Cet état second se caractérise par le manque de sommeil, voire sa perte totale. Cela peut être subi ou provoqué. Une telle privation fut expérimentée comme traitement de la dépression, sans succès. La plus longue veille prouvée par enregistrement électroencéphalographique est de 264 heures soit 11 jours, à comparer à la durée dix fois plus importante observée dans des cas pathologiques. Un fait a notamment été rapporté au cours d’une maladie rare ayant entraîné quatre mois d’insomnie, sans trouble de la mémoire ni de l’attention, mais avec des hallucinations nocturnes importantes. Pensons à Thai Ngoc, un paysan vietnamien médiatisé pour rester éveillé depuis quarante-six ans. Il occuperait ses nuits à réaliser du travail supplémentaire à la ferme. Et le terme désigne par extension un insecte, genre de phryganien trichotère, ainsi appelé parce qu’il s’active après le crépuscule.
Cristof Yvoré au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur à Marseille
Louise Bourgeois à la Fondation Beyeler à Riehen
On the Backlot chez Balice Hertling à Paris
Zsófia Keresztes par le MO.CO. au Musée Paul Valéry à Sète
Marc Desgrandchamps à la Galerie Lelong & Co. à Paris
Laura Gozlan à la Galerie Valeria Cetraro à Paris
Olafur Eliasson à la Tate Modern à Londres
Zsófia Keresztes, Imprisoned Bites, 2019 | Coproduction MO.CO. et Mécènes du Sud Montpellier-Sète sur une proposition d’Hugo Vitrani, courtoisie de l’artiste, crédit photographique Marc Domage