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Archives de Tag: Centre Wallonie-Bruxelles

Parfois, la violence alentours pousse à moins s’encombrer. La tendresse se retrouve crue. Elle emprunte des formes dont la rigidité, la frontalité, l’immédiateté, n’empêchent pas la réalité d’une bienveillance, voire la renforce. Sans détours, celle-ci se trouve nue, limpide.
→ Jot Fau, Le lac, 2’43, lettre lue, 2017

mountaincutters pour Art-o-rama 2021 à la Friche la Belle de Mai à Marseille

Jot Fau & mountaincutters par Adrien Grimmeau à Wolubilis – La Médiatine à Bruxelles

Apichatpong Weerasethakul par Nathalie Ergino à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Daylight, All Night Long à Monopôle à Lyon

Nicolas Bourthoumieux par Claire Contamine au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Just Before dans une maison à Bruxelles

Massao Mascaro par Fannie Escoulen à la Fondation A Stichting à Bruxelles

Looking_into_the_sun_ 066Massao Mascaro, série Sub Sole, 2021 | Courtoisie de l’artiste

Un mécanisme physiologique permet à certains organismes vivants de suspendre leur activité pendant un moment, généralement inhospitalier. Ainsi sous l’effet du froid, de la sécheresse ou d’un éclairement insuffisant, la vie peut entrer dans une phase de sursis. C’est un sommeil plus ou moins éveillé qui s’installe, une hibernation sans saison, un hiver soudain. Avec optimisme, il est possible de l’interpréter comme un temps de gestation.

Hamish Pearch par Sans titre (2016) pour Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à Belsunce Projects à Marseille

SuperSalon par Claire Le Restif pour Paris Internationale à Paris

Océane Bruel par Perrine Lacroix à La BF15 à Lyon

Des choses vraies qui font semblant d’être des faux-semblants par Michel François au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

David Douard au Frac Ile-de-France / Le Plateau à Paris

Les vies minuscules par Cécile Debray pour le Festival ¡Viva Villa! et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à la Collection Lambert à Avignon

Kapwani Kiwanga pour le Prix Marcel Duchamp 2020 au Centre Pompidou à Paris

b7330bf5-7882-499c-8999-809875e30a66Pauline Perplexe, Méfie toi du vent léger, 300 x 100 cm, matériaux divers, 2020 | Courtoisie des artistes, crédit photographique Jean-Christophe Lett

Certains parasitages exaspèrent. Ils continuent pourtant à surgir, et pas toujours contre notre gré. Ainsi des appareils qu’ils soient sonores ou visuels, peuvent trouver leurs fréquences mises en boucle, comme lorsqu’un microphone s’approche d’un haut-parleur ou une caméra filme un écran. Le phénomène a été baptisé du nom du physicien danois qui en a explicité le fonctionnement. L’effet relève d’une intense rétroaction électronique. Sortie et entrée, diffusion et captation, récepteur et émetteur réagissant l’un à l’autre dans un vortex d’intensités.

Martin Barré au Centre Pompidou à Paris

ni la neige ni la pluie ni l’obscurité à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Adrián Villar Rojas à la Galerie Marian Goodman à Paris

Dust : The Plates of the Present par Thomas Fougeirol et Jo-Ey Tang au Centre Pompidou à Paris

Hendrik Hegray à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Signal – Espace(s) réciproque(s) par Lola Meotti & Aurélie Faure pour le Centre Wallonie-Bruxelles (Paris) à la Friche La Belle de mai à Marseille

Pieter Vermeersch à la Galerie Perrotin à Paris

211804ab-e5d1-4ed5-8fc8-49f429d9c4d5mountaincutters, Objets incomplets (Anatomie d’un corps absent), 2020 | Courtoisie des artistes, vue de l’exposition « Signal – Espace(s) réciproque(s) » à la Friche La Belle de mai (Marseille), crédit photographique Jean-Christophe Lett

« Le mâle est un accident biologique : le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c’est avoir quelque chose en moins, c’est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience organique, et les hommes sont des êtres affectivement infirmes ». C’est ainsi que s’exprimait Valérie Solanas en 1972, qui s’illustra quelques années auparavant en perforant Andy Warhol d’une balle tirée en plein abdomen. La femme doit-elle abattre le phallocratique art triomphant pour exister ? Notre contexte réanime étrangement un discours féministe formulé il y a plusieurs générations par une série de manifestations qui se concentrent actuellement sur la création artistique au féminin. L’essentielle préoccupation de sa visibilité soulève une foule de questionnements que je ne frôlerai pas même ici, mais témoigne d’un évident malaise, d’une inquiétude crue exprimée aujourd’hui face au constat que non, notre société n’est pas encore capable d’outrepasser cette basique différence et en est encore à devoir attester d’une telle dichotomie. Voici sept ensembles collectifs qui exhibent, puisque ce besoin demeure, exclusivement des oeuvres d’artistes femmes. L’opération arrive tard mais permettra d’évoluer, soyons optimismes, vers un avenir radieux où cette question ne se posera plus. J’imagine ainsi nos descendants ironiser un jour au sujet d’une ère où leurs sauvages ancêtres, pour un même poste, étaient encore rémunérées selon leur sexe.

elles@centrepompidou au Centre Pompidou à Paris

Petunia

Elles aussi… à la Galerie Pierre-Alain Challier à Paris

Plurielles à la Galerie 64bis à Paris

Cris et chuchotements au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Tigres et peintresses à la Galerie Celal à Paris

Au féminin au Centre Culturel Calouste Gulbenkian à Paris