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Archives de Tag: Galerie Rodolphe Janssen

La figuration parfois fige. Ses contours sulfureux contribuent au choc. Les fleurs sont bousculées. Leur nature pousserait à s’y vautrer. Par le désir, les corps sont pétrifiés. Leurs poses nourrissent la mise en scène d’une consomption. On brûle de froid.

Nicole Eisenman à la Fondation Vincent Van Gogh Arles à Arles

Victor Man chez Max Hetzler à Paris

Mammatus à Aperto à Montpellier

Elizabeth Glaessner chez Perrotin à Paris

Trois p’tit tours et puis s’en vont par Anne Giffon-Selle au 19, Crac à Montbéliard

Louisa Gagliardi chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

Xie Lei chez Semiose à Paris

Xie Lei, Insinuation, huile sur toile, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Semiose (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

L’atmosphère se voile d’un filtre rougeoyant. Notre vision-même semble défaillir, alors que le soleil enflamme un panorama inhabituel, subitement apocalyptique. La science indique qu’il s’agit du Sirocco chargeant l’air de particules de poussières sahariennes. Le vent transporterait ainsi un peu de désert. Le phénomène pourrait apparaître comme une plaie supplémentaire. Beaucoup s’émerveillent tout simplement de cette teinte soudaine, et fabuleuse.

Flora Moscovici par le Ministère de la Culture au Palais-Royal à Paris

Léa Belooussovitch par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne à Saint-Priest-en-Jarez

Andy Giannakakis à La maison de rendez-vous à Bruxelles

Chemins de traverse par Lena Peyrard à l’Espace Voltaire à Paris

Lisa Vlaemminck à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Le miroir de Claude à la MAAC – Maison d’Art Actuel des Chartreux à Bruxelles

Benoît Maire chez Meessen de Clercq à Bruxelles

Flora Moscovici, Cité polychrome, 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Nicolas Krief

Parfois, nous ne ne changeons pas. Cela se passe ailleurs. La métamorphose peut agir selon un éventail d’indices, de la grimace à la cicatrice. La tradition chrétienne célèbre cette forme d’apparition miraculeuse qui amorce une résurrection. Ça se fête, avec éclat.

Tom Poelmans chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

Possédé·e·s par Vincent Honoré, Caroline Chabrand, Anya Harrison avec Laureen Picaut au MO.CO. Panacée à Montpellier

Caroline Achaintre par Nathalie Guiot à la Fondation Thalie à Bruxelles

Seyni Awa Camara chez Baronian Xippas à Bruxelles

Pol Taburet par Ali Hassanzadeh chez Balice Hertling | Projects à Paris

Yesn’t par Paul Maheke à la Galerie Sultana à Paris

David Altmejd chez Xavier Hufkens à Bruxelles

fbd3bb5a-ce5c-489e-aeaf-8f67d802a6a3Raphaël Barontini, Dutty Boukman, 2020 | Production MO.CO. (Montpellier), courtoisie de l’artiste et des galeries Mariane Ibrahim (Chicago) et The Pill (Istanbul), crédit photographique Marc Domage

Divertissement populaire par lequel s’exprime les frustrations généralement comprimées, voilà une occasion où tout est permis puisque les faces sont voilées. Mais elle dépasse aussi le simple calendrier carnavalesque pour devenir une réelle compétence sociale. Le déguisement cache, révèle et bouscule l’ensemble du système des valeurs puisque seules importent les façades, qu’elles soient hypocrisie ou sincérité. Si ce n’est de l’allégresse, la situation peut impulser au contraire de la sidération.

Javier Arbizu pour Generación 2020 à La Casa Encendida à Madrid

Luc Tuymans à la Collection Pinault | Palazzo Grassi à Venise

Cameron Jamie chez Gladstone à Bruxelles

Le Combat de Carnaval et Carême à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Jean Clerté à la Galerie Pascal Gabert à Paris

Peter Saul à la Galerie Almine Rech à Paris

Jacqueline de Jong par Pippy Houldsworth à Frieze Masters 2019 à Londres


Cameron Jamie, The Secret World of Tears, 35.6 x 25.4 x 17.8 cm, céramique émaillée, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Gladstone Gallery (Bruxelles)

Partager une couleur ne signifie pas grand chose. Ici, le commun passe aussi par une certaine sensualité, peut-être due à la teinte en question. Les chairs sont douces. Le rouge est tempéré par le blanc. Les lignes sont calmes. Le blanc est vivifié par le rouge. Et le tout se mélange langoureusement.

George Rouy chez Hannah Barry à Londres

Betty Tompkins chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

If you can’t stand the heat à Roaming Projects à Londres

Giorgio Griffa au Camden Arts Centre à Londres

Corentin Canesson à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Slump love pour Condo chez Pilar Corrias à Londres

Matthew Lutz-Kinoy par Stéphanie Moisdon au Consortium à Dijon

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George Rouy, Squeeze Hard Enough It Might Just Pop!, 56 x 46 cm, acrylique sur toile, 2018 – Courtoisie de l’artiste et de Hannah Barry Gallery, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Une sève électrique circule dans ces plantes-là. D’un métabolisme nouveau, elles offrent un agrément connecté. La vie organique y trouve un mode alternatif. Le moteur de la photosynthèse se voit remplacé par une gestion autre de l’énergie. Même réduit à un motif, le végétal continue à pulser.

Made in oven par Thierry Boutemy avec à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Abraham Cruzvillegas à la Tate modern à Londres

Apichatpong Weerasethakul à la Galerie Torri à Paris

David Posth-Kohler à l’Espace arts plastiques Madeleine-Lambert à Vénissieux

Hard flowers par Clara Guislain à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris

Nobuyoshi Araki au Musée Guimet – Musée national des arts asiatiques à Paris

Ludovic Sauvage à Ofnazareth à Paris

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Apichatpong Weerasethakul, Fire garden – extrait, 1’53, installation vidéo, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Torri, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Autre capitale. Autre médium. Nous savons combien ces deux critères sont superficiels. Il n’empêche que le constat s’impose de façon explicite après deux jours passés à parcourir l’actualité bruxelloise. Rentrée oblige, la monographie est privilégiée. Toujours assez classique, mais pas honteuse, la visibilité donnée à la photographie affirme une certaine sobriété s’étalant de l’expérimental au documentaire.

Jeff Wall à Bozar à Bruxelles

Beyond the document à Bozar à Bruxelles

Walead Beshty à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Jean-Luc Mylayne à la Galerie Gladstone à Bruxelles

Clunie Reid à la Galerie Mot International à Bruxelles

Florian Maier-Aichen à la Galerie Baronian_Francey à Bruxelles

Adam Fuss à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Avant la prise de congé annuel des galeries, une ballade de trois jours me permit de parcourir l’actualité artistique proposée par Bruxelles, ville délicieuse, si agréable à silloner. Entre espaces particuliers et institutions publiques, j’ai pu retrouver la programmation de fin de saison d’une trentaine de lieux. Focus sur mes surprises.

Radical Postures à la Galerie Les Filles-du-Calvaire à Bruxelles

Sylvie Fleury à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Jan Vercruysse à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Rehabilitation au Wiels à Bruxelles

José Maria Sicilia à la Galerie Meessen de Clercq et à la Maison d’Erasme à Bruxelles

Le Faux Miroir par Bob Nickas à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Agnès Varda à la Galerie Nathalie Obadia à Bruxelles