Si séduire un partenaire par une simple effluve reste encore un mythe humain, les images semblent elles, savoir exercer une attraction sexuelle explicite. Quasi chimiques, de mystérieuses sécrétions irriguent leur voisinage pour mieux assouvir un désir commun. Il s’agit une fois de plus de faire fleurir la beauté du cul alors que le climat actuel ne se l’autorise plutôt pas, s’embourbant dans une médiocrité qui consiste à censurer le meilleur et ne laisser échapper dans les médias que la plus vulgaire de ses interprétations. La résistance passe aussi par l’ambition de son excitation, par l’excellence de ce qui nous fait bander.
Lina Scheynius aux Arcane studios à Londres
Monica Majoli à la Galerie Air de paris à Paris
Not so still life à la Luxembourg&Dayan Gallery à Londres
Juergen Teller à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris
Douglas Gordon au Mam – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris
Soft measures par André Tehrani & Anthea Buys dans le Project room du Wiels à Bruxelles
Robert Mapplethorpe aux Galeries nationales du Grand palais à Paris
Lina Scheynius, Book 06 – extrait autocensuré pour Instagram, 2014