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Archives Mensuelles: Mai 2021

Il faut parfois se justifier de ne pas avoir été quelque part. Et ainsi affirmer être ailleurs. C’est justement l’étymologie latine de ce bel intitulé, qui en cinq lettres et trois syllabes, vaut pour moyen de défense. Encore faut-il être en suspicion. Dans une humeur sibylline, gisent des pièces à conviction.

Lisetta Carmi à la Galerie Ciaccia Levi à Paris

Flore Saunois à La BF15 à Lyon

Shannon Cartier Lucy à la Galerie Hussenot à Paris

Lisa Duroux à la Galerie Tator à Lyon

Anne Laure Sacriste au Fonds M-ARCO | Le Box à Marseille

Gothic revival – A Gothic lounge par Emmanuelle Luciani au Pavillon Southway à Marseille

Owen Fu chez Balice Hertling à Paris

Anne Laure Sacriste, Sans titre, 20 x 27 cm, acrylique et huile sur panneau, non daté | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Jean-Christophe Lett

Le faste, le prestige, peuvent parfois nécessiter une opération de consolidation de tout ce qui en permet l’érection fière. Des travaux souvent spectaculaires sont alors engagés au niveau de leurs fondations-même. Il s’agit d’orchestrer un effort important reconfigurant les équilibres souterrains. De fond, et du fond. Invisible au final, cette intervention cible la substructure. Ainsi, loin de désigner une infériorité, cet ouvrage volontariste soutien tout le reste. La base.

Didier Vermeiren à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Leo Fabrizio au Centre Photographique Marseille à Marseille

Edi Hila à la Galerie Mitterrand à Paris

Une moraine d’objets par Yannick Langlois au Palais des Beaux-Arts à Paris

Lulù Nuti à la Galerie Chloé Salgado à Paris

Yoan Béliard à la Galerie Valérie Delaunay à Paris

Gaëlle Leenhardt à la Brasserie Atlas à Anderlecht

Didier Vermeiren, La Cariatide à l’urne, 290 x 266 x 266 cm, bois, plâtre, métal, 1996 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Greta Meert (Bruxelles)

L’atmosphère se voile d’un filtre rougeoyant. Notre vision-même semble défaillir, alors que le soleil enflamme un panorama inhabituel, subitement apocalyptique. La science indique qu’il s’agit du Sirocco chargeant l’air de particules de poussières sahariennes. Le vent transporterait ainsi un peu de désert. Le phénomène pourrait apparaître comme une plaie supplémentaire. Beaucoup s’émerveillent tout simplement de cette teinte soudaine, et fabuleuse.

Flora Moscovici par le Ministère de la Culture au Palais-Royal à Paris

Léa Belooussovitch par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Andy Giannakakis à La maison de rendez-vous à Bruxelles

Chemins de traverse par Lena Peyrard à l’Espace Voltaire à Paris

Lisa Vlaemminck à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Le miroir de Claude à la MAAC – Maison d’Art Actuel des Chartreux à Bruxelles

Benoît Maire chez Meessen de Clercq à Bruxelles

Flora Moscovici, Cité polychrome, 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Nicolas Krief

Dans les rues du monde depuis des siècles, se promène le rémouleur. Il aiguise. Il affûte. Il affile. Sur sa meule ambulante, il rend à toute lame son tranchant utile. Jadis, il prenait aussi en charge les poignards et épées des gentilshommes. Figure pittoresque, il en resterait cinq à Paris, dont le métier souffre d’une moindre usure de l’inox, et de l’hyperconsommation de manière générale. À se demander si l’on coupe aujourd’hui encore.

Éléonore False par Kathy Alliou à Palais des Beaux-Arts à Paris

Rudolf Polanszky chez Gagosian à Paris

Julian Irlinger chez Damien & The Love Guru à Bruxelles

James White à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Matthieu Haberard à L’Assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Le début de la fin à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Jean Chauvin par Tim Onderbeke à l’Atelier Jespers à Bruxelles

Antoine Dochniak, La peau des objets desséchés, 2021 | Courtoisie de l’artiste, production Institut d’art contemporain (Villeurbanne), crédit photographique Thomas Lannes

Maison d’éducation, cet établissement allie autorité et accueil. Une vigilance y règne, l’institution prenant soin d’une jeune population, de la turbulence à la docilité. Dans ce logis communautaire, les heures de la journée sont rythmées en huis clos par les rituels quotidiens, selon une promiscuité policée. L’enfance puis l’adolescence se cognent là un cadre strict, lieu d’une sororité exacerbée.

Anne Bourse à la Galerie Crèvecœur à Paris

Paula Kamps à Sans titre (2016) à Paris

Worst Case Scenario par Chloé Bonnie More au 8 boulevard Malesherbes à Paris

Hôtel Le Lièvre #2 chez Campoli Presti à Paris

Louise Bourgeois à la Galerie Karsten Greve à Paris

Paloma Varga Weisz par Eric Troncy au Consortium à Dijon

Chloé Royer par Salomé Burstein à Karl Marx Studio à Paris

Christian Bonnefoi, Janapa Remake 1, 130 x 100 cm, acrylic on tarlatan canvas, metal stretcher, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de Campoli Presti (Paris)