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Archives de Tag: villa Vassilieff

L’anglicisme irrite les puristes, alors que le terme s’est imposé sur nos langues dès qu’il s’agit d’envisager une rencontre, et d’en qualifier la modalité. Il est aujourd’hui convenu qu’un rendez-vous puisse s’effectuer en présence, ou pas. Cet inverse n’est pourtant pas synonyme d’absence. Nous tâchons alors de nous acclimater à un format où nous nous convainquons d’être ensemble seul·e·s. Nous sommes avec quelqu’un sans qu’il n’y ait personne. Tout relève ici d’une activité spirite, visant une communication avec des êtres qui ne sont pas là. Pas sûr que nous ayons pleinement absorbé cette violentissime désincarnation. Il est fascinant d’observer combien l’image du corps vacille, en un temps où sa vulnérabilité est si manifestement exposée.

Euridice Zaituna Kala par Camille Chenais à la Villa Vassilieff à Paris

Anticorps au Palais de Tokyo à Paris

Zhuo Qi à la Galerie Paris-Beijing | PB Project à Paris

Gaëlle Choisne chez Gilles Drouault, galerie/multiples à Paris

Gaspar Willmann chez Exo Exo à Paris

Après les Sirènes par Glassbox-Sud à la Chapelle du Quartier Haut à Sète

Mimosa Echard à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Xinyi Cheng, Gust, 115 x 140 x 2.5 cm, huile sur toile, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Balice Hertling (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Des formes coulantes tardent à se figer. On les sent encore fraîches. D’ailleurs, elles changeront peut-être encore. Elles affichent leur malléabilité. Leurs contours fluides glissent. Alors elles minauderaient. Elles échappent à l’apprivoisement. Cette qualification frôle un genre de misogynie agacé par les détours, effrayé par tout maniérisme. L’injure proviendrait du « singe à griffe », dit « simagraw » voire « chimagrue » selon un patois du Hainaut. Et c’est ainsi qu’on dénommait en d’autres temps, le diable. Évidemment.

Cécile Noguès à la Galerie Joseph Tang à Paris

Stanislav Sucharda par Veronika Hulíková à la Národní galerie Praha | Veletržní palác à Prague

Marguerite Humeau pour Prix Marcel Duchamp 2019 au Centre Pompidou à Paris

Cruels objets du désir à l’institut Giacometti à Paris

Creative Beginnings. Professional End. par Julia Gardener à la Villa Vassilieff à Paris

When the time swirls, when it turns into a black hole par Maija Rudovska à Futura à Prague

Le Greco par Guillaume Kientz aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris


Lou Masduraud, Cabinet de contorsion (examen d’après le Bureau des Pleurs) (détail), mobilier administratif industriel, chemises, fils de coton, archives de la Villa Vassilieff, plastiline, bois, 2020 | Courtoisie de l’artiste et Villa Vassilieff (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Le mot surprend par son genre double, invoquant dans tous les cas une nature bienfaisante. Au masculin, il désigne une plante odoriférante, une substance résineuse sécrétée par des végétaux et par extension, un médicament dont la préparation onctueuse adoucit voire guérit. Au féminin, elle qualifie une grotte et son caractère merveilleux. Il s’agit généralement d’un abri de fées, d’une caverne habitée.

Jean-Charles de Quillacq par Mélanie Bouteloup et Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

de l’amitié à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Pauline Boudry/Renate Lorenz par Charlotte Laubard Pavillon suisse / Giardini à Venise

Take Care par Christine Shaw à La Ferme du Buisson à Noisiel

Liv Schulman par Mélanie Bouteloup et Émilie Bouvard à la Villa Vassilieff à Paris

Une journée avec Marie Vassilieff par Mélanie Bouteloup & Emilie Bouvard à la MABA à Nogent-sur-Marne

Kate Newby à l’IAC Villeurbanne/Rhône-Alpes à Villeurbanne

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Jean-Charles de Quillacq, Mes Béchamel, dimensions variables, couvertures, plâtre, alginate, 2018-19 | Courtoisie de l’artiste et de Marcelle Alix (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

On l’a ou pas. Ça tient. Ça tombe. L’équilibre est une quête, plus rarement un constat. La stabilité qu’il suppose est la condition de la station verticale. Plutôt précaire, il reste un spectacle permanent. La gymnastique du funambule fascine. Cela demande une répartition savante et intuitive du poids des choses et oblige à des appuis de confiance. Et peu importe les moyens, au final c’est un juste rapport entre tout, une pondération des parties d’un ensemble, une répartition égale, une aisance. L’harmonie. Ou le mystère d’être debout.

Alexander Calder & Fischli/Weiss à La fondation Beyeler à Riehen

Jean-Charles de Quillacq à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Groupe mobile à La villa Vassilieff à Paris

Sophie Bueno-Boutellier par Dorothée Dupuis à La fondation d’entreprise Ricard à Paris

Atrio e peristilo da casa dos amores douradosr à la Galerie Vera Cortês à Lisbonne

Lygia Clark à la Alison Jacques Gallery à Londres

Farah Atassi à la Galerie Xippas à Paris

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Jean-Charles de Quillacq, Blue-jean, 80x60x90cm, encre bic, résine acrylique, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Marcelle Alix, crédit photographique Aurélien Mole

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