Voilà l’inverse du ready-made dont la modernité s’était pourtant tant réclamée. L’homme qui fabrique, c’est celui qui fait plutôt qu’il ne cueille. Une certaine approche philosophique nous distinguerait ainsi des autres animaux par notre capacité à transformer notre environnement grâce à l’outil et sa préhension. C’est l’artisanat qui rayonne. Mon interprétation en fait un mâle habile, maître de son atelier. Façonnage rudimentaire. Usinage suspect. Et qu’il réalise directement ses choses ou par l’intermédiaire d’autres humains sous son contrôle, c’est toujours une technicité époustouflante qui l’emporte.
Johannes Nagel à la Gallery Fumi à Londres
Josué Z. Rauscher à la Galerie Marine Veilleux à Paris
Bruno Botella par Julien Fronsacq dans un module au Palais de tokyo à Paris
L’usage des formes par Gallien Déjean au Palais de tokyo à Paris
Jeff Koons au Centre pompidou à Paris
Anish Kapoor à la Lisson gallery à Londres
Amir Nikravan à la Jonathan Viner Gallery à Londres
Josué Z. Rauscher, Être volcan I & II, fonte d’aluminium, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Dorian Teti