2011 semaine 44 – Japon
Il y eut les turcs, les italiens, les russes, les américains, les suisses et les indiens. Concentrons-nous maintenant sur la visibilité parisienne de la création japonaise. J’hésite souvent à réaliser ces chroniques nationalistes qui organisent exclusivement leur propos selon une provenance. Mais il ne s’agit jamais d’enfermer une origine dans une description définitive. Constater l’évidente convergence parfois non préméditée des programmations de la capitale, c’est aussi témoigner des formes par lesquelles un pays se donne à voir, ailleurs. Une série de japonismes influencent le reste du monde depuis l’ouverture armée de l’île en 1853. Les richesses de la culture nippone ne peuvent se résumer à une permanente épure, mais sa tradition de l’Irréductible est incontestable. Et en toutes circonstances, nous est donnée une leçon de délicatesse, effective même puisée dans les recoins de l’apparente raison.
Tokyo-e au Bal à Paris
Nobuyoshi Araki à la Galerie Kamel Mennour à Paris
Huit maîtres de l’Ukiyo-e à la Maison de la Culture du Japon à Paris
Christian Hidaka à la Galerie Michel Rein à Paris
Yayoi Kusama au Centre Pompidou à Paris
Une fenêtre japonaise à la Galerie de Multiples à Paris
Jikken Kôbô à Bétonsalon à Paris