Minutieux. Lentement élaboré. Craintif. Voilà comment la fameux poète qualifie tout ce qui proviendrait de Lyon, assassinant ses contemporains avec ce violent et définitif constat. Une caricature de la confortable bourgade et de son influence, pourrait auprès de qui raille cette ville, se reconnaître effectivement en ce portrait. Alors que le terme-même de peinture lyonnaise sonne comme une double charcuterie, il y a un plaisir certain à désamorcer ici toute offensive contre elle. Aujourd’hui la dimension locale a évolué et il sera bien plus excitant d’invoquer son actualité et sa résonance, dans une transversalité, monolithique, minérale. Et mieux renverser la sentence. Soigneux. Délicatement conçu. Précis.
Un regard sur la scène artistique lyonnaise au XXe siècle par Sylvie Ramond & Patrice Béghain au Musée des beaux-arts de Lyon
Max Schoendorff à la Galerie Michel Descours à Lyon
Jérémy Liron à la Fondation Bullukian à Lyon
Henry Moore aux Terme di diocleziano à Rome
Maude Maris au Vog à Fontaine
Sculpture 4tet par Jean-Pierre Criqui à la Galerie Marian Goodman à Londres
Etienne-Martin à la Galerie Bernard Bouche à Paris
Maude Maris, Attique 2, 24x33cm, huile, toile, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Isabelle Gounod, production Résidence saint-ange, crédit photographique Aurélien Mole