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Archives de Tag: Maison Victor Hugo

Le mythique fluide attribuerait une irrésistible puissance sexuelle. Sa légende s’ancre dans la culture afro-américaine seventies, accompagnant les coups de bassins de l’époque disco. Animal de la drague, serial fucker, qui le détient jouit d’une vague de popularité confortant un nombre indécent de conquêtes. Ce philtre foncièrement organique, a quelque chose d’argentique. Sa caricature résiste moins à l’ère numérique, qui semble se fabriquer d’autres pouvoirs pour pallier à l’urgence de jouissance. Nos applications fonctionnent moins sur ce principe d’attraction chimique, la lumière des écrans bousculant davantage les photons que les molécules. De nouvelles stratégies de séduction s’élaborent, tressant les flux et afflux, électriques et sanguins. Faut du jus.

Aline Bouvy à la Galerie Albert Baronian à Bruxelles

Antoine Bellini & Lou Masduraud à La bf15 à Lyon

James Lewis à la Galerie Joseph Tang à Paris

Morgan Courtois à Bikini à Lyon

Eros Hugo, entre pudeur et excès à la Maison Victor Hugo à Paris

The funnies chez Mot international à Bruxelles

Cornelia Baltes chez Limoncello à Londres

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James Lewis, vue de l’exposition The problem I can no longer read, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Joseph Tang

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le surréalisme fait partie des choses que je n’ai jamais comprises, sensiblement. Je peux évidemment fournir l’effort de faire comme si, d’entendre le contexte historique du surgissement de cette réaction. Mais on ne fait tout de même pas de l’extravagance un mouvement. Son efficacité tiendrait au détournement qu’il opère des éléments de reconnaissance. Oui bon. Je ne peux donc vous cacher plus longtemps, que plusieurs importantes expositions historisantes prennent ces mois-ci en France, ce sujet pour cible. L’occasion aussi d’indiquer qu’un siècle nous en sépare bientôt. C’est donc par devoir professionnel que je publie ce numéro, rendant la chose supportable grâce à l’insert d’avatars contemporains chez qui nous pouvons lire une forme de malice qui en porte l’héritage informel. Fantasy d’ailleurs en anglais signifie fantasme. Et clac, le rêve, l’interprétation, l’inconscient. Au secours.

La cime du rêve par Vincent Gille à La maison Victor Hugo à Paris

Hippolyte Hentgen au Pavillon Carré de Baudouin à Paris

Hans Richter – La traversée du siècle au Centre Pompidou à Metz

Joseph Cornell et les surréalistes à New York au Musée des beaux-arts à Lyon

Le surréalisme et l’objet par Didier Ottinger au Centre Pompidou à Paris

La tyrannie des objets par Alexandra Fau à La galerie des galeries à Paris

Virginie Yassef à la Galerie Georges-Philippe&Nathalie Vallois à Paris

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Hippolyte Hentgen, As a moon, 18x22cm, encre, gravure, 2012 – Courtoisie des artistes et de Semiose galerie

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Parfois, certaines situations aboutissent à la nécessité d’une communication alternative. Adressés au royaume des ombres, mais pas exclusivement, ces recours snobent la raison pour privilégier des expériences que la science n’explique plus. Ces litanies pourtant bien ancrée dans la vie d’autres civilisations, restent marginalisées dans notre contexte, tout en exerçant une fascination évidente, palpable en premier lieu dans les arts plastiques. Rituels, empreintes spirites, items transitionnels et apparitions marquent l’irrésistible attrait pour ces réponses venues d’ailleurs, et pour le fantasme qu’elles alimentent.

We gave a party for the gods and the gods all came à la Galerie Arko à Nevers

Siobhan Liddell à la Galerie Eric Dupont à Paris

Entrée des médiums à la Maison Victor Hugo à Paris

Annette Messager au Mamcs – Musée d’art moderne et contemporain à Strasbourg

Francesco Arena par Florence Derieux au Frac Champagne Ardenne à Reims

Vidya Gastaldon à la Galerie art:concept à Paris

Alberto Giacometti à la Galerie Claude Bernard à Paris

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> Marie Lancelin, Film (Dravolda), 13’09 », vidéo, 2011 – Production Tripode Rezé

J’aime la pluralité de ces transitions vers l’obscurité. « Zone d’ombre partielle résultant de l’interception partielle, temporaire ou définitive, des rayons d’une source lumineuse par un corps opaque. » C’est ainsi que le Cnrtl – Centre national de recherches textuelles et lexicales – définit ce contexte de visibilité bousculée, dans lequel moins voir permet de voir autre.

Gregory Derenne à la Galerie Bertrand Grimont à Paris

Les arcs-en-ciel du noir par Annie Le Brun à la Maison de Victor Hugo à Paris

Viriya Chotpanyavisut à la Galerie de Multiples à Paris

Tout s’éteindra par Gwilherm Perthuis à la Galerie Françoise Besson à Lyon

Laurent Grasso au Jeu de Paume à Paris

Anri Sala au Centre Pompidou à Paris

Bertrand Lamarche au CCC – Centre de création contemporain à Tours

> Grégory Derenne, Sans titre, 60x60cm, huile, toile noire, sans date – Courtoisie Bertrand Grimont