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Archives de Tag: Art3

Ce n’est pas un échec. Dans le domaine maritime, on peut délibérément vouloir toucher le fond, sans périr pour autant. Lorsque l’opération est involontaire, on parle plutôt d’échouement. Selon les marées, notre manœuvre permet tout simplement de mettre pied à terre, comme il était d’usage durant toute l’Antiquité pour débarquer. L’opération permet d’être quelque part, à un moment donné, en fonction des courants. Un peu plus tard, merci la lune, on se redresse, pour se remettre à flot.

Jean-Charles de Quillacq à Art3 à Valence

Tempêtes et naufrages au Musée de la vie romantique à Paris

Ken Sortais à la Galerie Julien Cadet à Paris

Ellis Island par Eloi Boucher au Musée Juif de Belgique à Bruxelles

Corps à corps par Alexandra Baudelot à l’ancienne Galerie Bernheim-Jeune à Paris

Wolfgang Tillmans à la Galerie Chantal Crousel à Paris

David Posth-Kohler à Doc à Paris

Jean-Charles de Quillacq, Ma sis t’aime reproductive, vue d’exposition à Art3 (Valence) | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Marcelle Alix (Paris), crédit photographique Phoebé Meyer

Ou cueillir, mais violemment. Ainsi nous continuons à prélever, au nom du raffinement. Une tige se rompt. En ligaturant, en écrabouillant entre deux doigts ou encore en coupant avec des ciseaux, on sépare. Cela se pratique beaucoup dans l’élevage intensif de crevettes pour la consommation. Chez la femelle, les pédoncules oculaires sont le siège d’une glande endocrine qui secrète une hormone inhibant l’activité ovarienne. Leur ablation permet alors de stimuler la ponte, en fréquence et en quantité. Pour l’instant, l’industrie agroalimentaire ne reconnaît pas la douleur aux crustacés.

Antonin Detemple par Fiona Vilmer à Confort Mental à Paris

Kenjiro Okazaki à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Charlotte Moth & Mo Laudi à Art3 à Valence

SuperNature par Eléonore Levai à Chapelle XIV à Paris

Anouk Kruithof à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

À fleur de boue par Thomas Havet à Double Séjour à Clichy

Laurent Proux à Semiose à Paris

Laurent Proux, Tête dans l’herbe, À ma mère (n°11), 62 x 65 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Semiose (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

Il existe des espaces pour badiner. Des règles régissent ce terrain, à commencer par ses démarcations toujours précises. Une scène est mise. La piste est dessinée. On y trame. Le damier par l’alternance de ses cases, impose une grille binaire. Les effets de perspectives y sont amplifiés, jusqu’à ouvrir des dimensions parallèles lorsque la vision y perd ses repères. L’échiquier devient le socle du drame. Les forces s’affrontent. La tension psychologique installe son filet. La planéité du sol où tout se déroule, se voit géométrisée pour mieux acérer le regard que nous y projetons.

Adélaïde Feriot à Art3 à Valence

Ulla von Brandenburg au Palais de Tokyo à Paris

Modes & Travaux par The Drawer / Poil à la Galerie Vallois à Paris

Zora Mann par Eric Mangion à la Villa Arson à Nice

Maria Helena Vieira da Silva chez Waddington Custot à Londres

Quodlibet par Karel Císař chez Hunt Kastner à Prague

Martin Belou par Eloi Boucher à Sans titre (2016) à Paris

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Martin Belou, vue de l’exposition « Foyer » par Eloi Boucher, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de Sans titre (2016) (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

C’est la qualité de ce qui est aigu. L’angle ici, est restreint à une ouverture incisive. Les yeux se plissent pour optimiser une visée tranchante. La coupure est nette. Cela ne saigne même pas. Les réglages de l’objectif assurent une mise au point limpide. L’intensité est à son comble, à ce haut niveau de perception. Nous voilà hypersensible. Tout est d’une extrême gravité. Les choses sont distinctes et permettent une pénétration intellectuelle admirable.

Visibility chez Campoli Presti à Londres

La boîte de Pandore par Jan Dibbets au Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Double take à The photographers’ gallery et à Drawing room à Londres

Dove Allouche par Kate Macfarlane à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Éléonore False à Glassbox à Paris

Pierre-Olivier Arnaud à la Galerie art:concept à Paris

Emilie Ding à Art3 à Valence

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Eléonore False, Sans titre (dent), céramique raku, 2015 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Florie Berger

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Nombreuses sont les façons de s’accorder sur des limites, ou non. La frontière n’est jamais évidente. Triomphes et revendications rythment la reconfiguration des territoires qu’il s’agit toujours de marquer, de la manière la plus têtue possible. Un signal se dresse, il faut rester debout.

Ugo Rondinone à la Sadie Coles HQ Gallery à Londres

Local line 18 par le Musée d’art moderne Saint-Étienne métropole à Firminy

Isa Melsheimer à Art3 à Valence

Bettina Samson à la Galerie Sutlana à Paris

Masse critique à la Galerie Jean Brolly à Paris

Bob Law à la Thomas Dane Gallery à Londres

Prem Sahib à l’Ica – Institute of contemporary arts à Londres

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Bettina Samson, Kink (More honour’d in the breach) III, terre cuite chamottée, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Sultana

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Pas de voyage en nécropole ici. Ou presque. Ce qui gît, invite à une iconographie plus globale du repos. L’abandon du corps non debout, est une offrande étalée. Nécessairement mortifère, autant que puisse l’être tout sommeil. Plus qu’une position couchée, c’est la mise en suspens de l’activité qui inquiète, son immortalisation à jamais. Alors reste pour toujours, une figure muette.

La chose par Anne Bonnin à La synagogue de Delme à Delme

Bruce Nauman à la Galerie Gagosian à Paris

Straddle the line between form and function à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris

Alex Frost à Flat time house à Londres

Aline Bouvy à Exo exo à Paris

Mon horizontalité par Julie Boukobza à la Galerie Untilthen à Saint-Ouen

Armando Andrade Tudela à Art3 à Valence

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Marina Pinsky, Untitled – Cement biscuits newspaper, 60×74.5cm, tirage jet d’encre – Courtoisie de l’artiste

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Fruits et légumes de saison sont disposés pour l’appréciation du regard, à l’affut d’une nourriture fraîche et goûtue. L’étal participe d’une définition de l’exposition-même, territoire de présentation sur lequel les choses s’offrent à l’horizontal. Chargées de la trivialité de l’urgence et l’immédiateté, les matières premières se répandent ici selon un casting éclairé, en un certain ordre assemblées.

Nora Schultz à la Galerie Campoli Presti à Paris

Despite our differences par Adrienne Drake à la Fondation Hippocrène à Paris

Manfred Pernice par Sylvie Vojik à Art3 à Valence

Manfred Pernice par Nathalie Ergino à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Tout va, et de travers aux Salaisons à Romainville

Serge Poliakoff au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Thea Djordjadze par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

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Thea Djordjadze, our full, 2013 – Courtoisie de l’artiste et crédit photographique Rémi Villaggi

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