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Archives de Tag: Galerie Daniel Templon

Comme leurs variantes les oberliques, les breliques et les breluques, toutes proviennent de déclinaisons du verbe emberlificoter. On s’y empêtre. Leurs détracteurs les visent en tant que futiles colifichets, alors qu’elles accessoirisent avec exaltation. Bien-sûr, ce sont de petits bijoux. La langue française les donnent d’ailleurs pour synonyme, aux pendules et aux testicules. Leur goût se balance, douteux de préférence.

Mithé Espelt à la Galerie Anne-Sophie Duval à Paris

Les mains dans les poches par Eric Croes chez Gilles Drouault à Paris

Seconde Nature à la Galerie Eric Mouchet à Paris

Vase à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ivan Terestchenko à la Galerie du Passage | Pierre Passebon à Paris

Pierre et Gilles à la Galerie Templon à Paris

Occitan Riviera à la Galerie Vasistas à Montpellier

Sandrine Pagny, Underbed monster, 34 x 28 x 6.4 cm, Porcelaine, engobe, email et lustre or, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Sous-genre cinématographique du film d’épouvante, il se caractérise par la visualisation explicite du corps ouvert. Rien ne se suggère ici. Le carnage se donne de front. La représentation fixe distinctement l’écoulement de litrons d’hémoglobine, les membres arrachés et les entrailles qui se répandent. Les détails luisent. La viande est fraîche.

Ed & Nancy Kienholz chez Templon à Paris

Street trash par TANK art space à la Friche la Belle de Mai à Marseille

Johan Creten à la Galerie Perrotin à Paris

Adham Faramawy par Kostas Stasinopoulos sur Vdrome sur Internet

Lucas Vidal à SISSI club pour Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à Marseille

Dubuffet et les artistes de la matière à la Galerie de la Béraudière à Bruxelles

Hermann Nitsch chez Massimo de Carlo à Londres

59e08e61-b6d4-4068-8b43-76898681ff27Michel Gouéry, Gisant mobile, 53 x 135 x 30 cm, terre cuite émaillée, 2012 | Collection Frac Auvergne, vue de « Street trash » à la Friche la Belle de Mai (Marseille), crédit photographique TANK art space

Explosive. Évidente. Volcanique. Triomphante. Elle est la figure irréductible d’une mythologie générique. Elle est primitive. Elle est actuelle. Son gabarit et son tempérament invoquent la violence de la nature, de ce genre de tempête aux vents opposés formant des tourbillons que l’on craint pour leurs ravages. Elle peut raser un pays, par colère, par fureur, par passion. Elle offre une épaisseur autre. À travers elle, s’impose une figuration en ébullition.

Germaine Richier au Musée Picasso à Antibes

J’aime le rose pâle et les femmes ingrates par Sarah Tritz au Crédac à Ivry-sur-Seine

Imi Knoebel à la Galerie Ropac à Paris

Katherine Bradford à la Galerie Campoli Presti à Paris

Barbara Kapusta | Zsófia Keresztes par Gianna Manhattan (Vienne) pour la Fiac au Grand Palais à Paris

Oda Jaune à la Galerie Templon à Paris

Co Westerik chez Sadie Coles HQ à Londres


Nicole Eisenman, Women on the verge, huile sur toile, 2010 | Centre national des arts plastiques

Au Moyen Âge, les tables étaient de forme orthogonale. Dans la tradition germanique ceci dit, elles pouvaient être circulaires, c’est pourquoi le mot allemand Tisch emprunte son étymologie au latin Discus. Ronde, elle est un symbole de paix et d’égalité, car il ne peut y avoir de préséance. Chacun siège en place d’honneur. Personne ne se trouve relégué à l’écart. En cela, elle contredit la configuration de la Cène. C’est autour d’une telle table que dans la légende arthurienne, se réunissaient le roi et ses chevaliers. A l’image du monde, ce plan sans angles représente alors un idéal de la chevalerie. Autour de l’an mil, la force militaire développe progressivement ses propres valeurs sous l’influence double, religieuse et civile, de l’Église et des troubadours. Elle relève de la fraternité, forte et courtoise, et son héritage est encore vaillant aujourd’hui dans l’inconscient collectif. La fantaisie médiévale nous laisse imaginer des mâles œuvrant dans une élégance brutale.

Jean-Marie Appriou chez C L E A R I N G à Bruxelles

Encore un jour banane pour le poisson-rêve au Palais de Tokyo à Paris

Tom Volkaert par Eloi Boucher chez Deborah Bowmann à Bruxelles

Sterling Ruby chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Néo-Médiéval par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani chez Leclere à Marseille

Georges Mathieu à la Galerie Daniel Templon à Paris

Yann Gerstberger dans le cadre d’Almanach 18 au Consortium à Dijon

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Sterling Ruby, HEART (6832), 55.2 x 35.9 x 41 cm, céramique émaillée, 2018 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Pierre Marie Giraud, Bruxelles

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Le mal s’impose comme un thème fédérateur dans l’actualité parisienne. Plusieurs expositions collectives glorifient ainsi la beauté de la désolation, les forces mystérieuses, l’esthétique de la destruction et les splendeurs du noir. Se complaire dans le dépérissement. Se lamenter joliment. Se gargariser de mélancolie. Voici des énergies pronominales louant le sublime des ténèbres, perspective existentielle fredonnant du requiem en un souffle froid. Éteignez alors lumières et radiateurs pour mieux accueillir les frissons du gothique.

L’ange du bizarre au Musée d’Orsay à Paris

Picatrix  par Eugenio Viola à la Galerie Michel Rein à Paris

Steven Parrino – Armleder (…) Toroni à la Galerie Gagosian à Paris

Disaster – The end of days à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin

Jan Fabre à la Galerie Daniel Templon à Paris

Paint it black par Xavier Franceschi au Plateau Frac Ile-de-France à Paris

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

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> Bettina Samson, Série Comment, par hasard, Henri Becquerel découvrit
la radioactivité, 2009 – Courtoisie de l’artiste et collection Frac Ile-de-France

Restons dans notre lancée germanique. Après avoir sondé l’actualité en Allemagne, voyons comment le pays s’exporte à Paris, via un médium qui lui est propre depuis l’après-guerre, chargé de tout l’expressionnisme qu’on lui reconnaissait déjà depuis des décennies. Cet automne, quatre grandes signatures sont simultanément présentées par une institution et des galeries majeures. En complément de ces géants, il m’importera de partager la production d’artistes plus jeunes et de même nationalité, pour observer la gestion de leur héritage autant que les voies qu’ils ouvrent.

Georg Baselitz au Musée d’art moderne de la ville de Paris

Norbert Bisky à la Galerie Daniel Templon à Paris

Markus Lüpertz à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Albert Oehlen à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Anne Neukamp à la Galerie Chez Valentin à Paris

Gerhard Richter à la Galerie Marian Goodman à Paris

Anselme Reyle à la Galerie Almine Rech à Paris

Cette sélection s’assurera simplement que l’art peut interroger le contexte citadin sans systématiquement en couvrir les murs de couleurs vaporisées. Je ne formule pas seulement ici l’agacement généré par l’instrumentalisation du Street Art par le marché, la reconnaissance puante dont croient bénéficier ses auteurs humiliés sur les cimaises ou la médiocrité d’évènements institutionnels sur le sujet, qui vendent trop souvent au sage consommateur l’impression de s’encanailler. Sans aller jusqu’à parler de l’insertion d’œuvres dans l’espace public-même, parfois très réussie, nous serons emportés bien ailleurs, là où la ville peut être un sujet, voire plus.

Philippe Durand à la Galerie Laurent Godin à Paris

Peurs sur la ville à La Monnaie de Paris

James Casebere à la Galerie Daniel Templon à Paris

Alex MacLean à la Galerie Gabrielle Maubrie à Paris

Nicolas Le Moigne à la Galerie NextLevel à Paris

Anna Malagrida à la Galerie RX à Paris

modell/stadt/muster/stadt au Cac Passerelle à Brest

Reste encore un petit complexe de français, honteux des récentes années où il discrédita la peinture, qui se penche aujourd’hui sur ce médium en essayant de limiter son apitoiement, comme si peindre avait toujours été à la mode dans notre pays. Voilà une sélection d’expositions composant l’actualité peinte des galeries de la capitale. Si ce numéro existe, ce qu’un militantisme même infime cherche à assurer que 2011 produit toujours des toiles, au cas où des doutes subsisteraient encore.

Autour de la peinture… à la Galerie Farideh Cadot à Paris

Jonathan Messe à la Galerie Daniel Templon à Paris

Martin Kasper  à la Galerie Eric Mircher à Paris

Farah Atassi à la Galerie Xippas à Paris

Anne Brégeaut chez Semiose Galerie à Paris

Sylvie Fanchon à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Daniel Lergon à la Galerie Almine Rech à Paris

Meubler, c’est finalement un risque pour beaucoup d’œuvres. Leur possible destinée consiste alors à demeurer un bibelot de plus, noyé dans l’indifférence d’un aménagement intérieur. Comme pour défier cette malédiction, certaines pièces s’acoquinent d’office avec les codes du mobilier, quitte à singer sa présence utilitaire ou même à s’y résoudre, intégralement.

Paola Pivi à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Tobias Rehberger à la Staatliche Kunsthalle à Baden-Baden

Isa Genzken à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Gauthier Leroy à la Galerie Aliceday à Bruxelles

Nicoll Ullrich à la Galerie Sébastien Ricou à Bruxelles

Arman à la Galerie Daniel Templon à Paris

Robert Breer au Capc à Bordeaux

La suggestion ou figuration du corps sexué est une constante que je rencontre régulièrement au fil de mes visites. Mais une visibilité soudainement plus insistante m’a offert suffisamment de matière pour vous partager ici une sélection d’expositions où l’érotisme, voire une forme plus crue et désirable encore, tient le rôle principal. 

Pascal Martinez chez Saffir – Galerie Nomade à Marseille

Will Cotton à la Galerie Daniel Templon à Paris

A rebours au Centre Culturel Suisse à Paris

assume vivid astro focus à la Galerie Ghislaine Hussenot à Paris

Frédérique Barraja à la Galerie Slott à Paris

Perversionisme à la Galerie Kamchatka à Paris

Melissa Steckbauer à la Galerie Van der Stegen à Paris

Évidemment, la focale de la nationalité semble toujours être un prétexte assez pauvre pour fédérer. C’est pourtant la piste que nous suivrons cette semaine. Il ne s’agit pas du tout ici de chercher l’essence d’une identité territoriale mais bien de partager la surprise d’avoir relevé au sein de l’actualité artistique récemment parcourue, un nombre significatif d’auteurs originaires de la péninsule italique. Cette botte mouillée par la Méditerranée demeure une contrée qui m’apparaît très lointaine, dont je ne connais qu’une caricature coincée entre contemporanéité vulgaire et antiquité rayonnante. Heureux de briser enfin cette image idiote, c’est avec beaucoup de bonheur que je vous livre ici une sélection de productions élégantes, sophistiquées et amplement tournée vers le domaine du design.

Andrea Branzi à la Galerie Azzedine Alaïa à Paris

Valerio Adami à la Galerie Daniel Templon à Paris

Nucleo à la Galerie Italienne à Paris

Gabriele Basilico à la Galerie VU’ à Paris

Niele Toroni à la Galerie Yvon Lambert à Paris

En toute complicité à la Galerie Vrais Rêves à Lyon

Che fare à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Cette citation trouve divers propriétaires selon des sources divergentes – d’André Breton à Alain Robbes-Grillet – mais elle a l’avantage malgré une origine trouble, ou partagée, d’orienter notre sélection vers le motif du corps sexué et la manière dont son exhibition pourra exciter certains tout en en offusquant d’autres. Je ne me prononcerai donc pas sur l’ultime différence séparant les deux termes de notre intitulé, mes recherches sur le sujet ne me donnant pas suffisamment satisfaction pour vous livrer une réponse définitive. D’un côté, le sens de la pornographie semble avoir été brusqué par l’industrie cinématographique alors qu’il signifie étymologiquement « l’art de représenter une prostituée ». De l’autre, l’érotisme ne paraît plus avoir de limites, dépassant largement l’incarnation pour se loger dans n’importe quel détail de notre environnement lorsqu’on l’envisage comme je le fais sous l’angle permanent du plaisir, et l’Art ne serait alors plus que constitué de cette substance-là. Restent la vulgarité, ou l’élégance.

Nobuyoshi Araki à la Galerie Daniel Templon à Paris

Pierre Andréotti à la Galerie Anton Weller – Isabelle Suret à Paris

Ignacio Goitia à la Galerie 13 Jeannette Mariani à Paris

Alair Gomes à la Mep à Paris

Richard Conte à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Weird & Wonderful dans le cadre du Festival Jerk Off au Loft19 chez Suzanne Tarasiève à Paris

Jürgen Klauke à la Galerie Serge le Borgne à Paris

A l’heure pascale où les chrétiens, rappelons-le, commémorent la résurrection de leur sauveur, miracle s’il en est, il me semblait opportun de documenter une certaine actualité artistique sensible aux apparitions les plus insolites. Alors que nos provinces font voler les cloches et pondre du chocolat, les artistes de notre temps continuent, indépendamment bien-sûr au calendrier grégorien, à explorer les délices du pouvoir qu’ils détiennent à intriguer notre perception par d’irrationnels représentations. Talentueux prestidigitateurs, ils manient l’illusion et les objets polysémiques pour aiguiser toujours encore notre rapport aux images, septique optique.

Oda Jaune à la Galerie Daniel Templon à Paris

Paris, capitale photographique 1920-1940 au Jeu de Paume – Site Sully à Paris

Christoph Steinmeyer à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Une image peut en cacher une autre aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Giorgio de Chirico au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Brigitte Zieger à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

Les 10 ans du Prix Arcimboldo au Musée du Montparnasse à Paris

De la toile peinte au vêtement cousu, le matériau tissé nous offre une excitante orientation qui relie la peinture à la mode. Support, surface, l’enveloppe parfois encore tendue sur châssis s’échappe de sa croix pour s’étendre sur les murs puis autour du corps. En plein hiver parisien, les défilés masculins nous proposent de divinatoires silhouettes alors que certains lieux d’exposition exhibent les stylistes et que les peintres se froissent à dépasser un vestimentaire motif.

Thomas Fougeirol à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Michaële-Andréa Schatt à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

Alex Katz à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Claude Viallat à la Galerie Daniel Templon à Paris

Walter van Beirendonck à la Galerie Polaris à Paris

Sonia Rykiel aux Arts Décoratifs à Paris

Romain Kremer à la Maison des Métallos à Paris

Dessin, encre, photographie, sculpture, peinture, vêtement ou mobilier : nous parcourrons l’éventail des gris par autant de médiums que d’expositions, en déterminant à chaque fois un territoire particulier participant à l’espace infini qui s’étire entre le noir et le blanc, entre deux entités abstraites jamais atteintes mais toujours moteur. C’est tout le souci de la nuance qui sera souligné ici. Nos brumes ne sont pas que définies par l’unique curseur qui se déplace du clair au foncé et c’est en se colorant d’innombrables teintes qu’elles s’offrent des dimensions nouvelles, intégrant directement dans leur valeur une pointe chromatique ou voisinant plus simplement avec un élément déjà pigmenté. Le gris est schizophrénique, revêtant ici la brillante ostentation de l’argent, et là la terne timidité du morne. On ne cerne pas une couleur, et encore moins le gris multiple, en une concise introduction. Marquons donc trois points de suspension en invoquant Roland Barthes qui s’attarda sur l’aspect chromatique de ce que pourrait être « le Neutre » dans les cours qu’il consacra au sujet en 1977-78 au Collège de France : « le temps du pas encore », de « l’indifférenciation originelle ». Aussi hésitant soit-il, le gris ouvre, attendant, attentif, tous les possibles.

Darvor Vrankic à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Namgoong Whan à la Galerie Jean Brolly à Paris

Trajectoires à la Galerie Frédéric Moisan à Paris

Anthony Caro à la Galerie Daniel Templon à Paris

Timothy Perkins à la Galerie Vanessa Quang à Paris

Valentino aux Arts Décoratifs à Paris

Robert Stadler à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

La rentrée parisienne implique une effervescence comme celle qu’accompagnerait le printemps, première saison d’un cycle où l’on voit poindre les têtes de programmation des galeries après l’hibernation de l’été. En comparaison aux évènements estivaux, une certaine frilosité se fait sentir, plus dans l’effort (moindre) de commissariat que dans les oeuvres elles-même. Mais nous savons bien combien celles-ci sont dépendantes de leur contexte au point de parfois sérieusement en souffrir. Cette humeur n’empêche pas d’être surpris par une relative prédominance d’un intérêt porté vers l’objet et sa représentation, motivé par cette intention ferme de cerner ses caractéristiques, ce qui fait qu’un objet est objet, plus ou moins indépendamment du sujet que nous sommes. Rappelons ici des définitions de l’objectal : « qui se rapporte à un objet indépendant du moi » ou « relatif à la reconnaissance de l’objet en tant qu’ensemble homogène et distinct des perceptions contiguës ».

René Wirths à la Galerie Daniel Templon à Paris

Lure à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Philippe Gronon à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Patrick Faigenbaum à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Gitte Schäfer à la Galerie Chez Valentin à Paris

Jedediah Caesar à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Pieke Bergmans à la ToolsGalerie à Paris

V est un parti politique suédois. V est une série télévisée américaine. V est une boisson raffraîchissante stimulante. V est un roman de Thomas Pynchon. V est le héros d’une bande dessinée. V est un chiffre romain. V est un symbole électrique. V est le sigle distinctif des automobiles immatriculées au Vatican. V est un symbole de victoire. V est un signe de reconnaissance entre motards européens. Mais c’est l’insigne d’une patisserie dijonnaise qui nous permettra d’articuler les sept expositions  sélectionnées cette semaine qui, soit témoignent de l’actualité artistique de la préfecture de la Côte d’Or, soit présentent un artiste dont le nom
contient la lettre V et dont je tenais particulièrement à parler sans pour autant trouver de quoi les rapprocher si ce n’est cette arbitraire décision. Vous reconnaitrez l’élégant graphisme de l’ex-libris sur la devanture de ce commerce qui vous permettra de dévorer une voluptueuse viennoiserie pour
valoriser votre vaillant voyage entre la ville et les voies de la gare TGV

XaVier Veilhan à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

IVan NaVarro à la galerie Daniel Templon à Paris

Jiří KoVanda à la Galerie gb agency à Paris

Elaine SturteVant au Consortium à Dijon

MattheVV Buckingham au Frac Bourgogne à Dijon

Faudra qu’on en discute demain matin à la Galerie Interface à Dijon

Michael Scott à la Galerie Triple V à Dijon

Sans prôner de nationalisme mais en témoignant d’une prédominance picturale notable, je tiens à concentrer ce numéro sur la pratique figurative, ou presque, de peintres français, ou presque. En comparaison  à nos actuels outils d’expression, la peinture pourrait passer pour un médium anachronique. Sont rassemblés ici des artistes qui soulignent la légitimité d’étaler encore aujourd’hui de la matière colorée sur une surface plane. Tous affirment une peinture qui assume ses caractéristiques classiques. Il s’agit d’offrir une figure à des aspirations personnelles dans le souci de les communiquer à l’autre par le biais de la reconnaissance, « fonction de la mémoire par laquelle le sujet pensant identifie l’objet d’une représentation actuelle à un objet antérieurement perçu ».

Gérard Garouste à la Galerie Daniel Templon à Paris

Romain Bernini à la Galerie Metropolis à Paris et à la Maison des Arts de Créteil

Marc Desgrandchamps à la Galerie Zürcher à Paris

Maurice Rocheri à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Valérie Favre à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Adam Adach à La Galerie à Noisy-le-Sec

Florence Reymond à la Galerie Odile Ouizeman à Paris