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Archives de Tag: Galerie Triple V

Les désirs nocturnes peuvent devenir encombrants. Il est alors plus confortable vis-à-vis de la morale, de clamer avoir été visité par un démon exotique, plutôt que d’assumer être à l’origine de ces délicieux tourments. Dans l’imagerie séculaire, cette mystérieuse charge sexuelle est représentée en monstre pesant de tout son poids sur la poitrine de sa victime. Étymologiquement, le terme désigne celui qui se couche sur. Le pendant féminin de la créature est le Succube, qui se couche sous.

Louisa Gagliardi chez Pilar Corrias à Londres

Adomas Danusevičius à Titanikas – Vilnius academy of arts à Vilnius

Ruins in the snow chez High art à Paris

Gerald Petit à la Galerie Triple V à Paris

Body and darkness par Paulius Andriuškevičius à la Galerija Vartai à Vilnius

Aubades – Land art for aliens par Julia Moritz & Bob van der Wal chez Weiss Falk à Bâle

Greg Parma Smith au Mamco à Genève

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Gerald Petit, Sans titre (C#0), 40x30cm, huile, bois, 2016 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Triple V, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le terme latin désigne historiquement, l’action funeste des astres. Telle une mélancolie liée à la menace d’une planète noire, ce phénomène affirme un rapport entre notre tête et tout ce qui ce trouve au-dessus d’elle. L’emprise du ciel et de ses composantes, débouche sur des troubles qui pétrifient la raison et abandonne le corps à une présence intensifiée. Au mieux, une violente propension à la contemplation se met en place, fascinée par des sujets qui deviennent pour le médusé, ses nouvelles lunes, son nouveau soleil.

John Finneran chez Arcade à Londres

Arcade at ArtBrussels 2016 à Art Brussels 2016 à Bruxelles

Caroline Achaintre chez c-o-m-p-o-s-i-t-e à Bruxelles

Sergio Verastegui à la Galerie Thomas Bernard à Paris

Christodoulos Panayiotou chez Rodeo à Londres

Monstres et madones par Ana Mendoza Aldana à la Galerie Triple V à Paris

Guillermo Kuitca chez Hauser & Wirth à Londres

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Céline Vaché-Olivieri, Contrebande, 40x40x90cm, céramique, lycra, 2016 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La télévision était cet objet qui jadis trônait dans les foyers, autour duquel toute famille se réunissait pour terminer la journée. Membre à part entière participant aux repas et à la vie de la maisonnée, elle était une interface nécessaire, souvent la définition-même du chez-soi. Sa popularité planétaire rayonna durant toute la seconde moitié du vingtième siècle, période durant laquelle elle fut un outil de standardisation, canal privilégié de propagande. Ses éclats cathodiques prennent avec le temps, une dimension nostalgique, transformant la passion pour l’hypnotique petit écran en un culte aujourd’hui désuet. Contrairement à son défilement linéaire de chaînes, Internet propose des errances bien plus épaisses, ramifiées et multidirectionnelles. Une esthétique de la vitesse persiste, et le bombardement électrique sur nos rétines continue à produire des formes insomniaques. Il s’agit de manifester l’addiction pour l’enchaînement hasardeux, la frénésie épileptique du flux.

Jugnet + Clairet à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Michel Auder à la Kunsthalle Basel à Basel

Jean Otth au Mamco – Musée d’art moderne et contemporain à Genève

Tony Cragg à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Nicolas Roggy à la Galerie Triple V à Paris

Pathfinder#2 – Blue monday par Arlène Berceliot Courtin au Moins un à Paris

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

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> Jean Otth, Hommage à Mondrian, 8′, vidéo, 1972 – Courtoisie de l’artiste

Cette discipline scientifique met à jour des vestiges matériels enfouis afin de reconstituer l’histoire des civilisations. Prospection et interprétation permettent donc de filer une métaphore permanente entre l’activité de l’archéologue et celle de l’artiste, qui partagent un même appétit pour la composition, distinguant avec détermination les éléments d’un même corpus ensuite offerts de façon démonstrative. Deux présentations collectives affirmaient de part et d’autre du territoire français, l’évidence de notre comparaison. En prise avec les méandres de la mémoire, il s’agit toujours d’exposer, à l’air, au soleil, à la connaissance et au regard.

Pierre Vadi à la Galerie Triple V à Paris

Gyan Panchal à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Archéologies contemporaines par Aurélie Volz  au château des ducs de Wurtemberg à Montbéliard

Archéologie – Un mythe contemporain par Alexandra Fau à La tôlerie à Clermont-Ferrand

Neo – Never ending object par Ann Guillaume & Yann le Guennec à Paris

Fos à la Galerie Max Wigram à Londres

Welcome to our future par Jean Boîte Éditions à Vecteur Interface à Nantes

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> Ann Guillaume – Courtoisie de l’artiste

Notre contexte actuel fait se multiplier les expositions prenant pour focale la productivité, l’économie et ses vertiges, les absurdités des marchés, et l’homme au travail plus généralement. Une chronique future fera peut-être le point sur ces évènements, aux fondements bien rodés mais plastiquement assez pauvres, d’habitude. J’ai privilégié cette fois un retour naïf aux origines de l’industrialisation, et surtout à la fascination qu’opère la machine sur l’humain qui l’a conçu.
Car ce sont bien ces inventions techniques puis numériques, et tout l’optimisme et l’expectation que nous projetions dans ce progrès, qui motivèrent la perspective humaniste d’une société dans laquelle les citoyens heureux jouiraient de leur pleine existence tandis que leurs systèmes bien appareillés, bricolages, automates, ordinateurs, s’occuperaient du reste. Nous n’y sommes pas encore tout à fait.

Le monde comme volonté et comme papier peint par Stéphanie Moisdon au Consortium à Dijon

Delphine Reist  à la Galerie Triple V à Paris

Inouïe ! au Frac Limousin – Fonds régional d’art contemporain à Limoges

Turbulences à l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris

Roman Signer à la Hab Galerie – Hangar à bananes à Nantes

Random International à la Carpenters Workshop Gallery à Paris

Digital art work au Ceaac – Centre européen d’actions artistiques contemporaines à Strasbourg

Thomas Ruff, Maschine 1073, 2003 – Collection Eric & Suzanne Syz

L’abstraction telle qu’on la désigne dans le champ des arts plastiques, ne date que d’un siècle finalement. Il serait bien-sûr assez plaisant d’envisager ses précurseurs dans l’histoire, annonçant un choix plastique généralement radical. Ce n’est pas notre présent propos, qui au contraire compile une série d’artistes qui poursuivent, toujours, en 2012, cet appétit de la forme libérée de son signifiant, ou presque. Et c’est du médium originel de la peinture dont il sera question, et à travers lui, de deux des principales qualités de la surface qu’elle offre. Motifs et palette viseront donc à stimuler sans détours notre rétine.

Les braves à la Galerie Jean-Luc & Takako Richard à Paris

Camila Oliveira Fairclough par Thierry Leviez à -1 à Paris

Shirley Jaffe à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Colombe Marcasiano & Sofie Haesaerts à Komplot à Bruxelles

Pedro Cabrita Reis à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Expanding.Color – Les peintres / Les constructeurs à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Blair Thurman à la Galerie Triple V à Paris

Ce n’était pas une cause socio-économique qui fut initialement le moteur de mon déplacement à Dijon, toujours attiré par l’excitant modeste réseau culturel qu’offre la ville. Mais me voilà à peine sorti de la gare qu’une image s’impose à répétition sur les panneaux d’affichage déclinant habituellement du publicitaire. La photographie ne m’intéresse pas mais elle me force au bout de son énième apparition à y porter attention. Il s’agirait de l’illustration des vœux du maire, mais je ne comprends pas le rapport entre cette foule portant des parapluies et les officiels souhaits municipaux. Je poursuis la traversée urbaine tout en me heurtant régulièrement à ce visuel animant une incompréhension dans ma position critique de communiquant : Pourquoi donc avoir choisi ce cliché d’une marche populaire sous la pluie ?

Il n’est de moutarde que de Dijon au Salon Apollon de l’Hôtel de Ville à Dijon

Paradoxe du Trésor à la Galerie Interface à Dijon

James Angus chez Triple V à Dijon

Les Tombeaux des Ducs de Bourgogne au Musée des Beaux-Arts à Dijon

François Pompon au Musée des Beaux-Arts à Dijon

Stefan Brüggemann au Frac Bourgogne à Dijon

Collier Schorr au Consortium à Dijon

V est un parti politique suédois. V est une série télévisée américaine. V est une boisson raffraîchissante stimulante. V est un roman de Thomas Pynchon. V est le héros d’une bande dessinée. V est un chiffre romain. V est un symbole électrique. V est le sigle distinctif des automobiles immatriculées au Vatican. V est un symbole de victoire. V est un signe de reconnaissance entre motards européens. Mais c’est l’insigne d’une patisserie dijonnaise qui nous permettra d’articuler les sept expositions  sélectionnées cette semaine qui, soit témoignent de l’actualité artistique de la préfecture de la Côte d’Or, soit présentent un artiste dont le nom
contient la lettre V et dont je tenais particulièrement à parler sans pour autant trouver de quoi les rapprocher si ce n’est cette arbitraire décision. Vous reconnaitrez l’élégant graphisme de l’ex-libris sur la devanture de ce commerce qui vous permettra de dévorer une voluptueuse viennoiserie pour
valoriser votre vaillant voyage entre la ville et les voies de la gare TGV

XaVier Veilhan à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

IVan NaVarro à la galerie Daniel Templon à Paris

Jiří KoVanda à la Galerie gb agency à Paris

Elaine SturteVant au Consortium à Dijon

MattheVV Buckingham au Frac Bourgogne à Dijon

Faudra qu’on en discute demain matin à la Galerie Interface à Dijon

Michael Scott à la Galerie Triple V à Dijon