Et voilà que la formule serait impolie. Selon certaines mondanités, elle marque une grossière faute de conduite. On reprocherait à la locution populaire de rappeler le désir de faim, ou pire, son besoin. Elle ferait également resurgir une animalité viscérale, une constitution viandue, une mécanique physiologique que les êtres éthérés de la haute société préféreraient effacer pour mieux s’affirmer en tant qu’esprit. Apparue en un temps où le fonctionnement de l’organisme humain relèvait encore du mystère, l’expression équivaudrait à souhaiter un heureux déroulement gastrique. Exaltons chairs, sens et pulsions, dans une passion de nourriture, par le corps, à l’opposé de cette étiquette. Car c’est cette même morale qui catalogue du côté du vice plutôt que de la vertu, en en faisant un irrémédiable défaut, la curiosité.

Koenraad Dedobbeleer chez Clearing à Bruxelles

Williams Morris par Sylvette Botella-Gaudicho à La Piscine à Roubaix

La Fugitive par Ana Mendoza Aldana au Crédac à Ivry-sur-Seine

Flora Moscovici au MAMAC à Nice

Enivrez-vous à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Terre de A à Z au Mucem à Marseille

Marion Verboom par The Pill à Paris

Marion Verboom, Achronie 32 (détail), 194 x Ø 51 cm, plâtre, pigments, peinture et résine, 2022 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la galerie The Pill (Istanbul), crédit photographique Nicolas Brasseur

On construirait les routes comme des cathédrales. Collatéraux et accotements offrent des voies annexes, parallèles, alternatives. La nef reste pour les autres, alors nous profitons du potentiel de la bordure. Voire du fossé, du caniveau. Les valeurs se renversent, parfois grâce à l’urgence.

Ed Ruscha à la Galerie Gagosian à Paris

Stéphanie Cherpin à art-cade à Marseille

Thomas Hirschhorn à la Collection Lambert à Avignon

Michel Seuphor au KMSKA à Anvers

La pensée corps par Claire Le Restif à la Fondation Pernod Ricard à Paris

A Kassen à la Galerie Mitterrand à Paris

Samuel Spone à la Galerie chantiersBoîteNoire à Montpellier

0249d1d9-1aa0-82b3-c3b0-a9a224fd26bdStéphanie Cherpin, vue de l’exposition Corbeau-Chien à art-cade (Marseille), 2022 | Courtoisie de l’artiste

Sève, elle circule et contribue à la tenue de tout le reste. Le corps fonctionne. Elle y est pour quelque chose. Chaque personne en contiendrait huit à dix litres. On la compte parmi les humeurs de la médecine antique concernée par les fluides. Elle serait eau, et assure une santé érectile tout en baignant l’horizontalité.

Diego Cibelli pour Artissima 2022 à l’Hotel Principi di Piemonte à Turin

Paloma Bosquê chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Mire Lee au MMK – Museum für Moderne Kunst à Frankfort

Hic sunt Dracones par Elena Volpato à la GAM à Turin

Devenir fleur à MAMAC à Nice

Jeune Création Internationale à l’IAC à Villeurbanne

Clémentine Dupré chez Eko Sato à Paris

Amandine Arcelli, \tik.sɔ.tʁɔ.pi\ (détail), 2022 | Courtesy de l’artiste, crédit photographique Blandine Soulage

Elle est avant tout un mélange. Impure, elle n’aurait pas la noblesse d’autres morceaux, alors on l’utilise pour farcir et pour farcer. En cuisine comme en littérature, elle accompagne, elle divertit. C’est un intermède de chair. Il amuse par la bouche, au rayon charcuterie, en lisière de liturgie.

Thomas Schütte à Tucci Russo à Turin

Rachel de Joode chez Christophe Gaillard à Paris

Genesis Belanger chez Perrotin à Paris

Finger Bang par Genesis Belanger & GaHee Park chez Perrotin à Paris

Diane Dal-Pra à la Galerie Derouillon à Paris

Earthseed par Susanna Greeves chez White Cube à Paris

Henrik Olesen à la Galleria Franco Noero à Turin

Henrik Olesen, I am nervous, 40 x 50 cm, oil on canvas, painter butter, paper, tape, 2022 | Courtoisie de l’artiste et Galleria Franco Noero (Turin)

Architecture à part entière, il est une représentation du ciel. Son mécanisme fonctionne généralement par projection. Par l’optique, il partage une certaine idée de l’astronomie, et démocratise une géométrie des hauteurs.

Jean-Baptiste Bernadet à La Citadelle à Villefranche-sur-Mer

Une Cosmologie de l’art chez Poggi à Paris

Carol Bove chez David Zwirner à Paris

Andrea Medjesi chez Julien Cadet à Paris

La musique du tableau à la Galerie de la Béraudière à Bruxelles

Jean Lurçat pour Fine Arts Paris & La Biennale 2022 au Carrousel du Louvre à Paris

Alicja Kwade pour Paris+ by Art Basel place Vendôme à Paris

436fb8e9-5093-0f99-745b-a082497dab20Jean-Baptiste Bernadet, série Untitled (Sign), pierre de lave émaillée, 2020-22 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Almine Rech (Paris, Londres, Bruxelles, New York, Shanghai), crédit photographique Jean Christophe Lett

L’activité pastorale consiste à assurer à son troupeau de quoi vivre. Le berger s’oriente pour cela vers les zones particulièrement exposées à son expertise et son intuition, toujours en mouvement. Il travaille sur le terrain, sans autre grain ni fourrage. Dans l’objectif, visons ce qui nous servira de nourriture.

Thomas Ruff par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Veillées d’armes par Noam Alon pour Jousse Entreprise à Paris+ by Art Basel à Paris

Alice Neel par Angela Lampe au Centre Pompidou à Paris

Andy Warhol par Hedges Projects chez Chenel à Paris

La proie et l’ombre chez Crèvecoeur à Paris

Rayane Mcirdi chez Anne Barrault à Paris

Jeff Wall chez Greta Meert à Bruxelles

20ca63ac-77c4-a0a5-bf43-e44c1e26b2b9Nathanaëlle Herbelin, Orev, 45 x 37.5 cm, huile sur bois, 2022 | Courtoisie de l’artistes et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris)

Ils bonifient un bouillon. Dans un milieu fluide dont le jus peut déjà être succulent, ces suppléments solides marquent un contraste, un palier. C’est une pause à mâcher durant la dégustation d’un breuvage qui sinon, se boirait seulement.

Ève Gabriel Chabanon à Iselp à Bruxelles

Bientôt, là-bas : Sublimer les flux constants et disséminés par Oulimata Gueye à l’Ensba à Lyon

Antoine Renard chez Nathalie Obadia à Bruxelles

Christopher Daharsh à Bikini à Lyon

Warché par Anissa Touati à la Fondation Thalie à Bruxelles

Vestibules chez Bacqueville à Lille

Matthew Lutz-Kinoy chez Kamel Mennour à Paris

fba0dbce-37c0-1c5e-830a-448fe768d027Ève Gabriel Chabanon, vue de l’exposition Somatic Communism à Iselp (Bruxelles), 2022 | Courtoisie de l’artiste

Il existe des récipients que l’on ne remplit pas que de ce que l’on y met, seulement. En terre vernissée, ces jarres provençales dodues sont équipées de passants dans lequel se glisse un cordage afin de faciliter le transport à flanc d’âne. Les grosses bouteilles étaient ainsi trimballées à travers les rues pour quêter de l’huile d’olive, au nom de la subsistance. Chacun y versait la quantité dictée par sa propre morale.

Claudine Monchaussé à Camoufleur à Lille

L’art des Léga & Eugène Leroy, Michel Boulanger, Étienne-Martin chez Bernard Bouche à Paris

Chikuunsai IV Tanabe chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Kate Newby par Art : Concept (Paris) à Artissima à Artissima à Turin

Girgio Griffa chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Brut délicat par Héloïse Bariol à Nous à Paris

Salvo chez Norma Mangione à Turin

a69fc6e0-7f90-5c94-5e65-28d2b229f649Claudine Monchaussé, vue de l’exposition à Camoufleur (Lille), 2022

En un temps où l’habillement se composait d’éléments amovibles, notamment pour couvrir les avant-bras, il arrivait qu’il faille en changer, voire que pour une raison galante, on les retire afin de les offrir. Dans tous les cas, on modifie son cap pour s’aventurer vers une destination nouvelle, impliquant courage et labeur.

Michael Dean par Julie Boukobza à Goswell Road à Paris

Nina Canell chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Antoine Dochniak à L’attrape-couleurs à Lyon

66e Salon de Montrouge par Work Method au Beffroi à Montrouge

Cécile Bouffard à La Salle de bains à Lyon

Arnaud Vasseux à la Galerie AL/MA à Montpellier

Didier Vermeiren au Wiels à Bruxelles

e3a0d225-cf78-8058-6a6a-6f5518aa879fMichael Dean, (Unfuckingtitled) Smoticon, concrete, steel, cable ties, hacked scene tape, champagne bottle, 2022 | Courtoisie de l’artiste

Si les noms et les variations de ce jeu existent en grand nombre, le principe de traque demeure sa constante. Un prédateur évolue sur un terrain, à la poursuite de ses proies. La morale du divertissement aboutit généralement à ce que chacun soit alternativement chasseur et chassé. La transition se faisant en un clin d’œil, ou du moins une petite tape. On peut aussi exceller à se placer hors d’atteinte, en se nichant où il faut.

Adrien Fregosi à La Vitrine de l’Astrelier à Sète

Best in Show par Sophie Toulouse à la Galerie Hyperbien à Montreuil

Mira Schor chez Marcelle Alix à Paris

Joystick par Nir Altman (Munich) à Art-o-rama à Marseille

Jean-Jacques Markarian par Fabienne Audéoud à la Galerie Zoom à Sète

Ficre Ghebreyesus chez Lelong & Co à Paris

Romain Bobichon chez Florence Loewy à Paris

ccf483e3-782a-1736-ba2e-d84ce66ba27fFlorence Reymond, Best in Show #2, 50 x 70 cm, huile sur toile, 2022 | Courtoisie de l’artiste

Un changement de temps s’annonce. Et on s’en approche. Précipitation et précipitation. Les frimas s’accompagnent d’un trouble de la vision, isolant les choses les plus proches, et avalant le reste dans la grisaille.

Ritsue Mishima chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Camera à La BF15 à Lyon

Olu Ogunnaike à gb agency à Paris

Le vent souffle où il veut par Hugo Pernet & Philippe Valentin chez Valentin à Paris

Gisèle Buthod-Garçon à la Galerie Avenir à Paris

Andrea Büttner chez Jan Mot à Bruxelles

Sophie Ko à la Galerie East à Strasbourg

base importée 2003Emmanuelle Castellan, Eyes shadows, 30 x 20 cm, huile sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste

La figuration parfois fige. Ses contours sulfureux contribuent au choc. Les fleurs sont bousculées. Leur nature pousserait à s’y vautrer. Par le désir, les corps sont pétrifiés. Leurs poses nourrissent la mise en scène d’une consomption. On brûle de froid.

Nicole Eisenman à la Fondation Vincent Van Gogh Arles à Arles

Victor Man chez Max Hetzler à Paris

Mammatus à Aperto à Montpellier

Elizabeth Glaessner chez Perrotin à Paris

Trois p’tit tours et puis s’en vont par Anne Giffon-Selle au 19, Crac à Montbéliard

Louisa Gagliardi chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

Xie Lei chez Semiose à Paris

Xie Lei, Insinuation, huile sur toile, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Semiose (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Certaines compositions éclipsent l’imagerie scientifique par l’ouverture qu’elles offrent sur des dimensions insoupçonnées. Le vertige s’en empare et nous propulse dans des abysses dont nous ne saisissons plus l’échelle.

Pierre Unal-Brunet par Nicoletti Contemporary à Art-o-rama à Marseille

Roger Bissière chez Ceysson & Bénétière à Paris

Les Vivants par la Fondation Cartier au Tripostal à Lille

Maria Helena Vieira da Silva au Musée Cantini à Marseille

Resurgent Light par Elena Sorokina à la Galerie Mayoral à Paris

Joe Bradley chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Claude Viallat | Patrick Saytour au château, à la glacière, au temple et au presbytère à Aubais

Claude Viallat, vue de l’exposition avec Patrick Saytour au temple d’Aubais, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Ceysson & Bénétière

Le terme désigne tout simplement l’odeur de la terre après la pluie. Croisant chimie et minéralogie, ce phénomène s’explique notamment par la présence sur le sol d’un liquide huileux sécrété par certaines plantes, absorbé par les roches argileuses puis révélé en aérosol lorsque des gouttes tombent sur ces surfaces. Une averse légère amplifiera cette atmosphère.

Pierre Tal Coat chez Christophe Gaillard à Paris

Lucien Petit à la Nendo Galerie à Marseille

Asad Raza à Portikus à Frankfurt-am-Main

Horizones par Clément Dirié à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Jean Painlevé par Pia Viewing à Jeu de Paume à Paris

Toucher Terre à la Fondation Villa Datris à L’Isle-sur-la-Sorgue

Pierre Bellot chez Art : Concept à Paris

3743103b-5e6b-b9c7-f1ba-8b3f64016b14Hélène Bertin, On regarde toujours le même soleil, 2022 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole

Ancêtre de l’ostensoir avec qui il partage un irrésistible lexique, cet objet sert à exposer. Qu’il soit un petit reliquaire portatif utilisé au Moyen Âge, un cylindre de cristal ornementé exhibant l’hostie, ou tout autre forme d’orfèvrerie, il implique une liturgie de la présentation.

Jenna Kaës au Pavillon Southway à Marseille

Studio GGSV aux Galeries Lafayette Haussmann à Paris

Salvatore Arancio à Semiose à Paris

Giuliana Zefferi par Mécènes du Sud Aix-Marseille à Art-o-rama à Marseille

The New Guard: Paris à la Carpenters Workshop Gallery à Paris

Planter par Fracas à Art-o-rama à Marseille

Franz West pour la Paris Design Week chez David Zwirner à Paris

ac6c571b-292c-8361-c41d-051c263d168cJenna Kaës, vue de l’exposition Ethereal Swann au Pavillon Southway (Marseille), 2022 | Courtoisie de l’artiste

Le vocabulaire des vaudevilles nous les présente comme des personnes contrefaites. C’est peut-être qu’elles obéissent à des ficelles qu’elles ne tirent pas. Son homonyme fanfaronne la ripaille. Ce type de marionnette motive l’outrance. D’ailleurs une bambochade désigne traditionnellement une représentation picturale de scène de vie portraiturant le peuple de façon burlesque. C’est la routine des pantins.

Frida Orupabo pour Les Rencontres d’Arles à la Mécanique générale à Arles

To Light, Shadow and Dust chez Nordenhake à Berlin

Gyan Panchal chez Marcelle Alix à Paris

Pia Camil chez Sultana à Paris

Marianne Berenhaut chez Dvir à Paris

Elmar Trenkwalder à Iconoscope à Montpellier

L’Objet Invisible chez David Zwirner à Paris

343410cc-d79e-e64b-68f7-105af1d1cd1dMarianne Berenhaut, vue de l’exposition N’avez-vous pas ri ?, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Dvir Gallery (Paris), crédit photographique Margot Montigny

À mi-chemin entre anges et elfes, ils sont des génies des airs, diaphanes et élancés, issus des légendes méridionales. Sans chair, sans stupre, ils badinent avec les nuages et se déplacent d’un vol léger, rapide, partageant prestesse, fugacité et grâce avec le papillon. En ornithologie, ils désignent un genre d’oiseau-mouche à la très longue queue fourchue et à la coloration émeraude, turquoise ou saphir. Ils relèvent d’une figuration éthérée.

Henri Matisse au Musée Angladon à Avignon

Inès Di Folco par SISSI Club à Art-o-rama à Marseille

Douglas Gordon par Christian Alandete à l’Institut Giacometti à Paris

Robin Laurens par Adrien Elie à Takini à Lyon

Bracha Lichtenberg Ettinger par Noam Segal à Radicants à Paris

Babette Mangolte par María Inés Rodríguez pour Les Rencontres d’Arles à l’Église Sainte-Anne à Arles

Brilant Milazimi par LambdaLambdaLambda à La Maison de Rendez-vous à Bruxelles

cb033e19-ac06-7e29-f946-ae96a9656c50Robin Laurens, Grace Jones 7, 100 x 140 cm, pastel sur papier, 2022 | Courtoisie de l’artiste

Voilà une approximation sophistiquée, une petite soupape là où tout demeure verrouillé. Des réglages sont opérés. On évalue avec rigueur l’imprécision. Un trouble subsiste d’ailleurs sur ce que l’expression désigne exactement : plus ou moins, un peu ou beaucoup, dans une certaine mesure, en une faible quantité, environ ou à peu de chose près. On continue à estimer l’ampleur d’un doute.

Henrik Olsesen chez Buchholz à Berlin

We are the weavers, we are the web au CAP Saint-Fons à Saint-Fons

Wolfgang Laib chez Buchmann à Berlin

Lukas Hoffmann pour Les Rencontres d’Arles à Monoprix à Arles

Barbara Kruger à la Neue Nationalgalerie à Berlin

Illusions of Comfort chez Campoli Presti à Paris

Dayanita Singh au Gropius Bau à Berlin

49a7dcd7-f5d3-cef6-274f-1633f64d4e80Nick Mauss, The Waves, 31 x 41 cm, glazed ceramic, 2022 | Courtoisie des artistes et Campoli Presti (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

On y construit rien. Des zones entières sont à revalorisées alors que les autorités ont décidé de les exclure des perspectives de la civilisation. Toute intention y est restreinte voire interdite. Cette limitation de droit se pratique également en législation miliaire afin de sécuriser un pourtour. Enjambons les servitudes.

Stéphanie Cherpin par Paul Bernard au Mamco à Genève

Brise Breath Breeze par Géraldine Gourbe à Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers à Monptellier

Dana-Fiona Armour par Stéphane Ibars à la Collection Lambert à Avignon

Contre-Nature par Caroline Chabrand & Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

Globalisto par Mo Laudi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Arthur Jafa à Luma Arles à Arles

Julien Creuzet à Luma Arles à Arles

e33c0d04-d6fe-3629-6c67-2c6ade52cb78Vertigo, Fontaine, grès émaillé, 2022 | Courtoisie des artistes, crédit photographique Nicolas Brasseur

À la différence du tourisme, cette mobilité de loisir n’implique pas de nuitée hors de chez soi. Les autorités la définissent comme une visite en une journée à plus de cent kilomètres de son domicile, indépendamment des frontières internationales. Cette digression s’inscrit entre la promenade et le voyage, et affirme notre qualité pérégrinale. En stratégie militaire, l’excursion désigne une irruption en territoire ennemi, alors qu’au sein du domaine mécanique, elle signale le mouvement d’un élément hors de sa position de repos. Elle est une course au dehors.

Tacita Dean chez Marian Goodman à Paris

Damien Cadio à la Galerie C à Paris

Autumn Ramsey à la Galerie Crèvecœur à Paris

Alberto Giacometti par Romain Perrin à l’Institut Giacometti à Paris

Végétal par Marc Jeanson pour Chaumet aux Beaux-Arts de Paris à Paris

Nathan Carter chez Esther Schipper à Berlin

Alexandre Benjamin Navet chez Derouillon à Paris

bc8dde5f-1c9e-5f5e-7dd2-846379edf2e2Autumn Ramsey, The Other Animal, 61 x 76 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de Crèvecœur (Paris)

Elles marquent un écart de conduite, une rupture avec le fil de l’histoire. Elles fracturent et fractionnent. D’un coup, par une plaisanterie, un caprice, une sornette, on sort du chemin. C’est l’extravagance. L’incartade est d’une grande efficacité pour hameçonner l’attention, et mieux raconter quelque chose. Elle est un schéma narratif usant de l’excentricité comme ressort.

Pauline Curnier Jardin au Crac Occitanie à Sète

Eva Koťátková chez Meyer Riegger à Berlin

lumbung par ruangrupa pour documenta fifteen à Kassel

Petrit Halilaj chez Kamel Mennour à Paris

Suzanne Ballivet à l’espace Dominique Bagouet à Montpellier

Zineb Sedira pour le Pavillon de la France à la Biennale de Venise à Venise

Jean Charles Blais par Stéphane Ibars à la Collection Lambert à Avignon

9a9ee9c0-f9d4-801c-206e-f7065f960a6dPetrit Halilaj, Very volcanic over this green feather, feutre imprimé aux UV, peinture au pistolet couleur encre, fil et tuyau en métal, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de Kamel Mennour (Paris)

Certaines propriétés affirment une coloration indélébile. Leurs substances nous teignent durablement. Et les chairs deviennent le support souple à des gloires chromatiques. Ainsi règnent les coloristes.

Simon Hantaï par Anne Baldassari à la Fondation Louis Vuitton à Paris

Claude Viallat par le GAC à la Chapelle Sainte-Marie à Annonay

Raphaël Barontini chez Mariane Ibrahim à Paris

La Couleur en fugue à la Fondation Louis Vuitton à Paris

Hugo Capron chez Semiose à Paris

Dan Flavin par Stéphane Ibars à la Collection Lambert à Avignon

Jean-Michel Othoniel au Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives

4b5eccf9-1d9a-b9fa-9edc-da40e4241888Sam Gilliam, Carousel (détail), 304.8 x 2042 cm, acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 1970 | Madison Museum of Contemporary Art (Madison) © L’artiste, courtoisie Fondation Louis Vuitton (Paris), crédit photographique Marc Domage

L’union de la Terre et du Ciel a engendré un groupe doué d’une force gigantesque, hors du commun. Ensemble, ces colosses forment un panthéon archaïque. Leur corps relève d’une figuration encore grossière, disponible à une détermination à venir, malléable. Ils et elles sont une esquisse. Tout est possible.

Alekos Fassianos à la Galerie Élysée Saint-Honoré à Paris

Anastasia Bay à la Galerie Derouillon à Paris

Lena Vandrey par Frédéric Legros au Château de Hauterives à Hauterives

Marisa & Mario Merz au Musée Rath à Genève

Künstliche Biotope à Georg Kolbe Museum à Berlin

Pionnières par Camille Morineau au Musée du Luxembourg à Paris

Marcelle Cahn au MAMCS à Strasbourg

39b91bfe-4fcc-c8e4-e81c-8add109817efLena Vandrey, vue de l’exposition Insomnia au Château de Hauterives (Hauterives), 2022 | © Musée Lena Vandrey, crédit photographique Origins Studio

Par définition, l’autre est étrange. Il devient exalté voire possédé selon la morale en vigueur. On le trouve alors sous influence, si possible du mal pour le stigmatiser un maximum. À l’opposé, il est courant que l’altérité soit vidée de sa personnalité pour n’être qu’une silhouette quelconque, un quidam. La figuration oscille entre différents degrés de familiarité, de la cordialité à la menace.

Jürgen Klauke chez Guido W. Baudach à Berlin

Stéphane Mandelbaum au MMK à Francfort

Balancing Act chez Massimo de Carlo à Milan

Hugh Steers par Russell Tovey chez David Zwirner à Paris

Xinyi Cheng par Christina Li à Lafayette Anticipations à Paris

Entre tes yeux et les images que j’y vois* (un choix sentimental) par Anaël Pigeat & Sophie Vigourous à la Fondation Pernod Ricard à Paris

Elizabeth Peyton chez Thaddaeus Ropac à Paris

6a92b21e-0b9b-a320-b251-9180a5a0a09cXinyi Cheng, White Turtleneck, 125 x 150 cm, huile sur toile, 2017 | Courtoisie de l’artiste

Il nous empêche de tomber. Barrière matérielle ou précaution philosophique, il tient la violence à distance. Parapets, balustrades et rambardes protègent du vide existentiel. Au Moyen-Âge, le terme désigne un élément vestimentaire, pièce d’armure cuirassant le ventre du soldat.

Nairy Baghramian au Carré d’Art à Nîmes

Leonor Antunes à La Loge à Bruxelles

Rebecca Horn chez Thomas Schulte à Berlin

Church for Sale par Gabriele Knapstein à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Nina Canell à la Berlinische Galerie à Berlin

Eva Barto au Frac Île-de-France – Le Plateau à Paris

Felix Gonzalez-Torres – Roni Horn à la Bourse de Commerce à Paris

8c7a6450-df3f-e713-5535-8fe8202071d7Rebecca Horn, BLACK COCKFEATHERS, 80 x 60 cm, black and white print, 1971 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Thomas Schulte (Berlin)

À la fois bien garnie et potentielle gifle, substantif et adjectif, il arrive même qu’on se prenne sa crème en plein visage. Son épaisseur prête à entarter alimenta ainsi une mécanique efficace du burlesque. Alors on en rajoute une couche, on gratine encore un peu la convenance. Quitte à être quiche.

Aurore-Caroline Marty par Émilie d’Ornano à Kommet à Lyon

Temple du bon goût par Éléonore Levai à Chapelle XIV à Paris

Clémence Van Lunen chez Polaris à Paris

L’incarnation du voir chez Christophe Gaillard à Paris

Johan Creten chez Almine Rech à Bruxelles

Antoine Château à Bikini à Lyon

Shirley Jaffe au Centre Pompidou à Paris

d14c259a-1192-1824-13f2-08a578023415Aurore-Caroline Marty, Divine beauté (détail), 2022 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Lam Son Nguyen

La cosmogonie andine la nomme ainsi. Et chaque culture célèbre la fertilité primordiale selon son propre imaginaire, inspirant tous les rites agraires. En 2010, se tient la conférence mondiale des peuples contre le changement climatique, à l’initiative du président bolivien, qui aboutira notamment à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère. Elle formule la nécessité de respecter les équilibres des écosystèmes et la création de droits qui en résulte. Elle cible l’exploitation abusive de la nature par le système capitaliste, et manifeste une communauté indivisible et auto-régulée de tous les êtres qui la composent. Il s’agit de penser au-delà de la division entre elle et nous.

Tiphaine Calmettes par Émilie Renard à Bétonsalon à Paris

Pierre Unal-Brunet pour Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers à Marseillan

Kate Newby chez Art : Concept à Paris

Réclamer la terre par Daria de Beauvais au Palais de Tokyo à Paris

Alisha Wessler chez Tator à Lyon

Joseph Beuys par Luca Massimo Barbero au Palazzo Cini à Venise

Lucille Uhlrich à La BF15 à Lyon

419a8483-4b88-e5aa-b3e6-5a987a52a178Pierre Unal-Brunet, vue de l’exposition Maldormir sur une plage à Marseillan, 2022 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Elise Ortiou-Campion

Certaines choses auraient forme humaine. Afficher par mimétisme les contours d’un corps bipède, le rendu de sa peau, et tout ce qui contribue à la ressemblance avec le modèle vivant, éveille de fascinants défis techniques relevant d’artisanats de la sculpture. Le réalisme, poussé par les superlatifs, est une piste pour développer cet exercice, mais celui-ci se heurte rapidement au sentiment de la coquille vide. D’autres y versent leurs humeurs. L’humanité est plutôt pleine.

Charles Ray à la Collection Pinault – Bourse du Commerce et au Centre Pompidou à Paris

Elmgreen & Dragset à la Fondazione Prada à Milan

Maurizio Cattelan chez Massimo de Carlo à Milan

Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps à La Sucrière à Lyon

Berlinde De Bruyckere par Vincent Honoré au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Marlene Dumas à la Pinault Collection – Palazzo Grassi à Venise

Claire Tabouret par Kathryn Weir au Palazzo Cavanis à Venise

60964e2d-f054-3426-1edf-3834802a8913Marlene Dumas, Teeth, 40 x 30 cm, huile sur toile, 2018 | © L’artiste, collection privée (Madrid), crédit photographique Kerry McFate

Par le trou, il s’agit d’opérer des recadrages dans la matière et son espace. Alors on creuse. La surface n’est plus une limite dans laquelle se cogner, mais une interface parmi d’autres dans l’épaisseur des choses.

Eva Nielsen à Forma et chez Jousse Entreprise à Paris

Lucy Raven par Helena Kritis au Wiels à Bruxelles

Lucas Arruda chez David Zwirner à Paris

Maria Eichhorn par Yilmaz Dziewior au Pavillon de l’Allemagne à la Biennale de Venise

Jean-Pierre Viot par Aurélien Gendras chez Lefebvre & Fils à Paris

Richard Serra chez Cardi à Milan

Ignasi Aballí par Beatriz Espejo au Pavillon de l’Espagne à la Biennale de Venise

d8b6d74e-a43a-b238-4b09-113acc726c1cEva Nielsen, Chemical Milling 10, 75 x 65 cm, acrylique et encre de chine, sérigraphie manuelle, organza imprimé sur cuir teinté blanc, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise (Paris), production LVMH Métiers d’arts, crédit photographique Nicolas Brasseur

Essentiel à l’étude taxinomique des plantes, l’ouvrage consiste en une collection de spécimens biologiques séchés et aplatis, organisés selon un système encyclopédique simple. Son principe stabilise une nomenclature, pour mieux consigner le végétal. L’inventeur du premier herbier serait Luca Ghini, botaniste italien actif à Bologne au milieu du XVIe siècle. Par son influence, se calibre un regard sur la nature.

Carlotta Bailly-Borg chez Praz-Delavallade à Paris

Hélène Bertin par Adélaïde Blanc au Palais de Tokyo à Paris

Allora & Calzadilla chez Chantal Crousel à Paris

Blossoming Beauty par Sylvain Roca pour Homo Faber Event à la Fondazione Giorgio Cini à Venise

Christelle Boulé pour Les Boutographies au Jardin des plantes à Montpellier

Écoutons la forêt pousser à l’Institut finlandais à Paris

Kelly Akashi chez Barbati à Venise

7c2acbde-6b55-9878-9a93-fa3a677aa503Carlotta Bailly-Borg, Cloudy, 180 x 130 cm, acrylique, fusain et impressions numériques transférées sur toile, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Praz-Delavallade (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

On rencontre surtout aujourd’hui ce terme sur les emballages de produits de beauté. Sa lueur, son éclat, semblent prisés par le marketing de la cosmétique. Peut-être une question de surface qui étincelle. Elle éveille une gourmandise pour l’argentique et la matérialité minéralogique de ses tirages. En superficie, s’immortalise une forme de lumière.

Peter Marcasiano chez Valentin à Paris

Danh Vo, Park Seo-Bo, Isamu Noguchi à la Fondazione Querini Stampalia à Venise

Fata Morgana par Béatrice Gross au Jeu de paume à Paris

Jochen Lempert au Centre Pompidou à Paris

Les pigeons du square (d’après et avec Jean Painlevé) et autres oiseaux chez Air de Paris à Romainville

Marine Peixoto à La salle de bains à Lyon

Graciela Iturbide par Alexis Fabry à la Fondation Cartier à Paris

1a73f241-583d-8cd2-47c1-251bc8cbf9f7Jochen Lempert, Automimikry, 28 x 23 cm, épreuve gélatino-argentique, 2018 | © Adagp, Paris, 2022, courtoisie de l’artiste et des galeries BQ (Berlin) et ProjecteSD (Barcelone)

Les usages antiques demeurent une source d’épatement, avec son lot intarissable d’objets dans lequel aujourd’hui, notre attention pioche parfois. Ainsi les Romains conservaient leurs manuscrits dans des caisses façonnées en bois, en ivoire ou en métal. Cette pratique de garder des choses dans une autre, se vulgarisa vers le domaine domestique, notamment pour les accessoires, bijoux et articles de toilette. Elle trouve son origine dans des urnes funéraires voire des coffres sacrés où l’image d’une divinité patiente, aux côtés de ses offrandes.

Anne Bourse à l’Emba Galerie Edouard Manet à Gennevilliers

Simon Bergala à L’attrape-couleurs à Lyon

Mimosa Echard par Daria de Beauvais au Palais de Tokyo à Paris

Gérard Cochet à La Piscine à Roubaix

Cassoni. Peintures-boîtes par Marie de Brugerolle chez Anne Barrault à Paris

Nathalie Du Pasquier par Luca Lo Pinto au Mrac Occitanie à Sérignan

Maximilien Pellet à Double V Gallery à Paris

1c62f3cb-9c1b-c5ce-3caf-c1ebc1e44e63Mimosa Echard, vue de l’exposition Sporal au Palais de Tokyo (Paris), 2022 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Chantal Crousel (Paris) et Martina Simeti (Milan), crédit photographique Aurélien Mole

L’apparence extérieure peut volontairement restreindre tout accès à soi, affichant indifférence et froideur en ostentation. La belle formule est signée de l’historien allemand Helmut Lethen, qui en fait une étiquette sociale de circonstance. Une figuration se développe mécaniquement, facilitant la lecture des populations par sections, en une grande nomenclature.

Julien Heintz à pal project à Paris

/ Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander / au Centre Pompidou à Paris

Alexandra Bircken au Crac Occitanie à Sète

Monica Bonvicini chez Raffaella Cortese à Milan

Valerie Keane à High Art à Paris

Des corps libres par Thibaut Wychowanok au Studio des Acacias à Paris

Benni Bosetto chez Campoli Presti à Paris

d2af2cb4-9538-5ad2-96af-0b5077c9bcccOtto Dix, Bildnis der Journalistin Sylvia von Harden, 121 x 89 cm, huile et tempera sur bois, 1926 | Collection Centre Pompidou MNAM-CCI (Paris) © Adagp, Paris, 2022, crédit photographique Audrey Laurans, distribution RMN-GP

On les dit déchaînées, passionnées, colériques. La mythologie romaine les compte par trois, instrument de la vengeance divine. Une violence flagrante dictent leurs humeurs, exprimées en de fulgurants accès indélébiles. Imaginons-les aussi hors de toute frénésie.

Leonor Fini par Francesco Vezzoli chez Tommaso Calabro à Milan

Surrealism and Magic: Enchanted modernity par Gražina Subelytė à la Peggy Guggenheim Collection à Venise

Toyen par Annie Le Brun au Musée d’art moderne de Paris à Paris

The Milk of Dreams par Cecilia Alemani au Pavillon central et à l’Arsenale à la Biennale de Venise

Miriam Cahn par Alberto Salvadori & Luigi Fassi à la Fondazione ICA Milano à Milan

Zsófia Keresztes par Mónika Zsikla au Pavillon de la Hongrie à la Biennale de Venise

Elizabeth Glaessner au Consortium à Dijon

e953aac8-213b-ac4d-222b-d4339836d8a2Miriam Cahn, kriegerin/gigantin, 30.03.2011, 270 x 200 cm, huile sur toile, 2011 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Meyer Riegger (Berlin, Karlsruhe) et Jocelyn Wolff (Paris)

Ou tout le contraire du lest. À une lettre près, l’adjectif échappe à la pesanteur de son homonyme pour caractériser la souplesse, l’aisance, l’émancipation. Sa légèreté le rapprocherait même du vulgaire, cette élégance-là fleurissant hors des convenances. Et elle a toute l’agilité pour offusquer la bienséance.

Giorgio Griffa par Christine Macel au Centre Pompidou à Paris

Giorgio Griffa, Claude Viallat chez Rafael Pérez Hernando à Madrid

Sonia Kacem chez Gregor Staiger à Milan

Vivian Suter par Manuel Borja-Villel au Museo Reina Sofía – Palacio de Velázquez à Madrid

Leonor Serrano Rivas chez Marta Cervera à Madrid

Anni et Josef Albers par Julia Garimorth au MAM à Paris

Katharina Grosse par Claire Staeber à l’Espace Louis Vuitton à Venise

1bd1959f-0ee1-41b1-c3a3-faeb61fc7c3bGiorgio Griffa, Verticale, 118 x 173 cm, acrylique sur toile de chanvre, 1977 | Collection Centre Pompidou MNAM-CCI (Paris) © Adagp, Paris, 2022
courtoisie Archivio Giorgio Griffa, crédit photographique Giulio Caresio

Et c’est Arthur Rimbaud qui dans « L’Alchimie du Verbe » les aime ainsi, observant ce nouveau genre dans les « dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires » ayant pour équivalence livresque « la littérature démodée, latin d’église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l’enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs. »

Clément Rodzielski chez Chantal Crousel à Paris

Mudhoney par Jean-Charles Vergne chez ETC à Paris

Le décor impressionniste au Musée de l’Orangerie à Paris

Flora Moscovici aux Ateliers Vortex à Dijon

One Life ! chez Valentin à Paris

Dans la nuit fauve par Studio Ganek à la MLIS à Villeurbanne

Ernst Yohji Jaeger chez Crèvecœur à Paris

660e095a-d279-b670-57f1-e780aa610229Clément Rodzielski, Scscscscsc (détail), 30 x 240 x 2.5 cm, huile sur toile, 2022 | © L’artiste et ADAGP, Paris, 2022, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chantal Crousel (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

La publicité en fait deux qualités éminentes. La tableau aussi. Une superficie moelleuse aux coloris pastels se tient prête à affronter le pire. Matelassée d’attentions, agréable et solide, elle fait face à tout.

Marijke Vasey au 19 Crac à Montbéliard

David Wolle par Anne Favier chez Ceysson & Bénétière à Saint-Étienne

Julia Scalbert au GAC Groupe d’art contemporain à Annonay

Traverser les silences par Thomas Fort chez Dilecta à Paris

Mar García Albert à DOC à Paris

Hugo Pernet au Frac Bourgogne à Dijon

Hiroshi Sugito chez Semiose à Paris

8d4e1b3c-2274-944b-d721-378477dc68c6Marijke Vasey, Untitled, 150 x 190 cm, huile et acrylique sur toile, 2019 | Courtoisie de l’artiste

Assurant nutrition et croissance, ce fluide végétal irrigue l’organisme de toute sa vigueur. Il motive l’élan vital nécessaire à la flore pour s’épanouir. La botanique nous enseigne à travers cette circulation, un fascinant réseau d’échanges liquides.

Michael Armitage par Hans Ulrich Obrist pour la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Madrid

Ubuntu, un rêve lucide par Marie-Ann Yemsi au Palais de Tokyo à Paris

Antoni Gaudí au Museu Nacional d’Art de Catalunya à Barcelone

Josèfa Ntjam par Bettie Nin au CAC La Traverse à Alfortville

Vertigo à la Galerie Tatiss à Lyon

Qui montent de la terre chez Marcelle Alix à Paris

Hugo Capron à Semiose à Paris

498a00c8-7113-009a-4ed3-eca3915333f8Josèfa Ntjam, vue de l’exposition And We’ll Kill Them With Love… au CAC La Traverse (Alfortville), 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Nicoletti (Londres)

Il existe des créatures qui changent de forme. Leur contour fluctue. Leur apparence témoigne d’une fabuleuse plasticité donnant au corps le pouvoir d’un magma à façonner. Elles abondent les folklores célébrant leur capacité de transformation. Et continuent à nous faire croire que tout peut se renouveler.

Thomas Schütte chez carlier | gabauer à Madrid

My-Lan Hoang-Thuy chez Mitterrand à Paris

Diego Bianchi par Mariano Mayer au CA2M à Móstoles

Game of Life à la Galerie Jocelyn Wolff à Romainville

Gustav Klimt à chez Cayón à Madrid

Crossover #3 au MAC Lyon à Lyon

Sandrine Pagny chez Lefebvre & Fils à Paris

63663c05-8f1d-d70d-fe32-65f2aecc1c64Thomas Schütte, Old Friends Revisited, 95 x 70 cm, tirage pigmentaire, 2021 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie carlier | gabauer (Berlin, Madrid)

Certains corps possèdent la propriété de passer à l’état liquide en absorbant l’humidité de l’air. Alors, ils coulent. La matière traverse diverses phases dans sa détérioration, et il s’agira de s’en émerveiller plus que de le déplorer. Les canons antiques demeurent un calibre efficace pour exprimer la décrépitude. Leur décadence permet la rencontre entre l’organique et l’immuable.

Marc Desgrandchamps à la Galerie Lelong & Co. à Paris

L’épreuve des corps au Musée des Moulages par Vincent Honoré pour le MO.CO. à Montpellier

Léo Fourdrinier par Laureen Picaut & Bertrand Riou au CACN à Nîmes

Ugo Schiavi à Double V Gallery à Paris

Bianca Bondi par Alessandra Prandin au CAP à Saint-Fons

Iván Argote chez Albarrán Bourdais à Madrid

Morgan Courtois par Zoe Stillpass à la Fondation Pernod Ricard à Paris

75069210-bde3-cba9-1108-109be1a2d66bMarc Desgrandchamps, Les Fils conducteurs, 162 x 130 cm, huile sur toile, 2022 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Lelong & Co. (Paris)

Ce geste consiste à placer verticalement l’un de ses index tendu sur ses lèvres jointes. L’image est explicite, déterminée, réciproque et définitive. Tu ne diras rien et je dois me taire. Dans l’iconographie classique, le personnage au doigt nous fixe, sans bruit. Dans le brouhaha actuel, cette injonction au silence passe pour un soulagement, une invitation bienveillante au mutisme. C’est aussi la leçon, et le pouvoir, de la nature morte.

Patrick Faigenbaum chez Nathalie Obadia à Paris

Louise Sartor chez Crèvecœur à Paris

La Collection Morozov par Anne Baldassari à la Fondation Louis Vuitton à Paris

Bianca Bondi par Marie Cozette au Crac Occitanie à Sète

À la mort, à la vie ! au Musée des Beaux-Arts de Lyon à Lyon

Mireille Blanc | Julien Discrit par Anne-Sarah Bénichou à ARCO à Madrid

Lovis Corith chez Karsten Greve à Paris

80543887-f002-b9d4-4217-74623f535bafMireille Blanc, Photocopies, 39 x 50 cm, huile et spray sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Anne-Sarah Bénichou (Paris)

Des troncs jonchent empilés à l’horizontale. Ils patientent, et sont encore à l’état de pur potentiel, de ressource disponible à tout devenir. Ainsi, l’exploitation forestière abat et ébranche des arbres pour les calibrer, d’ici à être transformés. L’écorce les revêt encore. On a fait que trancher.

Amaya Suberviola à El Chico à Madrid

Suspension / Stillness par Jean-Marc Prévost au Carré d’Art à Nîmes

Thea Djordjadze par Aurélie Voltz au MAMC+ à Saint-Priest-en-Jarez

Ángela de la Cruz à la Galería Helga de Alvear à Madrid

Krijn de Koning par l’Ésban à la Chapelle des Jésuites à Nîmes

Marqueteries à la Galerie East à Strasbourg

Bruno Munari à la Fundación Juan March à Madrid

46f9e9be-8c4c-3dd2-8a23-8d7fb74193cfBruno Munari, Sculture da viaggio, 1958 | Fondazione Jacqueline Vodoz e Bruno Danese (Milan)

C’est par la fête, que les religions exerceraient leur plus forte influence. La croyance doit en effet réunir, et des formes de cohésion sociale ont réussi à installer la paix grâce à la perpétuation démonstrative de mystères. Il existe donc un champ d’investigation consacré à l’étude des rites.

Belkis Ayón par Cristina Vives au Museo Reina Sofía à Madrid

Zoe Williams à Ciaccia Levi à Paris

Michel Journiac à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Elmar Trenkwalder à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Les Flammes par Anne Dressen au MAM Paris à Paris

Ōtagaki Rengetsu par Ricard Bru & John Stevens au Monestir de Pedralbes à Barcelone

Vincent Martial à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

Belkis Ayón, La cena, 141 x 301.5 cm, collagraphie sur papier, 1991 | Courtoisie Estate de Belkis Ayón (La Havane)

L’idylle doit beaucoup à son paysage. Le présent florilège de didascalies dépeint donc l’atmosphère bucolique nécessaire au poème pastoral, assumant souvent la candeur de sa célébration champêtre. Il s’agit de chanter la nature, paisible destination dont les reliefs s’offrent incarnés, jusqu’à devenir corps. Visons la volupté qui découle de cet éden.

Alex Katz par Eric de Chassey à la Galerie Ropac à Pantin

Flora Moscovici chez Gilles Drouault à Paris

Jean-Francis Auburtin au Musée de Lodève à Lodève

Christine Safa chez Praz-Delavallade à Paris

Jean-Jacques Henner au Musée des Beaux-Arts à Strasbourg

Salammbô par Sylvain Amic au Mucem à Marseille

Georgia O’Keeffe au Centre Pompidou à Paris

8ccff6ce-4029-300e-cfa9-7d8e3192c63eGeorgia O’Keeffe, Black Hills with Cedar, 40 x 76 cm, huile sur toile, 1941-42 | Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution (Washington DC), leg de Joseph H. Hirshhorn, crédit photographique Cathy Carver © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

L’action n’est pas systématiquement funeste. Il s’agit avant tout de voir de ses propres yeux. Cette observation réflexive fait de nous d’indiscutables témoins. La dissection du corps humain a son histoire sulfureuse, mais au-delà de l’inspection des cadavres, il est important de considérer le pouvoir du regard. D’ailleurs originellement dans la mystique antique, le terme désigne un mode de divination permis par l’intensité de l’état contemplatif.

Marlene Dumas au Musée d’Orsay à Paris

John Coplans à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris

L’épreuve des corps par Vincent Honoré au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Michael Dean par Charlotte Crevits au Cultuurcentrum Strombeek à Grimbergen

Derek Jarman par Claire Le Restif pour Le festival d’automne au Crédac à Ivry

Dominique Gonzalez-Foerster à la Galerie Crousel à Paris

Gisèle Vienne par Anne Dressen pour Le festival d’automne au MAMVP à Paris

ad808feb-a64a-8244-1424-ce06cde799f1Marlene Dumas, Waiting (for Meaning), 50 x 70 cm, huile sur toile, 1988 | Kunsthalle zu Kiel

Parfois, il faut parler fort. Tous les curseurs sont alors poussés pour affirmer une voix, progressivement incandescente. Sans retenue, mais avec tact, les palettes rugissent et s’enflamment.

Pierre Bonnard au Musée de Grenoble à Grenoble

Simon Martin par la Galerie Jousse Entreprise à la Fiac 2021 à Paris

Sheila Hicks à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Signac Collectionneur au Musée d’Orsay à Paris

Cecily Brown à Gladstone Gallery à Bruxelles

Chaïm Soutine / Willem de Kooning, la peinture incarnée au Musée de l’Orangerie à Paris

Miryam Haddad au Frac Auvergne à Clermont-Ferrand

db441910-a7ef-097e-15bf-30763b25d94dSimon Martin, Visage dans l’herbe, 19 x 24 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris)

Le faste devant se voir, il faut produire des formes qui l’affichent. La somptuosité en apparat dynamise depuis des siècles une tradition du décoratif déclinant la minutie de l’orfèvre en chaque domaine. La surenchère par l’ornement a prouvé son efficacité comme instrument de pouvoir. Alors, la majesté revient bien au final, à celles et ceux qui en manient les outils.

Raphaël Barontini par le MO.CO. au Site archéologique Lattara – Musée Henri Prades à Lattes

Jean Claracq pour la Fiac 2021 au Musée National Eugène-Delacroix à Paris

La Dame à la licorne, médiévale et si contemporaine aux Abattoirs à Toulouse

Bella Hunt & DDC par Emmanuelle Luciani à Sainte-Anne Gallery à Paris

Andrew Humke au Pavillon Southway à Marseille

Par-delà le vernis à la Fondation Bullukian à Lyon

Melissa Sinapan à Double V Gallery à Marseille

acee3216-add8-8243-1b08-216afa20c441Tenture de la Dame à la licorne (détail) – Mon seul désir, tapisserie, vers 1500 | Musée de Cluny – Musée national du Moyen Âge (Paris), crédit photographique Michel Urtado © RMN-Grand Palais

Alors que des obstacles chamboulent la possibilité-même de se retrouver, les initiatives de convivialité cherchent des alternatives pour que le partage demeure. Être ensemble relève du défi, et les plus communes des politesses semblent relativisées. Un principe nourricier continue de toute évidence à irriguer notre ferveur à faire communauté.

Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger au Frac Provence-Alpes-Côte-d’Azur à Marseille

Chiara Camoni par Alice Motard au Ceaac à Strasbourg

The Sowers par Anissa Touati & Nathalie Guiot à la Fondation Thalie à Bruxelles

Bettina Samson à la Galerie Sultana à Paris

Antoine Renard au Crac Occitanie à Sète

Lou Masduraud par Thomas Conchou à la Maison populaire à Montreuil

Martin Belou au Centre d’art bastille à Grenoble

5ac45a6d-0ccf-1cb9-f7d0-5756248e286dMartin Belou, Aguardiente, vue d’exposition au Centre d’art bastille (Grenoble), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Christophe Levet

Le temps minéral nous oblige à un recul existentiel sur le cours des choses. L’humanité y représente un infime détail, bien que le déclic antropocénique dont elle est responsable est aujourd’hui grandement considéré. Pendant ce temps, des phénomènes d’usure continuent à façonner le rendu des surfaces et la stratification des épaisseurs.

Sarah Sandler par Xavier Jullien au Centre d’art Madeleine-Lambert à Vénissieux

Alma Allen à Mendes Wood DM à Bruxelles

Lucie Stahl à Dépendance à Bruxelles

Bianca Bondi chez Mor Charpentier à Paris

Guillaume Dégé au Nouvel Institut Franco-Chinois à Lyon

Hamish Pearch à Sans titre (2016) à Paris

Laurent Le Deunff au Mrac Occitanie à Sérignan

50de470a-3e76-ce8e-4e7b-cb2ed27ec18bSarah Sandler, Sister, 78 x 33 cm, impression 3D de grès, 2021 | Courtoisie de l’artiste et du Centre d’art Madeleine-Lambert (Vénissieux), crédit photographique archives personnelles

En fricassée ou en ragoût, elle peut se transformer en pépite gustative. Et désigne grossièrement les viscères en boucherie, les tripes, voire de manière plus imagée, le siège des passions. Il s’agit de chair laissée au rebut, qu’il faut savoir reconsidérer pour en révéler toute la saveur.

Anne Verdier à la Galerie XXI à Paris

Théodule Ribot au Musée des Augustins à Toulouse

Elsa Sahal à la Galerie Papillon à Paris

Alberto Giacometti | Barbara Chase-Riboud par Émilie Bouvard à l’Institut Giacometti à Paris

Replica par Chantal Crousel à Cahn Contemporary à Bagnolet

Lynda Benglis chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Ser Serpas chez Balice Hertling à Paris

267db44b-f37a-a11a-12a1-fbbb18466198Anne Verdier, Pss 021-12Grès, porcelaine, émail, 1300°C, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie XXI (Paris)

Sa figuration désarticulée évoque une drôle de mondanité. En société tout comme dans la commedia dell’arte, il représente le pullicenus, le jeune poulet. Sa timidité, sa maladresse, déteignent sur sa corpulence-même, une carrure burlesque à l’équilibre chancelant. Son involontaire bouffonnerie en fait une marionnette indispensable.

Nicolas Party par Eric Troncy au Consortium Museum à Dijon

Juliette Roche par Christian Briend au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie à Besançon

Bonaventure (Trafiquer les mondes) par Lilou Vidal à la Fondation Pernod Ricard à Paris

Renaud Jerez à la Galerie Crèvecœur à Paris

Thinking: Two Heads à la Galerie Jaqueline Martins à Bruxelles

Kiki Kogelnik pour Le Printemps de septembre 2021 au BBB à Toulouse

Aks Misyuta par la Galerie Sébastien Bertrand (Genève) à la Fiac 2021 à Paris

b40138df-f33c-120a-794f-60e41118e230Aks Misyuta, Pluses and Minuses, 120 x 100 cm, acrylique sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Sébastien Bertrand (Genève)

Signum Silentii. Index sur la bouche. Un enfant roupille. Un animal dort. Un proche somnole. Tout se repose. La sérénité règne. Sinon, la solennité. Que ce soit une invitation au chuchotement ou une injonction exclamative au mutisme, l’onomatopée marque une rupture avec le bruit alentour. D’autres cultures feront Hush, Shh, Xū, Ŝŝ, Hys, Csitt, Ssst ou Shīt. Le silence n’empêche pas de dire plein de choses.

Nathanaëlle Herbelin chez Dilecta à Paris

Ithaque par Philippe Segalot à l’Hôtel de Guise à Paris

Jill Mulleady au Consortium Museum à Dijon

If the House Catches Fire par Rosanna Lefeuvre à Chapelle XIV à Paris

Xolo Cuintle à Sainte Anne Gallery à Paris

Théo Mercier pour le Festival d’Avignon à la Collection Lambert à Avignon

Nitsa Meletopoulos pour Sillon 2021 à L’Amiradou à Félines-sur-Rimandoule

3dabf11d-7ffb-b7dd-6c4a-ff59b1fd8f3fNathanaëlle Herbelin, Cyprès, version 4, 33 x 41 cm, huile sur bois, 2018 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris)