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Archives Mensuelles: janvier 2016

Ouverture ménagée pour faire respirer une zone autrement privée de lumière, cette bouche est une interface avec l’extérieur. Elle demeure l’instrument du souffle, propice au courant d’air. Sa béance nécessite l’applique d’un filtre, grille autant technique que décorative. Écran, châssis, treillage, ces incontournables croisillons découpent en permanence la perspective, peu importe le côté de la lucarne où l’on se trouve.

Noël Dolla à la Galerie Bernard Ceysson à Paris

Blind architecture par Douglas Fogle à la Thomas Dane Gallery à Londres

Eva Nielsen à l’Espace d’art Camille Lambert à Juvisy-sur-orge

Simon Hantaï à la Timothy Taylor Gallery à Londres

Maisons fragiles à la Hauser & Wirth Gallery à Londres

Sergej Jensen à la Dépendance Gallery à Bruxelles

Dan Walsh à la Galerie Xippas à Paris

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Eva Nielsen, Roskilde, encre, acrylique, sérigraphie, toile, 2015 – Courtoisie de l’artiste

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Il plante le décor. Son étymologie châtelaine lui accorde un certain prestige. Du théâtre pourrait s’y donner. Quelques didascalies s’y ancrent. Dispositif de spectacle, cette fenêtre dessine les limites d’une intrigue, qu’elle y surgisse ou non. Ici, elle demeure suspendue. Et lorsque le corps finit par y apparaître, c’est par fragments désarticulés.

Marina Gadonneix à la galerie michèle chomette à Paris

Anne Hardy à Modern art Oxford à Oxford

Dominique Gonzalez-Foerster par Emma Lavigne au Centre pompidou à Paris

Santo Tolone à la Frutta Gallery à Rome

Sol Calero à Studio voltaire à Londres

Jungs, hier kommt der Masterplan dans le cadre de Regionale 16 à la Kunsthalle Basel à Basel

Zoe Williams à la Galerie Antoine Levi à Paris

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Zoe Williams, Pel, vue d’exposition, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Antoine Levi, crédit photographique Claire Dorn

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Enfin un petit signe engageant à reprendre son souffle. Cet élément de ponctuation suspend, sans stopper. Elle offre une respiration providentielle. Qu’elle relève d’une calligraphie lyrique ou s’incarne dans des pauses heureuses, elle permet une bouffée appréciée. Quelque part, c’est une apostrophe vagabonde. Son inspiration la caractérise comme l’inverse d’un soupire.

Clément Rodzielski à la Campoli Presti Gallery à Londres

Tia deth par Emalin dans un garage désaffecté à Londres

Marc Desgrandchamps par l’Atelier Michael Woolworth à la Bibliothèque de l’Éns à Paris

Joie de vivre au Palais des beaux-arts à Lille

Vintage prints à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ali Banisadr à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Matt Connors à la Herald st Gallery à Londres

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Clement Rodzielski, Untitled, 83x60cm, acrylique, feutre détecteur de faux-billet, carton, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Campoli Presti

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Il y a l’étude de l’âme, gouffre sûrement passionnant nécessitant mille pincettes. Nous ausculterons simplement certaines de ses manifestations, ses surgissements, ses vagabondages. Nimbe. Beaucoup s’obstinent à vouloir qualifier l’intangible-même. Qu’elle motive des communications alternatives ou permette de figurer l’aura d’une présence, rayonne la force de la pensée.

Cosa mentale par Pascal Rousseau au Centre pompidou – Metz à Metz

Alberto Giacometti à la National portrait gallery à Londres

Balthus à la villa Medicis à Rome

L’estampe visionnaire au Petit palais à Paris

Visions célestes, visions funestes au Cabinet d’arts graphiques du Mah à Genève

Élodie Lesourd au Casino – Forum d’art contemporain à Luxembourg

Mélanie Matranga au Palais de tokyo à Paris

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Mélanie Matranga, 反复 [Fanfu] Palais de Tokyo, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Karma international, crédit photographique Aurélien Mole

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La mythologie grecque lui attribue une lucidité tragique. Elle parle, personne ne l’écoute. Demeure un paysage d’inconsidération dans lequel se plantent les mots. Ils existent. Inconditionnellement, ils sont là. L’iconoclasme construit pour cela un terrain favorable. Des voix que l’on préfère ne pas boire, sont vues. Le manifeste et l’anéantissement entretiennent une correspondance fertile. Plutôt que de se taire.

Rémy Zaugg par Xavier Duroux au Consortium à Dijon

Dust par David Campany au Bal à Paris

Demain dans la bataille pense à moi par Magalie Meunier à l’Iac à Villeurbanne

Raoul de Keyser à la David Zwirner Gallery à Londres

Black sun à la Fondation Beyeler à Riehen

Luc Schumacher à la Backslash gallery à Paris

John Giorno par Florence Ostende au Palais de tokyo à Paris

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Rémy Zaugg, Blind bild, 44x39x2cm, acrylique, sérigraphie, toile, 1992

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