archive

Archives de Tag: Mendes Wood DM

Sève, elle circule et contribue à la tenue de tout le reste. Le corps fonctionne. Elle y est pour quelque chose. Chaque personne en contiendrait huit à dix litres. On la compte parmi les humeurs de la médecine antique concernée par les fluides. Elle serait eau, et assure une santé érectile tout en baignant l’horizontalité.

Diego Cibelli pour Artissima 2022 à l’Hotel Principi di Piemonte à Turin

Paloma Bosquê chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Mire Lee au MMK – Museum für Moderne Kunst à Frankfort

Hic sunt Dracones par Elena Volpato à la GAM à Turin

Devenir fleur à MAMAC à Nice

Jeune Création Internationale à l’IAC à Villeurbanne

Clémentine Dupré chez Eko Sato à Paris

Amandine Arcelli, \tik.sɔ.tʁɔ.pi\ (détail), 2022 | Courtesy de l’artiste, crédit photographique Blandine Soulage

En un temps où l’habillement se composait d’éléments amovibles, notamment pour couvrir les avant-bras, il arrivait qu’il faille en changer, voire que pour une raison galante, on les retire afin de les offrir. Dans tous les cas, on modifie son cap pour s’aventurer vers une destination nouvelle, impliquant courage et labeur.

Michael Dean par Julie Boukobza à Goswell Road à Paris

Nina Canell chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Antoine Dochniak à L’attrape-couleurs à Lyon

66e Salon de Montrouge par Work Method au Beffroi à Montrouge

Cécile Bouffard à La Salle de bains à Lyon

Arnaud Vasseux à la Galerie AL/MA à Montpellier

Didier Vermeiren au Wiels à Bruxelles

e3a0d225-cf78-8058-6a6a-6f5518aa879fMichael Dean, (Unfuckingtitled) Smoticon, concrete, steel, cable ties, hacked scene tape, champagne bottle, 2022 | Courtoisie de l’artiste

Le temps minéral nous oblige à un recul existentiel sur le cours des choses. L’humanité y représente un infime détail, bien que le déclic antropocénique dont elle est responsable est aujourd’hui grandement considéré. Pendant ce temps, des phénomènes d’usure continuent à façonner le rendu des surfaces et la stratification des épaisseurs.

Sarah Sandler par Xavier Jullien au Centre d’art Madeleine-Lambert à Vénissieux

Alma Allen à Mendes Wood DM à Bruxelles

Lucie Stahl à Dépendance à Bruxelles

Bianca Bondi chez Mor Charpentier à Paris

Guillaume Dégé au Nouvel Institut Franco-Chinois à Lyon

Hamish Pearch à Sans titre (2016) à Paris

Laurent Le Deunff au Mrac Occitanie à Sérignan

50de470a-3e76-ce8e-4e7b-cb2ed27ec18bSarah Sandler, Sister, 78 x 33 cm, impression 3D de grès, 2021 | Courtoisie de l’artiste et du Centre d’art Madeleine-Lambert (Vénissieux), crédit photographique archives personnelles

Givre et neige, effet de soleil, sous la tente, brise d’été, l’heure du thé, au crépuscule, le parapluie bleu, dégel, soir de mars, carré de citrouilles, la levée du brouillard, nuit d’hiver, soirée d’hiver, hiver, clair de lune, effet de neige, arbre tordu, la cueillette des fleurs, après-midi d’hiver, première neige. Les titres impressionnistes fascinent par leur capacité à qualifier d’emblée un climat, grâce à des didascalies souvent météorologiques. Au point qu’il existe un intérêt véritable à ne parcourir une exposition dédiée au mouvement, qu’en ne lisant les cartels. Ceux-ci redoublent la dimension atmosphérique d’une peinture qui par ses tâches de lumières, nous immergent en un bain de sensations enveloppantes.

Simon Martin à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Le Canada et l’impressionnisme au Musée Fabre à Montpellier

Richard Aldrich à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Derniers impressionnistes au Musée de Lodève à Lodève

Binnenshuis chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Panoramique Chromatique à L’attrape-couleurs à Lyon

Margaret Lee par Misako & Rosen à La Maison de Rendez-Vous à Bruxelles

63fe7d92-32e3-43fa-9253-ff9c6c676260Simon Martin, Ton absence laisse des traces sur le plâtre des murs, 195 x 180 cm, huile sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris), crédit photographique Julie Coulon

La mycologie est une science vertigineuse dont nous avons encore beaucoup à apprendre, autant sur les propriétés du règne fongique que sur la diversité nourrissante de ses formes, notamment fractales. Elle concerne des organismes vivants dont nous ne visualisons généralement que quelques détails spectaculaires pour l’œil, fructification temporaire d’une structure cellulaire à caractère plus durable et discret. Retenons-en l’impressionnant pouvoir vital, capable d’ensemencer voire de s’auto-générer. Enzymes, levures, kéfir et kombucha demeurent des principes actifs, et pas que pour nos flores.

Natsuko Uchino à la Galerie Allen à Paris

Zoe Paul chez Baronian Xippas à Bruxelles

Laurence Owen chez Lychee One et à la Zabludowicz Collection à Londres

Mushrooms par Francesca Gavin à la Somerset House à Londres

Valentin Defaux à Super F-97 à Villeurbanne

Greengrassi and Corvi-Mora hosting Hot Wheels pour Condo London 2020 chez Greengrassi à Londres

Solange Pessoa chez Mendes Wood DM à Bruxelles

50fb7e02-1614-40d9-9a31-b95a7d18310d
Valentin Defaux, Les fleurs ressemblent aux bûches, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Le terme anglo-saxon qualifie ce qui apparaît en soirée, prenant racine dans les antiques vêpres. Popularisé par l’album de Björk, ce chuchotement invoque les mystères du couchant, l’imaginaire qui veille et l’énergie somnambule. Le jour décline, c’est l’heure où la vision se trouble. Que ce soit par le vacillement de la luminosité, par celui du bon sens, ou un peu des deux, tout peut advenir.

Johann Henrich Füssli au Kunstmuseum Basel à Bâle

Nightfall par Erika Verzutti, Fernanda Brenner & Milovan Farronato chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Santiago de Paoli à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Hilma af Klint au Solomon R. Guggenheim Museum à New York

Siècles Noirs par Julia Marchand à la Fondation Vincent Van Gogh Arles à Arles

Peindre la nuit par Jean-Marie Gallais au Centre Pompidou-Metz à Metz

Tala Madani à la 303 Gallery à New York

7a5c768f-8fe1-4c23-b19d-bf6af92ba38e
Santiago de Paoli, Cuadro con luz interior, 24 x 24 x 2 cm, céramique, bougie, huile, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jocelyn Wolff (Paris)

Au sens propre comme au figuré, il s’agit de vénération. L’hommage s’incarne dans la matière, qui trouve ses contours dans l’effigie en question. L’immuable se dresse. L’immobile s’affiche. Le silence s’impose. C’est la gorgone Méduse qui opère, et pétrifie l’objet de son regard. Ainsi, l’on statue de manière définitive.

Maude Maris à Pi Artworks à Londres

Barbara Hepworth par Dickinson à Frieze Masters à Londres

Paloma Bosquê chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Katinka Bock à l’IAC Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Wiggle à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Alabaster chez Ordovas à Londres

Hervé Guibert aux Douches La Galerie à Paris

katinka
Katinka Bock, vue de l’exposition « Radio / Tomorrow’s sculpture » à IAC à Villeurbanne, 2018 – Courtoisie de l’artiste et des galeries Jocelyn Wolff (Paris), Meyer Riegger (Berlin/Karlsruhe) et Greta Meert (Brussels), crédit photographique Blaise Adilon

Le numéro complet est disponible sur abonnement – Full issue on request