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Archives Mensuelles: novembre 2014

La marque est déposée. Un peu comme toute signature sauf que la chaîne de production est ici apparente. Usines offertes, ces dispositifs entretiennent un exhibitionnisme certain, faisant poser les secrets de fabrication. Il s’agit de chérir l’esprit industriel en en pointant différentes caractéristique, la standardisation du geste en tête. L’échelle reste humaine et l’aliénation relative, avec la manufacture pour modèle. La mécanique du faire devient le sujet d’une attention pointant une métaphore plutôt cruelle de l’atelier.

Michael Beutler à La loge à Bruxelles

Willem Boel par Johan Fleury de Witte à L’île à Paris

Paul McCarthy à La monnaie de Paris à Paris

Agence par Guillaume Désanges à La verrière Hermès à Bruxelles

Tunga à la Pilar Corrias Gallery à Londres

Katinka Bock à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Neïl Beloufa à l’Ica – Institute of contemporary arts à Londres

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Agence, Assemblée (Des gestes de la pensée), 2014 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Fabien de Cugnac

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Figure mythique et monstrueux travailleur, sa puissance olympienne sait forger mieux que d’autres les matériaux du feu, avec toute l’alchimie que cela implique. Poils et sueur recouvrent un corps capable de merveilles. Baiser de sang. Superbe effort. Cet homme aux mains souveraines est maître de la métallurgie et de l’orfèvrerie, gérant aussi bien la mécanique que le bijou. Robuste. Délicat. Sa facture divine est satisfaction.

Jean-Marie Appriou au Palais de tokyo à Paris

Matthew Barney à la Sadie Coles Gallery à Londres

The real Tudors à la National portrait gallery à Londres

David Altmejd au Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

The bad shepherd chez Christie’s à Londres

Mario Merz à la Pace Gallery à Londres

Anthony Caro à la Annely Juda fine arts Gallery Londres

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Jean-Marie Appriou, vue de l’exposition Sonde d’arc-en-taupe, 2014 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Saig Ollivier et coproduction Le vent des forêts

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Toute une meute anglo-saxonne se gargarise simultanément d’un vocabulaire lisse emprunté au langage publicitaire. Configurée par le marketing pour répondre à une communication générique, cette superficialité rayonne dans les espaces de transaction en transmettant sans complexes des idéaux prémâchés, avec le plus grand nombre comme perspective. Entre pop-up store et flagship corner, les lois mercantiles usent de multiples stratégies interprétant des critères de luxe selon des factures luisantes, pour lesquelles mon attention peine à s’ancrer. Un malaise semblable à celui que je ressens dans une boutique rutilante, opère ici en emportant le client dans la boucle de la consommation passive. Publicité sur lieu de vente.

Shanzhai Biennial à Frieze art fair et au Project native informant à Londres

Gabriele Beveridge à La salle de bains à Lyon

Korakrit Arunanondchai à la Carlos/Ishikawa Gallery à Londres

Polymyth x Miss information à Auto italia à Londres

Cecile B. Evans à la Seventeen Gallery à Londres

David Panos à la Hollybush gardens Gallery à Londres

Timur Si-Qin à la Carl Kostyál Gallery Londres

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Timur Si-Qin, Premier machinic funerary part II, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de Carl Kostyál London

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Gammes pastelles et souci de la parure orientaient des envies de midinettes. Avec du rose au blason, l’actualité m’invita à suspecter les qualités associées à ce genre de genre, avec précaution. Hors de question évidemment d’enfermer quiconque définitivement. Il s’agit plutôt d’investiguer et de développer un possible caractère de fillette. Des recherches complémentaires enfoncèrent le qualificatif dans d’incommodes caprices régressifs. Ici, il n’en est rien. L’alternative à laquelle il faut tous contribuer dresse une identité plus croustillante que ce que voudraient les présupposés.

Andro Wekua à la Galerie Sprueth Magers à Londres

Michele Abeles à la Sadie Coles Gallery à Londres

Tom Castinel au Cap – Centre d’arts plastiques à Saint-Fons

Aaron Curry au Capc – Musée d’art contemporain à Bordeaux

François Villon, cœur à vif par Georgia René-Worms au Collège-Lycée François Villon à Paris

Mimosa Echard dans le project room de la Galerie Chez Valentin à Paris

Celia Hempton à la Southard Reid Gallery à Londres

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Amélie Giacomini & Laura Sellies, Partie n°2 Fond et sa sculpture dissimulée pour une Riviera Illusoire, plâtre, résine, pigment, nageuse, 2014 – Courtoisie des artistes, crédit photographique Paul Nicoué

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Un même formalisme ferme motive différents genres de sévérités. Lignes cruelles et rigidité manifeste conduisent des productions qui se dressent  avec certitude, un peu têtues sûrement. Je respecte cela. Parfois aussi, il s’agit de faire ployer l’orthogonalité avec droiture.

Richard Serra aux Gagosian Galleries à Londres

Trisha Donnelly à la Serpentine Gallery à Londres

Progressions à la Inigo Philbrick Gallery à Londres

Nicolas Chardon à la Galerie Jean Brolly à Paris

Kazimir Malevich à la Tate modern à Londres

Black coffee par Camila Oliveira Fairclough au 25 rue du Moulin Joly à Paris

Emmanuel Lagarrigue à la Galerie Sultana à Paris

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Richard Serra, Ramble, 182.9x1196x960cm, acier, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Gagosian Gallery, crédit photographique Mike Bruce

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