Il existe des espaces pour badiner. Des règles régissent ce terrain, à commencer par ses démarcations toujours précises. Une scène est mise. La piste est dessinée. On y trame. Le damier par l’alternance de ses cases, impose une grille binaire. Les effets de perspectives y sont amplifiés, jusqu’à ouvrir des dimensions parallèles lorsque la vision y perd ses repères. L’échiquier devient le socle du drame. Les forces s’affrontent. La tension psychologique installe son filet. La planéité du sol où tout se déroule, se voit géométrisée pour mieux acérer le regard que nous y projetons.
Adélaïde Feriot à Art3 à Valence
Ulla von Brandenburg au Palais de Tokyo à Paris
Modes & Travaux par The Drawer / Poil à la Galerie Vallois à Paris
Zora Mann par Eric Mangion à la Villa Arson à Nice
Maria Helena Vieira da Silva chez Waddington Custot à Londres
Quodlibet par Karel Císař chez Hunt Kastner à Prague
Martin Belou par Eloi Boucher à Sans titre (2016) à Paris
Martin Belou, vue de l’exposition « Foyer » par Eloi Boucher, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de Sans titre (2016) (Paris), crédit photographique Aurélien Mole