archive

Archives Mensuelles: février 2012

Ce numéro se penchera sur une photographie qui privilégie à la constatation d’un sujet, la création d’un vocabulaire plastique puissant. S’éloignant d’une prétendue objectivité, il s’agira ici d’aiguiser la singularité des outils, quitte à brouiller la reconnaissance du motif. Cette énergie électrique traverse l’actualité photographique européenne et contrarie une définition caricaturale de la subjectivité, qui n’est plus une fantaisie exubérante mais bien un caractère original et précis.

Raphael Hefti au Camden Arts Centre à Londres

Recto/Verso chez The Approach à Londres

Matt Lipps à la Josh Liley Gallery à Londres

Nikolai von Rosen à la Galerie Sassa Trülzsch à Berlin

Markéta Othová à la Galerie Nicolas Krupp à Basel

Jesus Alberto Benitez à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Eric Rondepierre à l’Arsenal à Metz

Avec beaucoup de bonne volonté, j’ai voulu consacrer une ultime chronique à la capitale allemande afin de clore l’habituel triptyque qui résulte de la découverte d’importantes métropoles,
à l’image de Copenhague, Delhi, Londres et New York. Mais trop de galeries empêchent cela par snobisme ou incompétence, et nous sacrifierons donc l’initiative au profit de l’actualité londonienne
qui viendra secourir l’idiote carence. Une dizaine de jours séparèrent les deux voyages, dont quelques extraits se verront donc compressés ici en un même ensemble germano-britannique.

Matti Braun à la Galeie BQ à Berlin

Aaron Angell par Meret Kaufmann à la Galerie Croy Nielsen à Berlin

Gesamtkunstwerk – New Art from Germany à la Saatchi Gallery à Londres

Jānis Avotiņš à la Ibid Project Gallery à Londres

Lydia Gifford à la Draf – David Roberts Art Foundation à Londres

Sista Pratesi à la Gimpel Fils Gallery à Londres

Donald Judd à la Sprüth Magers Gallery à Londres

Ma seconde chronique berlinoise a tardé à se concrétiser. Irrité par le manque de réactivité des structures de la ville, je déplore le déficit d’énergie qu’elles mettent dans la diffusion de leurs projets. Leurs sites internet sont pauvres ou ne fonctionnent plus, jusqu’à devoir en contacter une par téléphone qui prétend ne pas réussir à envoyer d’images par courriel. Quelques exceptions m’ont néanmoins apporté leur complicité et rendent finalement la composition de ce numéro possible. Définitivement, Berlin n’est pas cette Allemagne qui m’est familière. Et au fil des visites, par le sujet des oeuvres, il était frappant de relever combien la dimension domestique était présente, de l’attention portée à son quartier à la documentation d’intérieurs. D’urgence, habiter.

Helen Mirra au KW Institute for Contemporary Art à Berlin

Tomas Saraceno à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Architektonika à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Claude Parent à la Galerie Esther Schipper à Berlin

Isa Genzken au Schinkel Pavillon à Berlin

Susa Templin à la Galerie Rasche Ripken à Berlin

Private à la Galerie Thomas Fischer à Berlin

Tout un pan de la création, actuelle comme historique, est intriguée, voire motivée, par une énergie obscure. Lunaires et magnétiques, ces forces sont canalisées par différents dispositifs qui tendent à leur donner une forme, basculant alors de façon manifeste l’invisible dans le visible. Pour exciter les foules, l’occulte doit par définition, ne pas rester aussi dissimulé qu’on le croit. Il s’agit bien là d’un jeu stratégique pour négocier les apparitions. N’en montrer pas assez confortent les sceptiques. En montrer trop révèlent les subterfuges. Seul un équilibre juste entre silence et surgissement, garantit le plus spectaculaire des ésotérismes.

Paul Laffoley à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Thomas Fontaine à la Galerie Florence Leoni à Paris

Joachim Koester à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Phénomènes par In Extenso chez Néon à Lyon

L’Europe des esprits au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg

Damien Deroubaix à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Sociétés secrètes par Cristina Ricupero & Alexis Vaillant  au Capc à Bordeaux