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Archives de Tag: Galerie de Multiples

L’idylle doit beaucoup à son paysage. Le présent florilège de didascalies dépeint donc l’atmosphère bucolique nécessaire au poème pastoral, assumant souvent la candeur de sa célébration champêtre. Il s’agit de chanter la nature, paisible destination dont les reliefs s’offrent incarnés, jusqu’à devenir corps. Visons la volupté qui découle de cet éden.

Alex Katz par Eric de Chassey à la Galerie Ropac à Pantin

Flora Moscovici chez Gilles Drouault à Paris

Jean-Francis Auburtin au Musée de Lodève à Lodève

Christine Safa chez Praz-Delavallade à Paris

Jean-Jacques Henner au Musée des Beaux-Arts à Strasbourg

Salammbô par Sylvain Amic au Mucem à Marseille

Georgia O’Keeffe au Centre Pompidou à Paris

8ccff6ce-4029-300e-cfa9-7d8e3192c63eGeorgia O’Keeffe, Black Hills with Cedar, 40 x 76 cm, huile sur toile, 1941-42 | Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution (Washington DC), leg de Joseph H. Hirshhorn, crédit photographique Cathy Carver © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Portrait ou paysage, des chairs humides se délectent, éclaboussées. Sur la peau ou sur la pierre, ça ruisselle. Érotisme et conquête spatiale recherchent des formes d’eau, de ce jus vital qui gorge les matières.

Mimosa Echard à la Collection Lambert à Avignon

Marilyn Minter par Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

Hans Hartung à la Galerie Perrotin à Paris

TOI 700d par Fabien Danesi à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

Clémentine Chalançon à La Serre à Saint-Étienne

Fabrice Hyber pour Conquérant Spirits chez Gilles Drouault à Paris

Elsa Sahal par Vincent Honoré et Anna Kerekes au MO.CO Panacée à Montpellier

Marilyn Minter, Big Breath, 243.84 x 152.4 cm, émail sur métal, 2016 | Courtoisie de l’artiste et des galerie Salon 94 (New York) et Regen Projects (Los Angeles)

L’anglicisme irrite les puristes, alors que le terme s’est imposé sur nos langues dès qu’il s’agit d’envisager une rencontre, et d’en qualifier la modalité. Il est aujourd’hui convenu qu’un rendez-vous puisse s’effectuer en présence, ou pas. Cet inverse n’est pourtant pas synonyme d’absence. Nous tâchons alors de nous acclimater à un format où nous nous convainquons d’être ensemble seul·e·s. Nous sommes avec quelqu’un sans qu’il n’y ait personne. Tout relève ici d’une activité spirite, visant une communication avec des êtres qui ne sont pas là. Pas sûr que nous ayons pleinement absorbé cette violentissime désincarnation. Il est fascinant d’observer combien l’image du corps vacille, en un temps où sa vulnérabilité est si manifestement exposée.

Euridice Zaituna Kala par Camille Chenais à la Villa Vassilieff à Paris

Anticorps au Palais de Tokyo à Paris

Zhuo Qi à la Galerie Paris-Beijing | PB Project à Paris

Gaëlle Choisne chez Gilles Drouault, galerie/multiples à Paris

Gaspar Willmann chez Exo Exo à Paris

Après les Sirènes par Glassbox-Sud à la Chapelle du Quartier Haut à Sète

Mimosa Echard à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Xinyi Cheng, Gust, 115 x 140 x 2.5 cm, huile sur toile, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Balice Hertling (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Comme leurs variantes les oberliques, les breliques et les breluques, toutes proviennent de déclinaisons du verbe emberlificoter. On s’y empêtre. Leurs détracteurs les visent en tant que futiles colifichets, alors qu’elles accessoirisent avec exaltation. Bien-sûr, ce sont de petits bijoux. La langue française les donnent d’ailleurs pour synonyme, aux pendules et aux testicules. Leur goût se balance, douteux de préférence.

Mithé Espelt à la Galerie Anne-Sophie Duval à Paris

Les mains dans les poches par Eric Croes chez Gilles Drouault à Paris

Seconde Nature à la Galerie Eric Mouchet à Paris

Vase à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ivan Terestchenko à la Galerie du Passage | Pierre Passebon à Paris

Pierre et Gilles à la Galerie Templon à Paris

Occitan Riviera à la Galerie Vasistas à Montpellier

Sandrine Pagny, Underbed monster, 34 x 28 x 6.4 cm, Porcelaine, engobe, email et lustre or, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Étrangement masculin et pluriel, le terme invite à frôler les lisières. Elles sont diverses et délimitent autant l’histoire que la géographie. Il s’agit de s’y aventurer au plus proche. D’un coup, ce territoire, nous le touchons. Ses extrémités invoquent un temps où la Terre était peut-être plate, pour mieux avoir des bords. Un sentimentalisme nimbe quoiqu’il en soit l’épopée pour les atteindre, ces contours. Là-bas, une autre lumière luit.

Pierre Puvis de Chavannes chez Michael Werner à Londres

Family Affair par Colombe Marcasiano dans un appartement à Paris

Stéphane Calais à la Galerie de Multiples à Paris

Zadie Xa par Union Pacific à Frieze London 2018 à Londres

Huma Bhabha par Salon 94 à la Fiac 2018 au Grand Palais à Paris

Above the treeline chez Office Baroque à Bruxelles

Ambera Wellmann par Lulu à la Fiac 2018 au Grand Palais à Paris

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Peter Marcasiano, sans titre, 24 x 41 cm, huile et fusain sur toile, circa 1980 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole

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De fruits, de fleurs et de légumes, c’est le motif végétal que l’on prélève ici. Il s’agit avant tout dans l’histoire de notre humanité, d’un mode de subsistance consistant à se procurer des produits de la nature. Soit une manière assez passive d’envisager les choses, récoltant sans cultiver. Le champ lexical du terme décline sa racine en cueillage, cueillaison ou cueillement, termes qui insistent respectivement sur l’action, l’époque ou la manière de ravir. Et du moment que l’on a les mains pleines de cerises, il faut bien trouver dans quoi les mettre pour descendre de l’arbre.

Lucie Rie chez Erskine, Hall & Coe à Londres

Les Capes à la Galerie De Multiples à Paris

Flipside par Rosie Reed chez Fold à Londres

Flowers à Ordovas à Londres

Natalie Dray par Tom Morton chez Blain|Southern à Londres

Becoming Plant par Borbála Soós à Tenderpixel à Londres

Salvo dans le cadre de L’Almanach 18 au Consortium à Dijon

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Paloma Proudfoot, Uncoupling, céramique émaillée, cerises, 2017 – Courtoisie de l’artiste et Tenderpixel, crédit photographique Original&theCopy

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Le néologisme désigne une lecture de l’Histoire au féminin. S’opposant au possessif masculin, il s’agit de reconsidérer le rôle de femmes, encore trop souvent négligées dans l’écriture de notre évolution. L’élan est essentiel, tout en devant se protéger de l’hystérie des extrémismes. Le pire étant bien-sûr de marteler les chromosomes XX comme prétexte exclusif. En l’occurrence, c’est le XXe siècle et la géométrie de son entre-deux-guerre qui habite aujourd’hui des références plus ou moins bien assimilées. Parfois même remarquablement.

’33 – ’29 – ’36 par Lucy McKenzie pour Are à la Galerie Um à Prague

So far so good chez Vilma Gold à Londres

Julien Carreyn avec Ker-Xavier à la Galerie de multiples à Paris

L’esprit du bauhaus aux Arts décoratifs à Paris

Caroline Mesquita par Martha Kirszenbaum à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Hétérotopies par Camille Giertler au Mamcs et à L’aubette à Strasbourg

Ad Minoliti à la Galerie Crèvecoeur à Paris

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Lucie McKenzie, série Vionnet salon murals after Georges de Feure, huile, toile, 2016

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La paluche façonne. Fondamentalement tendre, ce geste affirme une surface dans une perspective de jouissance. Le corps devient outil et matériau. Il est action, de l’effleurement à la friction tonique. La détermination de son frôlement fait forme.

Paw à Arcade à Londres

Index (juste un doigt) à la Galerie de multiples à Paris

Ben Cain à Tenderpixel à Londres

Through sculptors’ lens à la Galerie Waddington Custot à Londres

Barbara Hepworth à la Tate britain à Londres

Charlotte Moth à la Archive gallery à la Tate britain à Londres

Rushes à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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Charlotte Moth, Filmic sketches, 9’12, film 16 mm teleciné, couleur, son, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Marcelle Alix, Paris

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Toutes sont compliquées. Et la disposition simple d’objets dans l’espace, ne semble pas concerner ce genre-là. Il existe des expositions dont le prime abord rebute expressément, pour mieux en marquer le seuil, et d’emblée, gifler. Naît alors un décalage, un délai dans l’appréciation. Les œuvres, lorsqu’il y en a, se retrouvent serties dans un appareillage, et l’ensemble des éléments jusqu’au personnel y travaillant, en reste captif. Il s’agit de formuler un contrepied à l’évidence, sans se maintenir dans une négation stérile. Ou commencer par nous faire voir autre chose.

Je préférerais ne pas à la Galerie de multiples à Paris

Eva Barto à La BF15 à Lyon

Xavier Veilhan à la Galerie des galeries à Paris

Gerard Byrne au Frac Pays de la loire – Fonds régional d’art contemporain à Carquefou

Krištof Kintera au Museum Tinguely à Basel

Will Benedict à la Galerie Balice Hertling à Paris

A matter of taste par Dingum pour The ister à Moins un à Paris

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Eva Barto, Unnoticed reality, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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Le mot est irrésistible. Et son étymologie l’ancre dans un regard agissant. Il est un terme générique pour désigner une filiation entière d’instruments calibrés par une orthogonalité élémentaire. Horizontale. Verticale. Son usage détermine l’exploration du paysage et ses relevés. Il nous projette dans des visées achromes marquées d’inévitables repères.

Peter Downsbrough par Hélène Audiffren au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

Robert Adams par Joshua Chuang & Jock Reynolds au Jeu de paume à Paris

DeWain Valentine à la Galerie Almine Rech à Paris

Viriya Chotpanyavisut à la Galerie de multiples à Paris

Serial par Lionel Balouin à l’Emba Galerie Manet à Gennevilliers

Cevdet Erek à la Galerie mor.charpentier à Paris

Francisco Tropa à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Viriya Chotpanyavisut, Line#1, 2014 – Courtoisie de l’artiste et la Galerie de multiples, Paris 

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

A l’opposé du numéro précédent qui se focalisait sur la consécration individuelle, il s’agira de se pencher ici sur le format de la présentation collective. Celle-ci demande généralement une argumentation plus importante puisque sa nature n’est plus d’affirmer l’évidence d’une seule production mais bien la résonance de plusieurs, précisément mises en regard. C’est souvent sur ce terrain que rayonne le commissaire d’exposition, endossant entre autres cette responsabilité. Différents motifs peuvent amener un auteur à composer un accrochage de groupe, à orchestrer une cohabitation en un même espace. Le degré de subtilité des associations est variable, et j’ai pris plaisir à réunir ici sept exercices, fédérés chacun par un critère catégorique : une école, un prix, une année, un médium, une collection, un signe du zodiaque et un voisinage. Et voilà la chronique la plus hétérogène qui soit.

Les enfants du sabbat #13 au Creux de l’enfer à Thiers

1917 par Claire Garnier & Laurent Le Bon au Centre Pompidou-Metz à Metz

Out of focus – Photography à la Saatchi Gallery à Londres

Anima, Informazione, Malinconia, Linguaggio à la Gam à Turin

Le Prix Marcel Duchamp 2012 par l’Adiaf au Château de Tours à Tours

  à la Galerie du multiples à Paris

Une chaînette (…) par Jean-Luc Blanc & Michel Blazy à Mains-d’œuvres à Saint-Ouen

Bertrand Lamarche, Réplique (Baphomètre), 2008 – Courtoisie Galerie Jérôme Poggi Paris

J’aime la pluralité de ces transitions vers l’obscurité. « Zone d’ombre partielle résultant de l’interception partielle, temporaire ou définitive, des rayons d’une source lumineuse par un corps opaque. » C’est ainsi que le Cnrtl – Centre national de recherches textuelles et lexicales – définit ce contexte de visibilité bousculée, dans lequel moins voir permet de voir autre.

Gregory Derenne à la Galerie Bertrand Grimont à Paris

Les arcs-en-ciel du noir par Annie Le Brun à la Maison de Victor Hugo à Paris

Viriya Chotpanyavisut à la Galerie de Multiples à Paris

Tout s’éteindra par Gwilherm Perthuis à la Galerie Françoise Besson à Lyon

Laurent Grasso au Jeu de Paume à Paris

Anri Sala au Centre Pompidou à Paris

Bertrand Lamarche au CCC – Centre de création contemporain à Tours

> Grégory Derenne, Sans titre, 60x60cm, huile, toile noire, sans date – Courtoisie Bertrand Grimont

Fards et bijoux ornent la silhouette, la ponctuent, pour finalement la signer. Une attention est portée cette semaine à l’ornement, qui peut revêtir les aspects les plus abrupts pour contourner parfois ces dogmes qui voudraient l’abolir. Il s’agira d’attribuer un caractère précis aux surfaces des choses et permettre la revanche du précieux.

Emmanuelle Villard à la Galerie Les filles du calvaire à Paris et à l’Abbaye de Maubuisson

Natacha Lesueur au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier

Emily Wardill au Frac Champagne-Ardenne à Reims

Vincent Beaurin aux galeries Laurent Godin et de Multiples à Paris

Maude Maris à la Galerie du Haut-Pavé à Paris

Hubert Duprat à la Galerie art:concept à Paris

Blabla et Chichi sur un bateau à la Galerie Ghislaine Hussenot à Paris

Il y eut les turcs, les italiens, les russes, les américains, les suisses et les indiens. Concentrons-nous maintenant sur la visibilité parisienne de la création japonaise. J’hésite souvent à réaliser ces chroniques nationalistes qui organisent exclusivement leur propos selon une provenance. Mais il ne s’agit jamais d’enfermer une origine dans une description définitive. Constater l’évidente convergence parfois non préméditée des programmations de la capitale, c’est aussi témoigner des formes par lesquelles un pays se donne à voir, ailleurs. Une série de japonismes influencent le reste du monde depuis l’ouverture armée de l’île en 1853. Les richesses de la culture nippone ne peuvent se résumer à une permanente épure, mais sa tradition de l’Irréductible est incontestable. Et en toutes circonstances, nous est donnée une leçon de délicatesse, effective même puisée dans les recoins de l’apparente raison.

Tokyo-e au Bal à Paris

Nobuyoshi Araki à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Huit maîtres de l’Ukiyo-e  à la Maison de la Culture du Japon à Paris

Christian Hidaka à la Galerie Michel Rein à Paris

Yayoi Kusama au Centre Pompidou à Paris

Une fenêtre japonaise à la Galerie de Multiples à Paris

Jikken Kôbô à Bétonsalon à Paris

Le temps qui passe n’est pas qu’une tragique obligation. Siècle, cinquantenaire ou décennie, sa célébration par tranches annuelles motive même une série d’expositions marquant ici 10, 20, 50, 100, 10 et 5 ans d’existence. On fête alors la richesse de ces périodes qui, bien que révolues, déterminent inconditionnellement le présent et sa suite. Car honorer ce qui a été, c’est bien s’enthousiasmer de ce qu’il adviendra.

De leur temps (3) au Mamcs à Strasbourg et au Frac Alsace à Sélestat

Christophe Cuzin à la Galerie de Multiples à Paris

L’art au présent à l’Espace Commines à Paris

Louise Bourgeois à la Maison de Balzac à Paris

Je crois aux miracles à la Collection Lambert à Avignon

Let’s Dance au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Flower Power à la Galerie Keitelman à Bruxelles