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Archives de Tag: Musée Carnavalet

Pour la première fois depuis le commencement de cette chronique, je prends congé de la création contemporaine et consacre intégralement un numéro à la première moitié du siècle passé. Car si les œuvres centenaires ne sont par définition pas contemporaines, elles nourrissent puissamment nos jours tout en alimentant l’actualité des expositions. L’Europe célèbre ses avant-gardes. Et les métropoles que j’ai pu traverser ces mois-ci confirment le culte voué aux nombreuses révolutions
artistiques que le vieux continent hébergea avant que les guerres mondiales ne firent éclater cette plateforme au profit des États-Unis. Singularisons notre connaissance de ce patrimoine, sans nostalgie aucune, mais avec la conviction vive de le poursuivre, aujourd’hui, inconditionnellement.

Eugène Atget au Musée Carnavalet à Paris

Eva Besnyö au Jeu de Paume à Paris

Hans Jean Arp à la Galerie Hauser&Wirth à Zürich

Constantin Brancusi avec son atelier au Centre Pompidou à Paris

Vladimir Tatlin au Museum Tinguely à Basel

Bauhaus – Art as life à la Barbican art gallery à Londres

The tube show par la Galerie Ulrich Fiedler à la Galerie Jousse à Paris

> Erich Consemüller, Lis Beyer or Ise Gropius in B3 club chair by Marcel Breuer wearing a mask by Oskar Schlemmer and a dress fabric designed by Lis Beyer, 1927  – Estate of Erich Consemüller

A la fois exaspérante et enthousiasmante, Nuit Blanche voyait sa septième édition parisienne se développer en cinq circuits dessinés entre les gares, les églises et les tours. J’ai persisté à parcourir la manifestation chargé des déceptions et des plaisirs des années précédentes. Vous trouverez ici dans leur ordre d’approche, les propositions les plus excitantes parmi la trentaine que j’ai reliées, de la Gare de l’Est à la Tour Montparnasse, en fin de nuit du 4 au 5 octobre, entre 4h30 et 7h du matin, soucieux de vivre pleinement, sous la pluie glacée, la possibilité offerte par l’évènement d’approcher, en principe, des oeuvres jusqu’à l’aurore. En effet, que la programmation soit approximative ne tient qu’aux divers choix des directeurs invités, mais il  est totalement inadmissible que l’organisation ne tienne pas ses engagements, annulant ou clôturant prématurément près d’un tiers des projets retenus au programme. Concentrons maintenant plutôt notre attention sur ceux qui ont su respecter ce qui rend Nuit Blanche exceptionnelle, hallucinations surgissant entre éveil et sommeil.

Félicie d’Estienne d’Orves à l’Eglise Saint-Roch à Paris

Pierrick Sorin sur la façade de l’Hôtel Terminus Est à Paris

Gints Gabrans dans le Jardin du Musée Carnavalet à Paris

Gu Dexin sur la Tour Saint-Jacques à Paris

Javier Téllez à l’Eglise Saint-Eustache à Paris

fabric | ch à l’Eglise Notre-Dame-du-Travail à Paris

Ryoji Ikeda sur la Place du 18 juin 1940 à Paris