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Archives Mensuelles: avril 2019

Europe est une princesse phénicienne, une naïade, une amante des dieux, une province romaine, un continent, un satellite naturel de Jupiter, une union intergouvernementale, une station du métro parisien, un groupe de glam metal suédois, une revue littéraire fondée en 1923, l’hymne national du Kosovo, une goélette construite en 1926, entre autres.

Paloma Proudfoot chez Soy Capitán à Berlin

Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses par Thomas Delamarre à la Fondation Cartier à Paris

Igor Hosnedl à Eigen + Art Lab à Berlin

And Berlin Will Always Need You par Natasha Ginwala & Julienne Lorz à Gropius Bau à Berlin

Teresa Lanceta à l’Espacio Minimo à Madrid

Winning by losing par Catalina Lozano à CentroCentro à Madrid

Charlotte Develter à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris

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Paloma Proudfoot, A History Of Scissors, 2019 – Courtoisie de l’artiste et Soy Capitán (Berlin)

Formant une masse indéterminée, les personnes ainsi désignées le sont généralement par une forme acceptable d’arrogance. Elles sont les autres. Elles sont l’humanité en général. Elles sont le poncif, le stéréotype, le cliché. Il s’agit de leur conférer une image. La figuration s’impose. Elle oscille entre le spécifique et le commun, entre la surprise et l’indifférence. Son expression est frontale, forcément sans réserve. Qu’on le veuille ou non, elle est un reflet.

Lina Scheynius à la Galerie Tanja Wagner à Berlin

Anne Ryan à la Ribot Gallery à Milan

On danse ? au Mucem à Marseille

Andy Warhol à la Galerie Buchholz à Berlin

Thomas Schütte par Camille Morineau à la Monnaie de Paris à Paris

Niko Pirosmani par Bice Curiger à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

Alec Soth à la Loock Galerie à Berlin

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Lina Scheynius, untitled (diary), 26.75 x 40 cm, fibre-based silver gelatin print, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Tanja Wagner (Berlin)

Voilà une pratique bannie par la plupart des monothéismes. Pour les chrétiens, il s’agit tout simplement d’un péché par superstition allant à l’encontre du premier commandement. Certaines ferveurs poussent pourtant la démonstration iconographique à un degré vertigineux. Péjoratif voire synonyme d’égarement, le culte d’une représentation demeure souvent confondu avec le paganisme. Communément, il s’agit d’un rituel de vénération envers un symbole. Pour pouvoir adorer les images, encore faut il les fabriquer.

Erika Verzutti par Christine Macel au Centre Pompidou à Paris

Santibelli : formes populaires et sacrées par Southway studio au Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence

Paul Pfeiffer chez carlier | gebauer à Berlin

Sharon Van Overmeiren par Damien & The Love Guru à Miart 2019 à Milan

Respawn à la Galerie Antoine Levi à Paris

Ivan Seal chez Monica de Cardenas à Milan

Hans Josephsohn par Alberto Salvadori à l’ICA Milano à Milan

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Sharon Van Overmeiren, Constant Shallowness Leads To Evil, 150 x 100 x 30 cm, céramique, 2019 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Spazio Orti 14 di Andrea Pisapia

Il est devenu commun aujourd’hui d’envisager les choses selon l’état liquide. Flux et débit contribuent à l’inondation d’informations qui nous imbibe. La fluidité des genres, des transports, des autorités, semble régner par son horizontalité, plutôt sereine. L’image d’une eau calme, réconforte. Tout au plus, elle coule, dans sa matière lisse et métallique. Portons plutôt notre intérêt sur la partie de ce flot qui mousse, qui s’échappe nécessairement du courant car elle demeure agitée. Une marge continue bien à exister, plus organique que numérique. Par une vapeur, par une sueur, elle enrage discrètement. Sa légèreté est grave.

Jesse Darling par Céline Kopp pour Triangle France à la Friche la Belle de Mai à Marseille

SportCult à team (gallery, inc.) à New York

Aube immédiate, vents tièdes par Victorine Grataloup & Diane Turquety à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

Zoe Leonard chez Hauser & Wirth à Londres

Fendre l’air par Stéphane Martin au musée du quai Branly à Paris

Jean Painlevé chez Air de Paris à Paris

Forrest Bess à Stuart Shave / Modern Art à Londres

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Jesse Darling, vue de l’exposition « Crevé », Triangle France, Marseille, 2019 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole

Le numéro complet est disponible sur demande

Elle est une punition pour certains, une récompense pour d’autres. Sa double nature éducative et érotique, en fait un sujet moral sulfureux. L’administration de coups sur le postérieur avec ou sans instruments entraîne une stimulation physique provoquant une diversité trouble de conséquences. La violence, le pouvoir et le plaisir s’imbriquent selon des combinaisons suffisamment mystérieuses pour qu’il venir à en légiférer. Ainsi la châtiment corporel en sphère familiale se voit interdit dans plusieurs sociétés, alors que diverses périodes en célèbrent la pratique thérapeutique, notamment pour dissiper la fièvre ou guérir la torpeur. Une forme de satisfaction existe par ailleurs pour celui qui la donne, ne serait-ce que par l’évidence de son autorité. La correction implique la discipline.

Cady Noland par Susanne Pfeffer au MMK Museum für Moderne Kunst à Francfort

Position latérale de sécurité par Guslagie Malanda & Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

Xinyi Cheng par Antenna Space pour Condo London 2019 chez Carlos/Ishikawa à Londres

Swingers par Martha Fleming-Ives & Monika Senz chez Greene Naftali à New York

Stéphane Mandelbaum par Anne Monfort au Centre Pompidou à Paris

Tainted love / Club Edit par Yann Chevallier à la Villa Arson à Nice

Diego Bianchi à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Xinyi Cheng, Coiffeur, 60 x 50 cm, huile sur lin, 2017 – Collection Artemis Baltoyanni (Athènes), courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole