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Archives de Tag: Limoncello

S’impose comme une envie de légèreté existentielle. Hop, nous quittons le sol, en un bond heureux, défiant toute pesanteur. L’élan est pris. L’impulsion frôle le ravissement mythologique. L’exécution est éclair. Nous sommes soudainement transportés, emportés, envolés. Il s’agit de soustraire le lien avec la terre, ne serait-ce que le temps d’un saut, nécessairement gracieux. Si, si.

Auguste Rodin à la Courtauld gallery à Londres

Abraham Cruzvillegas au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Stéphanie Cherpin à la Galerie Thomas Bernard à Paris

Russell Tyler à la Galerie Bernard Ceysson à Saint-Etienne

Ether à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Soulèvements par Georges Didi-Huberman au Jeu de paume à Paris

Rade Petrasevic chez Limoncello à Londres

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Stéphanie Cherpin, Epluche, enfile, 170x145x57cm, reste de tente en métal et tissu, céramique, mousse polyuréthane, métal, ficelle, peinture, feutre, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Thomas Bernard, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le mythique fluide attribuerait une irrésistible puissance sexuelle. Sa légende s’ancre dans la culture afro-américaine seventies, accompagnant les coups de bassins de l’époque disco. Animal de la drague, serial fucker, qui le détient jouit d’une vague de popularité confortant un nombre indécent de conquêtes. Ce philtre foncièrement organique, a quelque chose d’argentique. Sa caricature résiste moins à l’ère numérique, qui semble se fabriquer d’autres pouvoirs pour pallier à l’urgence de jouissance. Nos applications fonctionnent moins sur ce principe d’attraction chimique, la lumière des écrans bousculant davantage les photons que les molécules. De nouvelles stratégies de séduction s’élaborent, tressant les flux et afflux, électriques et sanguins. Faut du jus.

Aline Bouvy à la Galerie Albert Baronian à Bruxelles

Antoine Bellini & Lou Masduraud à La bf15 à Lyon

James Lewis à la Galerie Joseph Tang à Paris

Morgan Courtois à Bikini à Lyon

Eros Hugo, entre pudeur et excès à la Maison Victor Hugo à Paris

The funnies chez Mot international à Bruxelles

Cornelia Baltes chez Limoncello à Londres

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James Lewis, vue de l’exposition The problem I can no longer read, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Joseph Tang

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De nouvelles mignardises encouragent une prospection toujours plus céramique. Avec leur petit doigt levé, les arts de la table s’emparent de la délicatesse d’un rendez-vous superflu et délicieux. La coutume est fièrement ancrée. L’horloge résonne, il est cinq heure pm.

Christian Newby & Ana Martinez Fernandez chez Space in between à Londres

The London open 2015 à la Whitechapel gallery à Londres

Salvatore Arancio à la Contemporary art society à Londres

Jesse Wine à la Limoncello gallery à Londres

Roselyne Titaud au Musée d’art moderne Saint-Etienne Métropole à Saint-priest-en-jarez

The twining teapots gallery au Norwich castle museum and art gallery à Norwich

Sébastien Stoskopf au Musée des beaux-arts à Strasbourg

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Roselyne Titaud, La petite table, Frankreich, photographie, 2010 – Courtoisie de l’artiste

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« Ces dernières années la poterie est devenue le métier à la mode. Beaucoup de jeunes pensent que c’est un joli petit métier chic et pas dur, qu’ils peuvent apprendre en quelques mois, pour gagner de l’argent. Ils prennent des leçons dans une école d’Etat et après neuf mois ils persuadent leurs riches et ignorants parents qu’ils sont potiers ou « céramistes » et qu’il faut leur acheter un four électrique, des émaux et couleurs fabriqués et préparés par les grandes usines (travail qu’elles font entre périodes de guerres) et de leur trouver un bel atelier dans un endroit fréquenté par les touristes. » Anne Dangar, Moly-Sabata, 10 août 1950.

Caroline Achaintre à la Tate Britain à Londres

Selected by… par Michael Marriott & Jesse Wine à la Limoncello Gallery à Londres

Jesse Wine à la Galerie Hussenot à Paris

Norberg Prangenberg à la Galerie Karsten Greve à Paris

Polly Apfelbaum à la Frith street gallery à Londres

Daniel Dawar & Grégory Gicquel à la Galerie Micheline Szwajcer à Bruxelles

Salvatore Arancio par Emeline Vincent à Ygrec à Paris

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Salvatore Arancio, vue de l’exposition The hidden, 2014 – Crédit photographique Marina Gadonneix et courtoisie de l’artiste et de la galerie Federica Schiavo

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Une évidence émane d’un récent séjour londonien. La multiplicité de travaux picturaux dégradant les tons m’offre l’opportunité de composer un pendant britannique à une récente compilation qui s’attachait à un phénomène similaire sur la scène française au courant de l’été. Cette passion pour le spectre penche franchement vers l’abstraction, étirant les champs chromatiques d’une teinte à l’autre. Et lorsque les gammes ne sont pas guillerettes, c’est vers l’ombre que les surfaces s’estompent. Ou disparaître, plus ou moins discrètement.

Kate Owens à la Limoncello Gallery à Londres

Stopped clocks in places of busyness par  John Lawrence à la Fold Gallery à Londres

Liz Deschenes à la Galerie Campoli Presti à Londres

Rob Pruitt à la Carlsson Gallery Massimo de Carlo à Londres

Ryan Sullivan à la Sadie Coles Gallery Kingly street à Londres

Jeff Elrod à la Simon Lee Gallery à Londres

The show is over à la Gagosian Gallery Britannia à Londres

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Kate Owens, Towards zero, savon, peinture, 2013 – Courtoisie Limoncello Gallery

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Les blogueuses mode l’ont rabâché pendant des mois. Il faut « entrechoquer les couleurs », « passer à la folie-chromie », « aimer ces couleurs bonne humeur en associations inhabituelles, originales, provocantes », « bannir le noir, le blanc et les autres basiques de son dressing pour laisser place à un arc-en-ciel de couleurs flashy » et « associer plusieurs couleurs vives dans un festival d’aplats ». Dans l’absolu, aucun prétexte pour personnellement estimer un jour cette tendance. Un séjour à Londres amène cependant à la reconsidérer, tant la couleur en bloc a régulièrement surgi au fil des quatre-vingt quinze expositions parcourues en quatre jours. Ce constat aurait pu sembler anecdotique, mais est rendu légitime par sa redondance, redoublé par son évidence dans les couloirs de la foire d’art contemporain de la ville qui s’y tenait la semaine passée.

Limoncello Green par Vanessa Billy chez Limoncello à Londres

Richard of York gave battle in vain par Cornelia Parker à la Whitechapel Gallery à Londres

Elad Lassry à la White Cube Gallery à Londres

Anne Truitt à la Galerie Stephen Friedman à Londres

Frieze Art Fair 2011 à Regent’s Park à Londres

Frank Stella chez Haunch of Venison à Londres

Postmodernism au V&A Museum à Londres