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Archives Mensuelles: août 2021

Ni tout à fait prémonition, ni pressentiment, ni prévision, cette faculté relèverait d’une autre forme encore de divination. Il s’agit d’exprimer de façon intuitive ce qui est encore inconnu. Ce don de connaissance anticipative inonde le domaine de la science-fiction, et bien-sûr certains élans artistiques en sont grandement gorgés.

Alicia Adamerovich à Sans titre (2016) à Paris et à la Galerie Tator à Lyon

Le surréalisme dans l’art américain par Eric de Chassey à La Vieille Charité à Marseille

Anna Zemánková chez christian berst art brut à Paris

Molly A. Greene à la Galerie Julien Cadet à Paris

Psychédélices au Musée international d’arts modestes à Sète

Alejandro Cardenas à la Galerie Almine Rech | Matignon à Paris

Romain Coppin à Bikini à Lyon

16ede4b5-1247-ee5d-60b9-2edb253a49deAlicia Adamerovich, Staring at the Sun, 120 x 100 cm, oil on canvas, 2021 | Courtoisie de l’artiste, Sans titre (2016) (Paris) et Tator (Lyon), co-production Moly-Sabata (Sablons)

Il est des gemmes si précieuses, qu’on les prend pour modèle au sein de l’échelle des valeurs. La perfection s’apprécierait ainsi. Dans le lexique lapidaire, le terme désigne la pierre de touche, celle par laquelle tout existe. C’est l’étalon de la splendeur.

Sylvie Auvray à la Carpenters Workshop Gallery à Paris

Luxes par Olivier Gabet au Musée des Arts Décoratifs à Paris

Hôtel Le Lièvre #5 chez Campoli Presti à Paris

Isabelle Cornaro par Mouna Mekouar à la Fondation Pernod Ricard à Paris

Jeff Koons au Mucem à Marseille

Portraits en majesté au Musée d’art Hyacinthe Rigaud à Perpignan

Martial Raysse au Château royal de Blois à Blois

0655b494-aba1-3858-730b-3b341fe216f5Sylvie Auvray, Ring 7, peridot, amethyst, 2021 | Courtoisie de l’artiste et Carpenters Workshop Gallery (Paris)

Aujourd’hui, on nous valide, ou pas, d’un coup de scan. Notre légitimité est réduite à un QR Code, héritier du code-barre qui a tant nourri la fiction d’anticipation, de celle qui s’alarme de l’aliénation de notre espèce. Les rayures numérotées ne nous sont pas tout à fait tatouées dans la nuque. C’est pourtant un multipass tel qu’on l’aperçoit dans les films les plus fantaisistes du genre, que l’on se doit d’afficher afin d’accéder à toute activité humanisante, passé·e au crible de nouveaux cerbères au pouvoir inédit. Au-delà, on nous promet une zone pure. Une sensualité froide règne.

SMITH aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Michael Schmidt au Jeu de Paume à Paris

Anne Imhof par Emma Lavigne et Vittoria Matarrese au Palais de Tokyo à Paris

Pauline Boudry / Renate Lorenz au Frac Bretagne pour Exporama à Rennes

Hito Steyerl au Centre Pompidou à Paris

Carin Klonowski à Glassbox à Paris

Paul Maheke à la Galerie Sultana Summer Set à Arles

54314d2c-d22b-09dc-301c-0ece6f87eba6Hito Steyerl, How not to be seen: a fucking didactic educational .mov file, 15’52, vidéo numérique, 2013 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Andrew Kreps (New York) et Esther Schipper (Berlin) © VG Bild-Kunst, Bonn, 2020

Portrait ou paysage, des chairs humides se délectent, éclaboussées. Sur la peau ou sur la pierre, ça ruisselle. Érotisme et conquête spatiale recherchent des formes d’eau, de ce jus vital qui gorge les matières.

Mimosa Echard à la Collection Lambert à Avignon

Marilyn Minter par Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

Hans Hartung à la Galerie Perrotin à Paris

TOI 700d par Fabien Danesi à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

Clémentine Chalançon à La Serre à Saint-Étienne

Fabrice Hyber pour Conquérant Spirits chez Gilles Drouault à Paris

Elsa Sahal par Vincent Honoré et Anna Kerekes au MO.CO Panacée à Montpellier

Marilyn Minter, Big Breath, 243.84 x 152.4 cm, émail sur métal, 2016 | Courtoisie de l’artiste et des galerie Salon 94 (New York) et Regen Projects (Los Angeles)

C’est avant tout un lieu où l’on revient. Son aise anime le retour. On y est bien. Tout y est conçu pour être au gîte, jusqu’à l’ultime brindille. Nid, terrier ou tanière, il répond à un besoin animal, et se distingue par des sophistications propres à chaque specimen.

Isamu Noguchi par WA Design Gallery à l’Atelier 13 Sévigné à Paris

Lucie Malbéqui à La BF15 à Lyon

Guillaume Pilet pour le Jour du feu à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts à Besançon

Céramique : Mobilier à la Galerie Scène Ouverte à Paris

Looking in on me changing par Sarah Tritz à la Galerie Mansart à Paris

Chambre à soi par Anne-Laure Lestage à Julio à Paris

Louis Fratino à Ciaccia Levi à Paris

Louis Fratino, Naked You, 35.5 x 27.9 x 2.5 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Ciaccia Levi (Paris), crédit photographique Aurélie Mole