N’ayant jamais développé d’affinités singulières avec le genre animal, c’est toujours d’une position très extérieure, sans affect, que j’observe ces incompréhensibles espèces qui semblent calmement épuiser leurs cycles, impassible évolution. Mais, sauvage ou domestique, l’animal demeure cet élément vivant participant plus ou moins de notre environnement, physique et intellectuel. C’est ainsi que, de la souris morte derrière le frigo aux superstitions les plus fantastiques, tout un éventail de rapports s’établissent entre l’homme et les autres bêtes de ce règne, dans une tension fluctuante éloignant du naturel qu’ils sont, le culturel que nous construisons.
Gilles Aillaud au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris
Anne Deleporte à la Boutique Deyrolle à Paris
Haim Steinbach à la Galerie Almine Rech à Paris
Hella Jongerius à la Galerie Kreo à Paris
A la mode de chez nous au Centre Culturel Calouste Gulbenkian à Paris
Jacques Floret au Point Ephémère à Paris
Bestiaire imaginaire à la Galerie Baudoin Lebon à Paris