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Archives de Tag: Atlantis

Il faut parfois suspendre la navigation. Le port permet d’amarrer un temps, pour se reposer ou se protéger. Souvent, il existe déjà, et l’on s’y range sans trop s’interroger. Mais par exclusion, insatisfaction ou initiative, il peut être nécessaire de l’élaborer soi-même. Le gîte doit affirmer la sûreté, quitte à troubler les perspectives traditionnelles. De nouveaux codes de confort peuvent surgir. L’abri instaure une justice spatiale, un safe space façonné à l’image de qui s’y réfugie.

Victorien Soufflet à Keur à Paris

Simultanément, travaux in situ et en mouvement à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Même porte, rue différente pour Roots to Routes et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du sud à Marseille

Zuzanna Czebatul à Sans titre (2016) à Paris

Emily Ludwig Shaffer par Paul Michael Brown chez Pact à Paris

A Sudden Wilt par 15 Orient à Balice Hertling à Paris

Wilfrid Almendra par Cédric Fauq pour Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à Atlantis à Marseille

33af7d39-7345-4f90-bba6-d3e9ed3f4089Victorien Soufflet en association avec Hugo Soucaze Caussade, Daybeds, day dream, they have non reproductive desires, 2020 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Romain Darnaud

Plutôt plurielles, elles insistent sur la présence du passé. Par leur étymologie provenant du verbe suivre, elles demeurent des conséquences et n’existent qu’après. Séries et kyrielles sont leurs synonymes, et affirment leur survivance en ribambelles. Ainsi des troubles persistent parfois. Et la commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale et surtout de son armistice, permet à des événements de réveiller un tronçon de l’Histoire de l’humanité. Et d’en figurer la violence. La représentation fière de la puissance militaire se heurte à la permanence de l’horreur. De manière générale, il faut savoir visualiser la gravité. La ruine et le romantisme de la décrépitude peut nous y aider. Quelque chose s’est passé. Et cela se voit.

Jenny Holzer à la Tate Modern à Londres

Magic Realism à la Tate Modern à Londres

Michael E. Smith par Chris Sharp à Atlantis à Marseille

Aftermath à la Tate Britain à Londres

War Games au Kunstmuseum Basel à Bâle

Quis ut Deus par Le Collective à Notre-Dame de la Salette à Marseille

Linda Sanchez dans le cadre d’Otium #3 à l’IAC à Villeurbanne

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Michael E. Smith, Untitled, 28 x 51 x 25 cm, patte d’alligator, cintre, 2018 – Courtoisie de l’artiste, KOW et Atlantis, crédit photographique Mark Blower

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