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Archives de Tag: Bétonsalon

La cosmogonie andine la nomme ainsi. Et chaque culture célèbre la fertilité primordiale selon son propre imaginaire, inspirant tous les rites agraires. En 2010, se tient la conférence mondiale des peuples contre le changement climatique, à l’initiative du président bolivien, qui aboutira notamment à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère. Elle formule la nécessité de respecter les équilibres des écosystèmes et la création de droits qui en résulte. Elle cible l’exploitation abusive de la nature par le système capitaliste, et manifeste une communauté indivisible et auto-régulée de tous les êtres qui la composent. Il s’agit de penser au-delà de la division entre elle et nous.

Tiphaine Calmettes par Émilie Renard à Bétonsalon à Paris

Pierre Unal-Brunet pour Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers à Marseillan

Kate Newby chez Art : Concept à Paris

Réclamer la terre par Daria de Beauvais au Palais de Tokyo à Paris

Alisha Wessler chez Tator à Lyon

Joseph Beuys par Luca Massimo Barbero au Palazzo Cini à Venise

Lucille Uhlrich à La BF15 à Lyon

419a8483-4b88-e5aa-b3e6-5a987a52a178Pierre Unal-Brunet, vue de l’exposition Maldormir sur une plage à Marseillan, 2022 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Elise Ortiou-Campion

La fragilité est rarement valorisée au sein d’un environnement compétitif qui perçoit avec difficulté les qualités du gracile, puisse-t-il frôler la grâce. Qu’elles soient d’ailleurs plus ou moins trois, ces contenances élancées invitent traditionnellement à la plénitude de la vie, et malgré les violences que nous nous devons parfois d’exprimer, c’est ici aussi le message toujours véhiculé.

Thomas Cap de Ville à Exo Exo à Paris

Tirdad Hashemi à gb agency à Paris

Jacqueline de Jong au Wiels à Bruxelles

Le corps fait grève par Émilie Renard à Bétonsalon à Paris

Thomas Liu Le Lann chez Xippas à Paris

the many faced god·dess par Thomas Conchou à la Maison Populaire à Montreuil

Claude Eigan par Thomas Conchou à Artemis Fontana à Paris

Tarek Lakhrissi, The Art of Losing (extrait), 1’35, scène 3D et cadre en métal, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie VITRINE (Londres, Bâle), production Maison populaire (Montreuil), réalisation 3D par Sybil Montet, scrying TM, musique par Fatma Pneumonia, crédit photographique Aurélien Mole

L’autre parle. Qu’il vienne d’ailleurs, voire de l’au-delà. Il ne s’agit pas d’une option. Nous communiquons bien toutes et tous avec les esprits, les êtres, selon un multilinguisme ne relevant pas toujours du verbe. L’étrangeté jase. De la sophistication des écritures à la viscéralité de notre organe lingual, d’élocution en charabia, nous débitons.

Yasmina Benabderrahmane au Bal à Paris

Qalqalah قلقلة : plus d’une langue au CRAC Occitanie à Sète

Mandy El-Sayegh à Bétonsalon à Paris

Scrivere Disegnando au Centre d’Art Contemporain Genève à Genève

Raúl Illarramendi à la Galerie Karsten Greve à Paris

Esprit es-tu là ? au Musée Maillol à Paris

Julie Beaufils chez Balice Hertling à Paris

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Yasmina Benabderrahmane, La Bête, un conte moderne, 2020 | © L’artiste et ADAGP, Paris, 2020

Le mot surprend par son genre double, invoquant dans tous les cas une nature bienfaisante. Au masculin, il désigne une plante odoriférante, une substance résineuse sécrétée par des végétaux et par extension, un médicament dont la préparation onctueuse adoucit voire guérit. Au féminin, elle qualifie une grotte et son caractère merveilleux. Il s’agit généralement d’un abri de fées, d’une caverne habitée.

Jean-Charles de Quillacq par Mélanie Bouteloup et Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

de l’amitié à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Pauline Boudry/Renate Lorenz par Charlotte Laubard Pavillon suisse / Giardini à Venise

Take Care par Christine Shaw à La Ferme du Buisson à Noisiel

Liv Schulman par Mélanie Bouteloup et Émilie Bouvard à la Villa Vassilieff à Paris

Une journée avec Marie Vassilieff par Mélanie Bouteloup & Emilie Bouvard à la MABA à Nogent-sur-Marne

Kate Newby à l’IAC Villeurbanne/Rhône-Alpes à Villeurbanne

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Jean-Charles de Quillacq, Mes Béchamel, dimensions variables, couvertures, plâtre, alginate, 2018-19 | Courtoisie de l’artiste et de Marcelle Alix (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Elle est une punition pour certains, une récompense pour d’autres. Sa double nature éducative et érotique, en fait un sujet moral sulfureux. L’administration de coups sur le postérieur avec ou sans instruments entraîne une stimulation physique provoquant une diversité trouble de conséquences. La violence, le pouvoir et le plaisir s’imbriquent selon des combinaisons suffisamment mystérieuses pour qu’il venir à en légiférer. Ainsi la châtiment corporel en sphère familiale se voit interdit dans plusieurs sociétés, alors que diverses périodes en célèbrent la pratique thérapeutique, notamment pour dissiper la fièvre ou guérir la torpeur. Une forme de satisfaction existe par ailleurs pour celui qui la donne, ne serait-ce que par l’évidence de son autorité. La correction implique la discipline.

Cady Noland par Susanne Pfeffer au MMK Museum für Moderne Kunst à Francfort

Position latérale de sécurité par Guslagie Malanda & Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

Xinyi Cheng par Antenna Space pour Condo London 2019 chez Carlos/Ishikawa à Londres

Swingers par Martha Fleming-Ives & Monika Senz chez Greene Naftali à New York

Stéphane Mandelbaum par Anne Monfort au Centre Pompidou à Paris

Tainted love / Club Edit par Yann Chevallier à la Villa Arson à Nice

Diego Bianchi à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Xinyi Cheng, Coiffeur, 60 x 50 cm, huile sur lin, 2017 – Collection Artemis Baltoyanni (Athènes), courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole

Eux travaillent à faire ployer une domination ambiante. Souffrant des pressions du formatage, il s’agit de courber des poncifs peut-être déjà tordus, afin de trouver son propre aplomb. La distorsion est brutale. Lésions et traumatismes peuvent en découler. Des articulations blessées sont à soigner. La stabilité se gagne par le corps de ses convictions. À savoir aujourd’hui qui luxe qui.

Jesse Darling pour Art Now à la Tate Britain à Londres

À Cris Ouverts par Étienne Bernard & Céline Kopp pour Les Ateliers de Rennes

Hannah Wilke à la Alison Jacques Gallery à Londres

Gaëlle Choisne par Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

Vincent Gicquel à la Galerie Thomas Bernard à Paris

Anna Hulačová à Kunstraum à Londres

Birgit Jürgenssen à la Gladstone Gallery à Bruxelles

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Barbara McCullough, Water ritual #1: an urban rite of purification, 6′, film 35mm transféré en vidéo, 1979

Le terme est emprunté aux québécois toujours inventifs pour éviter les anglicismes. Sans s’enliser dans des explications électrotechniques dont je suis incapable, il y a cette réalité qui nous environne, cette dématérialisation d’informations délocalisée qui semble à juste titre, former une nébuleuse impalpable. Aiguisant la mobilité qui définit notre ère, le cloud permet d’accéder à ses données depuis n’importe qu’elle position connectée. Souplesse. Contrôle. Les fervents félicitent un partage instantané. Les détracteurs pointent de précieuses fuites. L’existence de serveurs distants conditionne forcément les formes produites aujourd’hui, anglo-saxonnes surtout dans ses avatars les plus frontaux. La multiplication des fenêtres que sa pratique induit, constitue étrangement une profondeur folle pour la platitude lisse qui la caractérise.

Jon Rafman à la Zabludowicz collection à Londres

Rachel Rose à la Serpentine gallery à Londres

Co-workers – Beyond disaster par Mélanie Bouteloup & Garance Malivel à Bétonsalon à Paris

Ian Cheng à la Pilar Corrias Gallery à Londres

Co-workers – Le réseau comme artiste au Mam – Musée d’art moderne de la ville à Paris

David Douard à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Screen play_evolution  par It’s our playground sur internet

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Screen play_evolution, 2015 – Courtoisie It’s our playground

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Jean-Jacques Rousseau est né il y a trois cents ans. La région Rhône-Alpes, identifiée par un fleuve et des montagnes, rappelle ce tricentenaire en célébrant le promeneur mythique en divers endroits. C’est dans cet esprit qu’a été composé cette chronique, associant des investigations en milieux naturels, et leurs résultats. Car la particularité de ces balades réside dans leur motivation : il ne s’agit pas de vadrouiller naïvement, mais bien d’opérer des cueillettes avec pour perspective leur mise en forme. Agir pour témoigner.

Jean-Luc Moulène à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Célébration – Rêves de nature par Dorothée Deyries-Henry au Lux à Valence

Philippe Parreno à la Fondation Beyeler à Riehen

Ester Vonplon à la Galerie VU’ à Paris

L’immagine a fuoco à la Galerie Norma Mangione à Turin

Tropicomania – La vie sociale des plantes à Bétonsalon à Paris

Luca Francesconi à l’Hôtel Beurnier Rossel à Montbéliard et au Crac Alsace à Altkirch

> Ester Vonplon, Série Surselva, tirage argentique numérique, 2009-2011 – Courtesy Galerie VU’

Il y eut les turcs, les italiens, les russes, les américains, les suisses et les indiens. Concentrons-nous maintenant sur la visibilité parisienne de la création japonaise. J’hésite souvent à réaliser ces chroniques nationalistes qui organisent exclusivement leur propos selon une provenance. Mais il ne s’agit jamais d’enfermer une origine dans une description définitive. Constater l’évidente convergence parfois non préméditée des programmations de la capitale, c’est aussi témoigner des formes par lesquelles un pays se donne à voir, ailleurs. Une série de japonismes influencent le reste du monde depuis l’ouverture armée de l’île en 1853. Les richesses de la culture nippone ne peuvent se résumer à une permanente épure, mais sa tradition de l’Irréductible est incontestable. Et en toutes circonstances, nous est donnée une leçon de délicatesse, effective même puisée dans les recoins de l’apparente raison.

Tokyo-e au Bal à Paris

Nobuyoshi Araki à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Huit maîtres de l’Ukiyo-e  à la Maison de la Culture du Japon à Paris

Christian Hidaka à la Galerie Michel Rein à Paris

Yayoi Kusama au Centre Pompidou à Paris

Une fenêtre japonaise à la Galerie de Multiples à Paris

Jikken Kôbô à Bétonsalon à Paris

J’emprunte l’intitulé de cette lettre au nom de l’association qui fédère une majeure partie des galeries réparties géographiquement dans le treizième arrondissement parisien autour de la rue de Madame Weiss dont nous retiendront ici le prénom. Sans ignorer les désaccords quant à l’avenir culturel de ce quartier, il m’apparait nécessaire de souligner une sélection de l’offre effective à découvrir au cours d’une promenade bitumée entre les stations de métro Chevaleret et Bibliothèque Nationale.

M/M (paris) à la Galerie Air de Paris à Paris

Adi Nes à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Roger Tallon à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Boris Mikhailov à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

David Shrigley chez Nathalie&Christophe Daviet-Thery à Paris

Ronan&Erwan Bouroullec à la Galerie Kreo à Paris

L’Ambassade à Bétonsalon à Paris