Le temps passe. Et conscient de sa condition, l’homme s’obstine alors à le mesurer, à s’y mesurer, pour mieux supporter son écoulement. Une panoplie d’outils sont inventés pour satisfaire l’humanité d’un contrôle superficiel de cette donnée. Le Frac Franche-Comté exploite cette perspective pour développer des activités en un environnement marqué par le tradition horlogère. Ce fonds régional fut discrèt ces années-ci, et l’inauguration de son nouveau bâtiment m’emporta donc sans hésitation, à l’abordage de sa diffusion sur le territoire, pour enfin cerner ce qui le constitue. Malgré une communication timide et maladroite, je peux témoigner d’une réelle prise d’initiative pour célébrer l’institution, et soutenir le réseau culturel dans lequel il s’inscrit au fil du Doubs. Grâce à de précieuses hospitalités du matin à Belfort jusqu’au soir à Besançon, c’est une journée sportive et heureuse qui me fit voyager dans la quatrième dimension.
L’embarras du choix au Musée des beaux-arts – Tour 46 et à la Galerie du Granit à Belfort
Le Corbusier avec Notre-dame-du-haut sur la colline de Bourlémont à Ronchamp
Monsieur Surleau et le cyclope au Musée du Château des ducs de Wurtemberg à Montbéliard
Monozukuri, façons et surfaces d’impression à l’Isba – École des beaux-arts à Besançon
Cécile Meynier à la Toshiba House à Besançon
Kengo Kuma avec La cité des arts à Besançon
Des mondes possibles par Sylvie Zavatta au Frac Franche-Comté à Besançon
> Marina Abramović, Becoming visible (détail), 1993 – Collection Frac Franche-Comté