basées sur la production de projets communs. Vingt-quatre structures participent à ce joli calendrier. On compare aujourd’hui les institutions, mais elles ne partagent ni l’histoire, ni le schéma économique, ni les enjeux. Et si l’organisation de cet échange n’a pas toujours été de qualité et d’ambition égales selon les partenaires concernés, on ne peut que saluer, cet effort à visée européenne.

Mind the gap au Crac Alsace à Altkirch

Kerstin Brätsch au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Channel TV au Cneai à Chatou

Mental Archaeology au Crédac à Ivry-sur-Seine

Matti Braun à La Galerie à Noisy-le-Sec

Stephen Willats au Badischer Kunstverein à Karlsruhe et au Centre d’art Passerelle à Brest

From A to B, from B to P au Confort Moderne à Poitiers

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Clément Rodzielski au Confort Moderne – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Manuscrits et volages ou dressés par la typographie, les mots servent bien-sûr le langage par le système signifiant qu’ils tissent mais ils incarnent au-delà du message délivré une entité visuel irréductible. C’est à leur superficielle apparence que nous tâcherons de nous intéresser là, à la forme par laquelle ils prennent corps, bien qu’il soit difficile de s’écarter radicalement du contenu qu’ils transportent. Il s’agira ici de regarder avant de lire, de voir avant de comprendre.

Louise Campbell à la Maison du Danemark à Paris

Harald Stoffers à la Galerie Objet Trouvé – Christian Berst à Paris

Écritures Silencieuses à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Jenny Holzer au Louvre à Paris

Robert Barry à la Galerie Yvon Lambert à Paris

A corps et à textes par Francesco Pedraglio à La Galerie à Noisy-le-Sec

Au pied de la lettre au Château du Domaine de Chamarande

Cette neuvième édition de la Biennale Art Grandeur Nature poursuit son orientation à proposer des manifestations d’art contemporain à l’échelle du territoire patrimonial de la Seine-Saint-Denis. L’évènement réunit cinq communes qui chacune propose un parcours associant la découverte de leur profil en tant que ville et l’approche de productions d’artistes qui en soulignent les caractéristiques. Noisy-le-Sec, Blanc-Mesnil, Saint-Denis, Les Lilas et Montreuil ont donc été les destinations successives d’une promenade dans cette région qui n’est en effet pas toujours la première à être visée pour une villégiature exotique. Bien que les œuvres intégrées au programme, moteur premier du déplacement, n’aient pas systématiquement provoqué un intérêt homogène, leur quête dans un tissu urbain dense et surprenant reste un des points forts de ce rendez-vous avec l’art d’aujourd’hui, dérive immersive dans un certain monde le conditionnant, architectures extravagantes, transports dépaysants et habitants affairés.

La Spécificité des Sols aux Instants Chavirés à Montreuil

Paul Cox dans le Parc Lucie Aubrac aux Lilas

Olivier Mirguet à l’Espace Culturel Jean Cocteau aux Lilas

Marie Preston au Théâtre Gérard Philippe à Saint-Denis

Iwona Buczkowska à Blanc-Mesnil

Matière à Paysage à La Galerie à Noisy-le-Sec

Katinka Bock à la Cité Expérimentale du Merlan à Noisy-le-Sec

Du Flamenco ensorcelé au spiritisme en passant par l’accès à l’inconscience qu’accorde le sommeil, ce sombre numéro s’approchera d’une création assujettie à des puissances irrationnelles, envoûtée par le charme de l’inexplicable. Nous essayerons de cerner ce qu’attire l’artiste dans une configuration où il se déresponsabilise, partiellement du moins, de l’acte démiurgique en revendiquant l’asservissement à une force occulte, esprit, rêve ou désir.

La Nuit Espagnole au Petit Palais à Paris

Promenades insomniaques au Passage de Retz à Paris

Laurence Demaison à la Galerie Esther Woerdehoff à Paris

Traces du Sacré au Centre Pompidou à Paris

Hilma af Klint au Centre Culturel Suédois à Paris

Les Inspirés à la Maison Rouge à Paris

Fables du doute à La Galerie à Noisy-le-Sec

Sans prôner de nationalisme mais en témoignant d’une prédominance picturale notable, je tiens à concentrer ce numéro sur la pratique figurative, ou presque, de peintres français, ou presque. En comparaison  à nos actuels outils d’expression, la peinture pourrait passer pour un médium anachronique. Sont rassemblés ici des artistes qui soulignent la légitimité d’étaler encore aujourd’hui de la matière colorée sur une surface plane. Tous affirment une peinture qui assume ses caractéristiques classiques. Il s’agit d’offrir une figure à des aspirations personnelles dans le souci de les communiquer à l’autre par le biais de la reconnaissance, « fonction de la mémoire par laquelle le sujet pensant identifie l’objet d’une représentation actuelle à un objet antérieurement perçu ».

Gérard Garouste à la Galerie Daniel Templon à Paris

Romain Bernini à la Galerie Metropolis à Paris et à la Maison des Arts de Créteil

Marc Desgrandchamps à la Galerie Zürcher à Paris

Maurice Rocheri à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Valérie Favre à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Adam Adach à La Galerie à Noisy-le-Sec

Florence Reymond à la Galerie Odile Ouizeman à Paris